Le burkini et ses ancêtres !

Poing de vue

Franck-Michel Alloncius
17 août 2016
Latest Update: 17 août 2016 16 h 56 min
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MaillotsXIX

Que dire de ces tenues de bain qui, à l’époque, étaient du meilleur ton ? Respectant en tous points la décence dont une femme honorable ne doit jamais se départir, elles participaient également à un certain effet de mode. Un effet qui avait l’avantage de préserver les femmes des regards trop concupiscents, tout en leur permettant de gazouiller parmi les flots, sans jamais succomber aux charmes de Neptune. Aussi, à l’heure où il est question du fameux burkini, nous devons nous rappeler qu’en 1907, Annette Kellerman, une nageuse australienne dont le cinéma muet fit une vedette, dut s’acquitter d’une amende pour avoir osé se présenter sur la plage de Revere, à Boston (USA), revêtue d’un maillot sans manches, laissant deviner ses formes. Là aussi, la presse s’était emparée de l’affaire, attisant les polémiques, jusqu’à un certain jour de 1915, où la justice plongea dans le grand bain pour en ressortir avec… un maillot une pièce.

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J. Elsé , 18 août 2016 @ 13 h 09 min
Charles Martel : vous déviez en disant que c’est le laisser-aller vestimentaire chez la femme qui provoque la recrudescence des viols ! La réalité est que la France se peuple de salauds qui considèrent la femme comme un objet…
Quand à cet article, il doit provenir d’un “bobo gauchiste” qui veut justifier le port du burkini par des comparaisons fallacieuses. Cela me fait penser aux excuses qu’on donne aux voleurs (les pauvres, ils ne peuvent accéder aux bienfaits de la société de consommation donc il est normal qu’ils volent).
Pacific , 18 août 2016 @ 13 h 53 min
L’histoire ne nous dit pas si ces femmes ravissantes se baignaient sous la surveillance d’hommes armés et si les groupes de baigneuses se tenaient à distance des autres baigneurs et baigneuses.
Charles Martel , 18 août 2016 @ 13 h 54 min
J. Elsé : le laisser-aller vestimentaire est effectivement une cause principale. Lorsque vous laissez votre portefeuille en évidence sur le siège de votre voiture, dites-vous que c’est la faute à pas de chance si on vous fracture votre voiture pour le voler ? Non, c’est évidemment une incitation et de la bêtise ou de l’inconscience, mais ça n’excuse pas pour autant le vol, qui doit être sanctionné. Cependant, la loi française ne sanctionne pas suffisamment le vol et de très mauvais exemples nous viennent de nos élites politiques, d’où une quasi absence de dissuasion.
Il en est de même avec le port de tenues de plus en plus incitatives, dont le style s’apparente davantage à celui de prostituées dont c’est le métier d’aguicher, qu’à celui de personnes mariées ou/et soucieuses de leur intégrité physique et morale. Ainsi en est-il des fuseaux moulants portés par les jeunes filles et les femmes, qui ne cachent rien de l’anatomie la plus intime.
Il faut ajouter à cela une disparition des références morales héritées du christianisme, qui ont pourtant fondé le code civil, dit code Napoléon, sur lequel nous nous appuyons encore en grande partie, lui-même issu du droit édicté par Saint-Louis. La faute à qui ? Aux socialistes de 1981 qui ont fait le vœu de mettre à bas l’ordre moral (et qui ont réussi…), mais pas seulement (on pourra en discuter).
La tenue participe de la dignité de la personne, c’est une chose connue depuis l’antiquité, c’est pourquoi les dignitaires portaient une toge car seule la tête était visible et le reste du corps restait invisible. Nous avons la même chose aujourd’hui dans un tribunal avec les magistrats et les avocats, ou dans les églises (encore dignes de ce nom) avec les prêtres, ou les femmes pour peu qu’elles appliquent les préceptes des apôtres (St Paul).
Ce laissez-aller vestimentaire est aussi responsable du choc civilisationnel que rencontre l’occident avec l’Islam pur et dur, même si je n’excuse nullement l’attitude de ses adeptes car le catholicisme traditionnel exprime les mêmes réprobations, sans violence.
J’ajoute que l’Islam ne considère pas que la femme a le même niveau de dignité que l’homme, c’est plutôt une esclave sexuelle et une marchandise qui se monnaie comme un animal. A plus forte raison si elle n’est pas musulmane et qu’elle ne se respecte pas.
brennou , 18 août 2016 @ 17 h 47 min
@ CM : Bien dit. Et à eux qui considèrent le Moyen Âge comme un temps obscurantiste et barbare, faisons remarquer simplement que la décadence morale n’est pas le signe d’un progrès humain mais la source d’un hédonisme ravageur. Enfin l’Histoire, et le bon-sens, enseigne que l’avancée de l’islam est toujours la suite d’une recul du catholicisme, et elle continuera à nous l’apprendre… à nos dépens !
BUREAU , 18 août 2016 @ 19 h 04 min
Quelle comparaison ? Dans l’ancien temps, peu de femmes se baignaient. C’étaient les premiers “maillots” à la mode. Le burkini n’est que provocation. Voyez ce qui s’est passé en Corse et qui risque de se passer dans toute France si nous ne prenons pas les mesures qui s’imposent. Dehors ceux qui ne se plient pas à nos coutumes.
Jeanne , 18 août 2016 @ 19 h 40 min
Je suis plutôt d’accord avec Charles Martel.
Je vais jusqu’à dire que si le burkini n’était qu’une manière d’aller à la plage sans être quasiment à poil, cela ne me gênerait pas.

Cet article a le mérite de rappeler que les maillots de bain d’il y a un siècle étaient très couvrants, et on pourrait ajouter, pas beaucoup moins pour les hommes que pour les femmes.
On peut ajouter aussi que les bains de mer eux-mêmes n’étaient pas courants, la mer étant considérée comme dangereuse, pour de nombreuses bonnes raisons.
Les Bretons, marins réputés, ne savaient souvent pas nager et si ma mémoire est bonne, Pierre Jakez Hélias rapporte que sa mère lui disait que s’il se noyait en se baignant, il aurait une volée parce qu’il avait désobéi.

Il faut rappeler que le “bikini”, du nom d’un atoll des îles Marshall, aujourd’hui pollué par les essais atomiques, ne se portait pas couramment dans les années 1960…
https://www.youtube.com/watch?v=ICkWjdQuK7Q
https://www.google.fr/search?q=+bikini+halliday&ie=utf-8&oe=utf-8&client=firefox-b&gfe_rd=cr&ei=LfG1V9LiAcaBaIOMilA
Cette chanson a mené la campagne pour inciter les femmes à se dévêtir sur la plage.
Une fois que le bikini a été adopté, la campagne a consisté à les faire mettre seins nus.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que cela ne fait pas l’unanimité.
Il semble qu’on ait trouvé un point d’achoppement…

On peut s’interroger sur les raisons pour lesquelles certains poussent les femmes à adopter des tenues aussi provocantes et indécentes que possible.
N’y a-t-il pas de lien avec les vêtements déchirés, les têtes de mort, même sur les vêtements des enfants, les piercings et maintenant, les tatouages ? Un marquage, comme pour le bétail ????

Le problème du burkini, c’est que ce n’est pas une tenue de décence et de pudeur, mais un drapeau de conquête, un marqueur territorial.

C’est pourquoi il doit être combattu.
Myriam , 18 août 2016 @ 19 h 55 min
Un style provocateur…Mais oui…
Et merci à cet auteur. Evidement il provoque et fait sortir du bois tous les islamophobes…Merci à vous tous de vous être prêter au jeu.
Il en fallait pas beaucoup pour vous permettre de déverser votre haine.
Vous juger les intentions de l’auteur mais quelles sont les vôtres ?
Vous appelez à la guerre civile, à soutenir les nationalistes corses.
Vous êtes pitoyables et j’ai bien peur du futur quand je vois autant d’intolérance, d’irrespect,et de bétises.
Ne vous méprenez pas cette histoire de burkini est tout simplement ridicule et biensûr attisée par quelques extrémistes qui se remplissent les poches en vendant leurs combinaison à retardement.