Dans le terrible contexte dans lequel s’enfonce notre pays, le Conseil régional d’Île-de-France vient de prendre une décision fondamentale de redressement : accorder une subvention de 25 000 euros à la Gay Pride qui va se tenir à Paris… La France dérive, mais l’important est de soutenir la Gay Pride.
Le dit Conseil est présidé par la très versaillaise Valérie Pécresse, qui a su habilement utiliser ses racines chrétiennes (qu’elle vient de renier publiquement) pour faire entrer dans son vaste filet électoral les catholiques de la région. Elle avait utilisé ses racines chrétiennes, mais de façon sélective, puisqu’elle avait déclaré, avant son élection, qu’elle ne reviendrait pas sur la loi Taubira pour une raison très simple : elle avait changé d’avis sur le sujet. Pour parler plus simplement, elle voulait également fait entrer dans ses filets la puissante communauté homosexuelle d’Île-de-France. Paris valait bien une parodie de mariage.
À l’époque, beaucoup d’entre nous avions manifesté publiquement notre désappointement devant les positions successives d’une femme réputée intelligente et structurée, mais qui, sur une problématique de changement de civilisation, était à la fidélité à ses idées ce que la girouette est au sens du vent.
Le proche entourage de la candidate, dont certains membres avaient exercé des responsabilités non négligeables dans l’organisation des puissantes manifestations anti Taubira, nous avait alors expliqué qu’il fallait savoir procéder à des accommodements, et qu’en tout état de cause, les innombrables subventions accordées à la grande armée des déconstructeurs seraient revues et supprimées. On allait voir ce qu’on allait voir !
Les petits accommodements ont permis à Valérie Pécresse d’être élue présidente de région, mais aussi… de reconduire des subventions les plus contestables, voire les plus aberrantes.
Enfin ! Accorder 25 000 euros à une parade consacrée à enlaidir les corps, à parodier les comportements sexuels les plus honteux, à bestialiser la personne à promouvoir la pédophilie, à valoriser toutes les déviances, à afficher violence et haine à tous les étages, est un exploit qu’il faut relever, tant il est improbable.
Quand d’autres, en d’autres temps, avaient eu le déshonneur et la guerre, le peuple de droite sera-t-il condamné à subir, encore et toujours, la compromission puis le cocufiage ?
> François Billot de Lochner préside la Fondation de Service politique, Liberté politique et France Audace.
22 Comments
Comments are closed.