L’Espace Schengen ou €urope est née de la Génération de 68 qui règne depuis un demi-siècle et qui a été renouvelée et rajeunie par la République en marche d’Emmanuel avec le bonheur qu’on lui connait.
La Génération de 68, qui a retardé d’au moins 50 ans l’unité de l’Europe continent, avait vraiment besoin de dégommer le mec qui a fait les déclarations suivantes au cours des 10 années de son règne, personnage véritablement venimeux, en tant qu’authentique voyant.
Le 31 mai 1960, De gaulle prononce à l’Élysée une allocution radiodiffusée et télévisée sur la situation internationale, après l’échec de la conférence au sommet dont les participants étaient Nikita Khroutchev, le chancelier Adenauer, le général Eisenhower et Harold McMillan ; conférence qui s’est tenue au palais de l’ Élysée le 16 et 17 mai (Discours et Messages):
« Or, en définitive et comme toujours, ce n’est que dans l’équilibre que l’univers trouvera la paix. Sur notre ancien continent, l’organisation d’un groupement occidental, tout au moins équivalent à celui qui existe à l’Est, pourra permettre un jour, sans risque pour l’indépendance et la liberté de chacun et compte tenu de l’évolution vraisemblable des régimes, d’établir l’entente européenne entre l’Atlantique et l’Oural. Alors, l’Europe tout entière, cessant d’être coupée en deux par des ambitions et des idéologies qui deviendraient périmées, redeviendrait le foyer capital de la civilisation. »
À Saint-Brieuc, 8 septembre 1960 (d’après le Monde du 10 septembre 1960):
« On verra bientôt, lorsque les peuples se parleront et coopéreront, que les idéologies – toutes idées passagères et mortelles – ne tiennent plus à grand-chose alors que les nations demeurent. » (Inédit.)
À Grenoble, le 7 octobre 1960 (d’après le Dauphiné libéré du 8 octobre 1960) :
« Il est nécessaire que l’Europe se construise, c’est-à-dire qu’elle s’unisse de manière que ce qu’elle représente, que ce capital ne soit pas dispersé, de manière que les Européens défendent ensemble la liberté et la dignité humaine, de telle manière que dans le monde où déferle un flot de haine et de démagogie, ce foyer magnifique de raison, de progrès et de fraternité ne soit pas submergé.
La France ne peut le faire qu’avec les réalités.
Il n’y a pas d’autres réalités européennes que nos nations et les États qui les expriment. » (Inédit.)
16 mai 1962 – À la suite de sa prise de position sur l’Europe, les cinq ministres M.R.P. du gouvernement démissionnent (Pierre Pflimlin, Joseph Fontanet, Robert Buron, Maurice Schumann, Paul bacon) in « François MAURIAC, De Gaulle » :
« Je ne crois pas que rien lui inspire plus de mépris que ce besoin, que cette idée fixe chez certains Français de noyer la France devenue faible et petite, dans un grand ensemble (l’Europe) où elle deviendrait en quelque sorte invisible. »
Dans Mémoires d’espoir, tome I : « le Renouveau » :
« À quelle profondeur d’illusion ou de parti-pris faudrait-il plonger, en effet, pour croire que des nations européennes, forgées au long des siècles par des efforts et des douleurs sans nombre, ayant chacune sa géographie, son histoire, sa langue, ses traditions, ses institutions, pourraient cesser d’être elles-mêmes et n’en plus former qu’une seule ? »
À Montbéliard, 17 juin 1962 (d’après le Monde du 19 juin 1962) :
« Cette grande Europe-là – de l’Atlantique à l’Oural – , cette Europe-là, avec le concours du Nouveau Monde qui est son fils, pourra résoudre alors le problème de la misère de deux milliards d’hommes des pays sous-développés.
Voilà le rôle, voilà la politique de la France. » (Inédit.)
Pierre 17 , 19 mars 2019 @ 3 h 28 min
N’attendons rien de ce vicomte. En son temps Philippe de Villiers est un individu qui a honteusement calomnié Jean-Marie Le Pen pour tromper les Français. La calomnie est toujours un crime. Peut-on parler des intérêts américains, nous savons que les U.S.A. ne sont que les valets de Rothschild & Co.
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