Tribune libre de Frédéric Laurent
En ayant vu qu’une campagne de presse soudaine était déclenchée – deux ans après sa sortie – contre le passionnant Métronome de Lorànt Deutsch, dans la plus pure tradition des tentatives de manipulation de l’opinion dont la gauche s’est fait une spécialité, je voulus en savoir davantage. Quelle ne fut pas ma surprise quand j’appris que la référence principale de ladite campagne était un certain William Blanc, doctorant en histoire de 36 ans, dont les arguments sont aussi pauvres que les sourires.
Pour qui a un peu traîné ses basques sur le campus de Tolbiac (Paris 1) il y a une dizaine d’années, William Blanc est loin d’être un inconnu. Ce gros garçon était tout simplement l’un des leaders des mouvements d’extrême-gauche, qui ont fait du lieu leurs quartiers généraux dans le monde universitaire parisien. Violent (accusé notamment par une opposante de lui avoir cassé le bras au sein même de l’université) et quelque peu fanatisé (impossible de discuter avec lui), il était resté de longues années à Tolbiac, où l’on n’était censé – à l’époque – ne passer que les deux années de Deug. C’est à se demander où il trouvait son argent pour vivre. Pour tout dire, le garçon faisait penser à ces hommes de main payés par l’extrême-gauche pour maintenir son contrôle du système éducatif en fomentant des mouvements pseudo-révolutionnaires et étouffer toute opposition.
Dix ans plus tard, William Blanc a trouvé un nouveau moyen de redorer sa tunique rouge. Pas sûr que cela mène très loin : il est plus difficile de faire valoir des connaissances et de débattre que de bloquer un campus…
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