L’erreur des Occidentaux dans la bataille d’Alep qui ont soutenu les « rebelles » terroristes en condamnant les faux bombardements sur les hôpitaux où étaient retenus des milliers d’otages civils Alep n’aurait-elle servi à rien ? Y-a-t-il d’un côté les méchants du « régime » syrien soutenus par les Russes, et d’ l’autre les gentils terroristes dont on sait qu’ils maintenaient prisonniers des milliers d’habitants dans Alep Est puis dans la Ghouta ?
Pourquoi, comme dans le cas de empoisonnement de Salisbury, les responsables qui vont de Trump à Macron en passant par May, n’ont-il pas attendu de vraies preuves plutôt que de décider d’une action de répression sur des « on-dit » voire des fake-news diffusés avec des images douteuses en provenance d’organisations dont on sait qu’elle sont intimement liées aux terroriste, comme l’OSDH ou les casques Blancs ?
Pourquoi, et surtout dans quel but ? Faire peur à Poutine qui se dit prêt à appuyer sur le bouton rouge qui déclencherait l’apocalypse ? Son long discours de deux heures, le 1er mars dernier, devant la Douma a-ti-l été oublié de nos gouvernants ? Pourtant il y détaillait avec force et précision la puissance militaire russe qui surpasserait celles des États-Unis.
On sait que Donald Trump n’est pas d’une finesse absolue et que le dernier faucon qui parle à ses oreilles risque de se faire entendre ? Au prix d’une nouvelle guerre mondiale ? Le président américain beaucoup plus au fait des problèmes financiers et économiques que de la politique étrangère peut-il nous plonger dan un nouvel affrontement cataclysmique ? Et pourquoi, notre jeune et bouillant président Macron devrait-il le suivre, alors que ni dans le cas de l’empoisonnement de Salisbury, ni dans le cas d’un bombardement chimique, il n’y a aucune preuve formelle.
Ah si, on sait que le poison « russe » pouvait être fabriqué par n’importe qui. On sait, avec preuves filmées à l’appui, que lors de la libération de La Ghouta, des stocks importants d’obus chimiques ont été découverts chez les « rebelles ». Comment Trump et Macron peuvent-il croire qu’Assad massacrerait son peuple à coups d’obus chimiques alors qu’il vient de gagner la guerre après huit ans de combats. Ne craignent-ils pas une escalade incontrôlable alors que la Chine vient d’apporter son soutien militaire à Moscou ?
Macron a menti aux téléspectateurs de Jean-Pierre Pernault lorsqu’il a affirmé avoir la preuve de l’implication d’Assad dans le bombardement chimique de La Ghouta. Quelles preuve a-t-il ? Le journaliste ne lui a, hélas, pas posé la bonne question.
Alors, pourquoi, sans preuve, les médias et les politiques de l’ouest accusent-ils Assad et Poutine de crimes de l’humanité ?
Venant d’un pays qui a lancé deux bombes atomiques sur le Japon, cela pourrait prêter à sourire. Surtout si les preuves qui n’existent pas apportées devant le Conseil de Sécurité de l’ONU ne prouvent rien d’autre qu’une accumulation de « fake-news », digne du tube d’anthrax présenté en février 2003 devant ce même conseil par Colin Powell afin de faire tomber Saddam Hussein.
Le monde serait-il devenu assez fou pour que les fausses nouvelles, pour que l’inexistence de preuves nous entraînent dans un conflit dont nul ne peut juger comment il finira ?
Floris de Bonneville
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