Z comme Zemmour. “C’est une campagne française : 10 candidats mais un seul ennemi : la finance”, note lundi sur RTL Éric Zemmour. “De François Hollande à Jacques Cheminade, tous, ils veulent la réguler, la régenter, la dominer, la corseter, l’étriper, la dépecer, l’écarteler… Vieille tradition française. Les rois de France pendaient ou brûlaient leurs créanciers quand ils devaient trop d’argent. Napoléon les mettait en prison quand ils spéculaient contre le franc…” continue-t-il. “On surprendrait beaucoup Nathalie Arthaud en lui disant qu’elle est l’héritière de 40 rois et d’un empereur” s’amuse le chroniqueur réac’. “Ni droite, ni gauche, tous contre la finance et tous pour l’État, qui protège”. “Étonnant programme commun : pas le moindre Madelin qui ferait l’éloge du libéralisme, Alain Minc a depuis longtemps oublié qu’il vendait, qu’il vantait, jadis, la mondialisation heureuse. À gauche, les socialistes héritiers de Delors et de Rocard, tous ceux qui traitaient naguère les protectionnistes de réactionnaires, rasent les murs… Ils ne voudraient pas gâcher la réélection de leur frère d’arme François Hollande. Ils ne voudraient surtout pas se faire insulter par Jean-Luc Mélenchon. En 2007 encore, Nicolas Sarkozy tenait deux discours : l’un inspiré par Henri Guaino à la gloire de la nation et de l’État, l’autre, plus proche des thèses patronales, de libération des énergies dans un monde ouvert. Le second discours n’a plus cours”…
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