Sur le seuil d’une maison, un paillasson est très utile. Pour s’essuyer les pieds et pour éviter de trop salir le sol de la demeure, qui préfère les chaussons douillets des résidents. Quand l’habitation est historique, c’est d’autant plus indispensable : le respect des lieux l’impose. Sauf, si le paillasson, usé jusqu’à la corde, ne sert plus à grand-chose et si, comme la maison “France”, sa porte a été fracturée par l’Union européenne et que, depuis des décennies, les propriétaires ne veulent plus faire les travaux nécessaires pour sécuriser l’entrée. Elle devient alors la maison des quatre vents, ouverte à tous.
Et désormais, plus personne, en entrant, ne prend la précaution de dépoussiérer ses chaussures. Les nouveaux “invités”, probablement poussés par des courants d’air, leurs gros godillots pleins de gadoue et de fange, déposent leurs raclures sans aucun complexe. Encouragés depuis plus de trois ans par la complaisance du nouvel acquéreur, ils s’ébattent joyeusement à travers toute la maisonnée. En ne respectant rien, ni personne, avec une imagination sans borne, ils se déchaînent allègrement en organisant toutes les dégradations possibles. Des pièces entières ne sont plus accessibles tant la saleté et les immondices de toutes sortes s’entassent. Ses squats sont des repaires pour tous les trafiquants, les voyous, les terroristes islamistes et les criminels internationaux – surtout binationaux… Et la cour du logis où ils se réunissent de temps en temps pour de grandes occasions (matchs de foot, mariages et autres festivités) rappelle étrangement, dans ces moments-là, la légendaire “Cour des Miracles”…
La demeure, autrefois magnifique, où régnait une douceur de vivre exceptionnelle, animée par de célèbres salons littéraires, était un phare éblouissant le monde entier. Chaque propriétaire successif, dont un célèbre général qui fut le dernier à honorer réellement les lieux, mettait un point d’honneur à la rendre accueillante en l’embellissant à sa façon. Des fêtes mémorables et très populaires y étaient organisées… Aujourd’hui à l’abandon, l’entretien collectif de la bâtisse, de plus en plus sommaire, est de moins en moins régulier. Une lente détérioration s’affiche : les murs se fissurent, la toiture prend l’eau de toutes parts, les volets sortent de leurs gonds et menacent de tomber sur la tête d’un passant malchanceux… Pourtant, tous les damnés de la terre, continuent à vouloir y habiter. Il est vrai que l’accueil n’est plus électif et que l’offre est attractive : chacun peut s’installer comme bon lui semble et le maître de maison leur assure, sans contrepartie, le gîte et le couvert. C’est, “table ouverte à toute heure” !
Un président turc, dont la femme, ostensiblement voilée et qui déclara, il y a peu de temps, que le harem était une bonne chose, est le dernier en date à vouloir s’essuyer les pieds sur le paillasson de l’Europe. Et il y réussit, sur le peu qui reste, avec l’aide d’une chancelière allemande, qui tire les ficelles de l’UE et qui nous prépare une capitulation sans conditions pour l’entrée dans l’Europe d’un pays où 98 % de la population est musulmane. Ce pays, receleur du pétrole de Daech, en prenant au passage, grâce à notre participation financière, un peu plus de six milliards d’euros – récompense de son “dévouement” à la cause migratoire – va nous déverser en catimini et en les recyclant, tous les déclassés de la pire espèce dont il veut se débarrasser. La plus fâcheuse vague migratoire se prépare, qu’un freluquet socialiste ou une chancelière ultralibérale n’arrêtera jamais. Cela, le président turc, l’a bien compris.
Par sa soumission aux diktats de l’Europe, la France est devenue un paillasson en lambeaux à force d’avoir servi, mais sur lequel le monde entier peut encore se décrotter.
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