Rétablissons le pluralisme des opinions dans l’audiovisuel public !
Nous, soussignés, contributeurs de la redevance obligatoire et copropriétaires du secteur public de l’audiovisuel, France Télévisions et Radio France.
Nous, qui faisons partie des 27 millions de foyers qui s’acquittent, à raison de 137 euros par an, de la redevance de l’audiovisuel public et qui participent ainsi à 85% du budget de France Télévisions et à 89% du budget de Radio France.
Nous posons la question: les informations du service public de l’audiovisuel reflètent-elles la diversité des opinions et des expressions du peuple français ? Donnent-elles la parole à toutes les couches de la population dans leurs dimensions sociales, professionnelles, existentielles, à leurs cultures et à leur Histoire ? Débats et commentaires, font nettement plus de place à l’idéologie gauchisante qu’aux idées libérales ou conservatrices. Bien plus, ces idées n’ont que très rarement, sinon jamais, voix au chapitre. Est-il normal qu’aucune émission ne soit confiée à des animateurs ou à des spécialistes de sensibilité différente ?
1. Nous n’acceptons plus que l’obligation de neutralité et d’objectivité contenue dans chaque cahier des charges de chaque entreprise nationale soit considérée comme une pure clause de style.
2. Nous n’acceptons plus que l’obligation de pluralisme de la pensée politique soit foulée aux pieds.
3. Nous n’acceptons plus que, sur France Inter notamment, journalistes, éditorialistes et humoristes soient à l’unisson. Nous refusons que les auditeurs intervenant dans les émissions interactives et la majorité des invités expriment une pensée convenue et monocolore.
4. Nous n’acceptons plus que les informations d’Arte prennent la forme d’un militantisme qui promeut l’immigration sans frontières, le féminisme extrémiste et une écologie jusqu’au-boutiste.
5. Nous n’acceptons plus que l’écrasante majorité des débats véhiculent la même pensée convenue et ignorent quasi complètement les classes populaires, les petites gens, les pauvres, et en général la France périphérique, oubliée par la bien-pensance régnante.
6. Nous n’acceptons plus la scandaleuse absence de gestion de la dette et des gaspillages du service public, exposés régulièrement par la Cour des Comptes et que les dirigeants successifs de Radio France et France Télévisions se repassent comme une patate chaude.
7. Nous n’acceptons plus que la présidente de France Télévisions puisse se permettre de déclarer impunément de manière raciste et sexiste : « qu’on voit trop d’hommes blancs à la télévision » et que le président de Radio France considère que les médias d’État doivent lutter contre ce qu’il nomme le « populisme ».
8. Nous n’acceptons plus un CSA inopérant ou complaisant. Nous demandons sa suppression et son remplacement par un organisme indépendant de citoyens-téléspectateurs-auditeurs.
9. Nous réclamons le pluralisme de la pensée tout en refusant toute exclusion de l’expression politique et philosophique sur les médias d’État, y compris des idées que nous ne partageons pas.
10. Nous demandons à chaque candidat en lice à l’élection présidentielle de s’engager à réformer en profondeur les méthodes et les habitudes du système. Nous lui demandons que soit garantie désormais, avec un système de contrôle digne de ce nom, la libre expression politique et artistique par une hiérarchie qui comprenne enfin le sens de ces deux mots simples : service public.
Avec le Collectif des usagers du service public de l’audiovisuel, faute de considérer un véritable changement nous, copropriétaires de la maison audiovisuelle de la France, sommes prêts à lancer une grève de la redevance pour voir prises en compte nos revendications.
Payeurs de la redevance mobilisons nous. Signez et partagez cette pétition qui sera communiquée aux différents candidats à l’élection présidentielle et aux autorités de tutelle de Radio France et France Télévisions.
>>> Signez la pétition <<<
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