Dresser les français les uns contre les autres, mépris de l’autre, diviseurs, fachos, discriminateurs, xénophobes, intolérants, fauteurs de guerre sociale, fauteurs de haine, parti de la haine, F-haine, incapables, porteurs de division, peste noire, populistes, antirépublicains, anti-français, rejet de l’autre, salauds, rappel des heures les plus sombres de notre histoire, reductio ad hitlerum, et même complices de « Daesch », et, de BHL, des électeurs mus par la peur, la haine et couverts de déshonneur.
Plus que jamais les épithètes et insultes, pour l’essentiel venant du camp de gauche mais pas seulement, ont déferlé sur les électeurs et les représentants du FN depuis le 6 décembre.
Ou voit-on la haine, la volonté de division, la discrimination, l’exacerbation de la peur sinon chez ceux qui les dénoncent ? Pourquoi tant de haine et de violence contre les représentants d’un parti légal puisque la question de sa dissolution n’a jamais été soulevée, du moins tant que sa présence a servi les intérêts du PS ? Pourquoi tant de haine contre ses électeurs, soit tout de même près de 30% des suffrages exprimés, ce qui les situe loin devant ceux de chaque autre parti considéré isolément ?
Pourquoi un tel déferlement de haine ?
LA PEUR !
La triple peur :
• La peur de perdre carrières, avantages et prébendes partagés depuis 40 ans dans l’inavouable jeu de barbichette auquel se livrent la gauche et la droite estampillée « de gouvernement » par la gauche et les médias subventionnés.
• La peur de voir étaler au grand jour d’innombrables turpitudes par ceux qui atteindraient le pouvoir de les découvrir et de les prouver.
• La peur de les voir réussir là où ils ont, eux, lamentablement empilé les échecs.
Cette-ci, nouvelle, est récemment alimentée par le succès du FN dans les 11 communes qu’il gère depuis 2014 et Béziers: plus de 50% dans 7 d’entre elles, plus de 45% dans 4 d’entre elles, plus de 35 % dans la onzième, et encore plus de 45% à Béziers !
Mais la peur est mauvaise conseillère. Le navire « république » et ses « valeurs » prenant l’eau de toute part nous verrons qui seront les premiers à le quitter et où se situe le déshonneur.
C’est ce que j’ai écrit à la suite du premier tour des régionales. Voici ce que m’inspire le second tour.
Je lis et j’entends ici et là qu’il n’y a vraiment ni vainqueur ni perdant, que la droite n’a pas réussi, que le FN a échoué, que la gauche a bien résisté, mais qu’après tout le grand perdant serait Sarkozy. Bof.
Pour moi le vrai gagnant est le « front républicain » dopé par la peur dont je parlais la semaine dernière.
La France est perdante au nom des « valeurs de la république » qui ont fait litière de la démocratie.
La France, flouée par les voleurs de la république a subi un affront républicain, la gauche a gagné.
Aussi bien Bertrand qu’Estrosi ont d’ores et déjà fait allégeance à « leurs » électeurs de la gauche « unie ». Celle-ci dispose d’une majorité absolue dans cinq régions et de la « supériorité morale » que lui confère son « sacrifice » dans deux régions. Ne doutons pas qu’elle saura user de cet avantage « moral » dans ces deux régions bien sûr, mais aussi dans les cinq autres et qu’elle saura le faire payer jour après jour aux élus de droite, à quelques exceptions près.
Suprême habileté, la gauche se pare de la vertu d’avoir conjuré les peurs qu’elle partage avec la droite, et la droite va devoir payer le droit d’être et d’être agréée. La gauche a réduit la droite en dhimmitude.
Le vieux piège mitterrandien n’est pas encore cassé, il se sophistique. D’autres cependant se mettent en place pour capter les nouveaux réservoirs de voix qui eux aussi se mettent en place. Cela n’aura qu’un temps, mais, si gouverner c’est prévoir, la démonstration nous est faite depuis longtemps que les uns et les autres ont abdiqué toute vision lointaine au profit d’une seule règle : après moi le déluge ! Comme des volailles en batterie ils sont élevés hors sol. Le sol c’est la France, ce qui compte c’est leur perchoir.
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