Naïveté, scandale et désillusions. Les médias, particulièrement les français, ne comprennent rien au fonctionnement de l’Eglise catholique et fantasment complètement à propos du synode sur la famille qui se tient actuellement à Rome (comme nous l’explique notre contributeur Charles Le Bourgeois, un des trois seuls journalistes accrédités pour participer aux débats à l’intérieur même de la salle du synode, dont ne fait par exemple pas partie Jean-Marie Guénois, du Figaro), c’est entendu.
Mais force est de constater que le bon pape François, vous savez, celui que l’on qualifie de “grand communiquant” ne comprend rien au fonctionnement des médias, en train de relayer des rumeurs hallucinantes sur l’Eglise et l’avenir de son dogme (“Mais celui qui scandalisera un de ces petits qui croient en moi, mieux vaudrait pour lui qu’on lui suspende une meule à âne autour de cou et qu’on le précipite au fond de la mer. Malheur au monde à cause des scandales ! C’est une nécessité qu’il arrive des scandales ; mais malheur à l’homme par qui le scandale arrive!“, Matthieu, chapitre 18) au risque de transformer son pontificat en “grande déception” ou désillusion pour tous ceux qui pensent sincèrement que l’Eglise doit et va épouser l’air du temps. Sinon, le Saint-Père n’aurait pas organisé de cette manière un tel synode…
Ainsi, mercredi matin sur RTL, Vanessa Schneider s’amuse du coup de couteau planté par l’Eglise catholique (car c’est elle qui a publié le fameux brouillon dont tout le monde parle) dans le dos de la Manif pour Tous et de tous les mouvements pro-famille du monde, comme si avoir contre soi l’ONU, les Etats, les lobbies LGBT, etc. n’était pas suffisant :
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