🗞️ « L’immigration accueillie en France est globalement moins intégrée au marché du travail et plus pauvre qu’ailleurs en Europe »
Dans une tribune pour @Le_Figaro, @NPM_OID dresse le bilan économique comparé de la politique française d'immigration.
Les chiffres à retenir : 🧵 pic.twitter.com/8dsjpBX4Op
— Observatoire de l'immigration et de la démographie (@ObservatoireID) September 13, 2024
« Le taux d’emploi des personnes nées à l’étranger est l’un des plus faibles en France parmi l’ensemble des pays de l’UE : seules 61 % d’entre elles occupaient un emploi dans leurs classes d’âge de 15 à 64 ans en 2021, soit 7 points de moins que les natifs du territoire. »
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« Seule la moitié (51,7 %) des étrangers extraeuropéens en âge de travailler occupaient un emploi en France en 2020, soit un taux inférieur de 14 points à celui des Français – mais aussi 6 points de moins que les étrangers extraeuropéens en Allemagne. »
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« Les "actifs" – qui occupent ou recherchent un emploi – ne comptaient que pour 64 % des étrangers extraeuropéens en âge de travailler, soit le 3e taux le plus faible de toute l’UE (suivi seulement par la Belgique et les Pays-Bas). »
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« La taux de pauvreté relative (calculé par rapport au salaire médian du pays) des ressortissants extraeuropéens en France est le plus élevé d’Europe, à égalité avec l’Espagne : 47,6 % vivaient sous le seuil de pauvreté, une part quatre fois supérieure à celle des Français. »
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« La part des entrées d’immigrés (toutes origines) effectuées sur le fondement d’un motif « famille » est la + élevée en France parmi toute l’Europe de l’Ouest. Elle a représenté 41,2 % des entrées d’immigrés permanents sur la période 2005-2020, soit 3 fois + qu'en Allemagne. »
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« En 2020, 33 % des personnes nées à l’étranger, âgées de 15 à 64 ans, vivant en France et sorties du système éducatif n’avaient qu’un niveau de qualification inférieur ou égal au brevet des collèges, soit un taux deux fois supérieur à celui des personnes nées en France (16 %). »
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« La part des jeunes nés en France de parents immigrés qui ne sont ni en emploi, ni en scolarité ni en formation (24 %) se trouve être la deuxième plus élevée d’Europe – et même du monde occidental. Seule la Belgique connaît des chiffres plus mauvais dans ce champ. »
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