On ne le répétera jamais assez : “Gouverner, c’est prévoir”. Mais quels “gouvernants” européens appliquent cette maxime et sont capables de prévoir réellement ? Combien ? Très peu, trop peu ; encore faudrait-il qu’ils gouvernent !
L’illustration la plus récente est l’affaire des migrants de méditerranée, Syriens, Libyens et autres “réfugiés”. Quand certains irresponsables compatissants – la main sur le cœur, les yeux larmoyants, voulant culpabiliser la moindre contestation d’où qu’elle vienne, ont essayé de nous faire croire que l’invasion migratoire à laquelle on assistait était non seulement gérable, mais était aussi un bienfait pour notre économie, pour notre “vivre ensemble” et une chance pour notre civilisation – se sont aperçus qu’ils étaient débordés et qu’ils faisaient fausse route, tentent, maintenant par tous les moyens, de faire marche arrière. Et réagissent, comme toujours, dans l’urgence. L’Allemagne, inconséquente, vite saturée, après avoir annoncé qu’elle pouvait recevoir 800 000 réfugiés, rétablit (provisoirement) le contrôle à ses frontières et notre président ne voulant pas être en reste, demande un pointage dans des centres d’accueil (qui, faut-il le rappeler, vont se construire aux frais des contribuables) aux frontières européennes. Un pas en avant, deux pas en arrière, comme pour danser la rumba. Malheureusement, ce n’est pas dans une rumba, qu’ils entraînent les peuples européens, mais, bel et bien, vers une catastrophe imminente. Encore une fois, c’était prévisible. Il fallait être aveugle et sourd pour ne pas se rendre compte que cette vague migratoire était incontrôlable, vu le nombre et par l’enjeu sécuritaire qu’elle génère obligatoirement. En France, il faut être, à un point insensé, déconnecté de la réalité, pour croire qu’avec 2 000 milliards de dettes, un manque flagrant de logements décents, 6 millions de chômeurs et de précaires, 8 millions de pauvres, 200 000 entrées légales et peut-être 100 000 (?) entrées clandestines par an d’immigrés, on peut encore accueillir tous les demandeurs d’asile internationaux. Qui deviendront fatalement, pour la plupart, des futurs chômeurs ou des futurs pauvres, et qui finiront entassés dans des bidonvilles. En attendant, ils seront à la charge du contribuable, logés confortablement à l’hôtel et bénéficieront de toutes les aides auxquelles bien des Français pauvres n’ont même plus droit. Que veulent faire nos gouvernants de la France ? Et de l’Europe ? Une immense machine à produire du multiculturalisme, de l’insécurité, du désordre, pour en faire le charnier d’une civilisation qui avait ébloui tous les grands esprits du monde ?
Ces inconséquents sont des criminels, qui devraient comparaître un jour devant un tribunal populaire pour rendre des comptes. Ils sont déjà condamnés par l’histoire, car ils n’entendent plus le peuple, ne le comprennent plus. Ils ne devraient plus le représenter. La démocratie est à ce prix pour les dirigeants politiques : soit ils incarnent le peuple, soit ils périssent dans les poubelles de l’histoire. Certaines fois, tragiquement !
Même le pape François, pourtant ô combien accueillant, s’interroge et se met à penser, que peut-être, tous les “réfugiés” ne sont pas nécessairement des ayants droit à l’asile politique. Peut-être y a-t-il parmi eux, des déserteurs, des migrants économiques ? Ou quelques islamistes infiltrés ? Que ne l’a-t-il pas pensé plus tôt. Serait-il, comme beaucoup en ce moment, atteint de clairvoyance ? Les langues se délient parce que la colère populaire commence à s’exprimer. Les réseaux sociaux, les manifestations, ici et là, font, enfin, réfléchir nos élites. Pour l’exemple : près de 10 000 manifestants anti-immigrés à Varsovie, alors que dans le même temps et au même endroit, une manifestation favorable aux migrants comptait à peine 300 personnes… Il leur faudra certainement encore bien plus, à nos gouvernants, pour qu’ils prennent enfin des mesures de bon sens, dignes du défi que nous lance l’État islamique, Daech, avec sa guerre et ses crimes infâmes. Pour l’instant, toujours avec un temps de retard à l’allumage, nos gouvernants improvisent et ne font que retarder la solution du problème.
Solution, qui n’est probablement plus entre leurs mains.
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