Régionales 2015 : la victoire à la Pyrrhus de la droite ?

Une élection est davantage analysée sous l’angle conjoncturel (prises de position, appels à voter,.) que sous l’angle structurel (rôle des sociologies électorales, évolution des conditions de vie, impact de l’immigration…), ce qui laisse entendre que tout serait seulement question de choix et de décisions. Or, s’il est un aspect assez peu souligné dans les dernières régionales, ce sont aussi bien ces déterminants empiriques du vote qui ont joué au premier, comme au second tour. Pour autant, il ne faut pas négliger les tactiques des uns et des autres qui ont abouti à un résultat plus contrasté, le 13 décembre 2015.

Un constat préliminaire. En raison de l’impopularité du Gouvernement, du rejet de François Hollande – certes atténué par la relative maîtrise des événements du 13 novembre 2015 -, mais aussi des précédents scrutins municipaux et départementaux, c’est bien à une réédition de la vague bleue que nous aurions dû assister. Or, avec cinq régions conservées par les listes d’union de la gauche, deux régions conquises par la droite avec l’appui de la gauche, une région conservée par un sortant (la région Grand Est qui n’est qu’une région de droite, l’Alsace, à qui ont été ajoutées la Champagne-Ardenne et la Lorraine), le « gain » net est finalement limité. La situation est asymétrique à celles de 2004 et 2010, où la quasi-totalité des régions de France passa ou resta à droite à la suite d’élections régionales compliquées pour la droite au gouvernement. C’est bien une véritable contre-performance, alors que tous les éléments étaient réunis pour un rejet massif du PS et de ses alliés. Seuls Valérie Pécresse, Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez se singularisent en prenant à « l’ennemi » des régions qu’ils ne dirigeaient pas. On notera que deux de ces gains nets de la droite proviennent de candidats qui ont fait une campagne résolument à droite, nonobstant telle ambiguïté. Quant à Valérie Pécresse, si elle a voulu se distancer de la Manif pour tous avant le premier tour, elle a bénéficié d’un réflexe de vote utile au second tour d’électeurs frontistes, conservateurs ou même « identitaires », dans la mesure où la sortie de Claude Bartolone sur la « race blanche » a transformé l’élection régionale francilienne en « référendum communautaire » : choix entre une Île-de-France blanche et petite bourgeoise de certains départements (Hauts-de-Seine, Yvelines) et une Île-de-France mélanisée de la petite couronne.

Les régions conservées par la gauche : la pérennité du « croissant atlantique ». Cinq régions ont été conservées par la gauche : la Bretagne, le Centre-Val de Loire, l’Aquitaine – Limousin – Poitou-Charentes, la Bourgogne –Franche comté et le Languedoc-Roussillon – Midi-Pyrénées. Il y a plus de 15 ans, Emmanuel Todd parlait déjà de « croissant atlantique »pour désigner ces régions situées à l’Ouest, suivant un arc qui part de la Bretagne pour aller dans les Landes, en passant par Tours et qui votent à gauche. Certaines de ces régions ne sont pas des terres historiquement à gauche, comme la Bretagne, dont le passage de la démocratie-chrétienne au socialisme remonte aux années 1960. Or, quatre de ces régions conservées par la gauche le 13 décembre 2015 sont situées à l’Ouest. Seule la région Pays de la Loire, marquée par notamment par la Vendée, a évité ce passage à gauche. Quant au Sud-Ouest, on peut y retrouver des territoires marqués par le radical-socialisme. Ainsi, il n’y a pas de différences avec, par exemple, les élections européennes de 1999. Le croissant atlantique a été confirmé en 2015. Les résultats électoraux peuvent confirmer des ancrages solides, nonobstant les discrédits qui affectent le PS. Les scrutins reposent aussi sur des mouvements durables que l’analyste ne saurait nier.

La victoire à l’arrachée de Valérie Pécresse. L’Île-de-France est un cas intéressant de territoire électoral où se télescopentdes sociologies durables et des prises de position soudainesqui ont pu marquer la campagne. La candidate de droite et du centre s’était lancée depuis longtemps dans la campagne, multipliant tracts et réunions, portant sur des sujets variés. Il n’est pas sûr que cela ait autant intéressé l’électeur. Mais on reconnaîtra son volontarisme. Quant à Claude Bartolone, il a entamé une campagne particulièrement terne. C’est au second tour que les choses se sont cristallisées. Bartolone a fait une allusion implicite à ces électeurs susceptibles de voter à gauche (les personnes d’origine étrangère) en ironisant explicitement sur Valérie Pécresse, candidate de la « race blanche ». Quant au camp « Pécresse », il s’est inquiété dufaible réservoir de voix à droite, marqué notamment par l’absence de consignes de Dupont-Aignan. Alors que les voix de la liste Bartolone ont doublé en Seine Saint-Denis, l’appel du pied du candidat socialiste a eu un effet contre-productif, laissant craindre la transformation du scrutin en référendum communautaire… Dans plusieurs départements, comme la Seine-Saint-Denis, le Val d’Oise ou l’Essonne, les électeursfrontistes à voter « utile ». Ainsi, en Essonne et en Val d’Oise, la différence entre Bartolone et Pécresse s’est jouée à très peu de voix. On peut subodorer que certaines voix frontistes ont fait la différence… Des électeurs plus à droite (au sens large) ont fait la différence. Il apparaît clairement qu’il y a bien eu une mobilisation impressionnante de la gauche dans l’entre-deux-tours, y compris dans des départements de droite. On a ainsi assisté à une remontée de la gauche dans certaines villes de droite. On comprendra que Valérie Pécresse n’ait gagné de 10 voix en Essonne et de 366 dans le Val d’Oise… Pour une fois, les électeurs de la « marge » et les tractages ont certainement joué un rôle en faveur d’une candidate de droite dite modérée.

L’Île-de-France, laboratoire électoral révélateur. La leçon qu’il faut en tirer est que même dans une campagne assezcentriste et consensuelle, le recours à un électorat plus attaché aux valeurs traditionnels, attaché lui à certaines convictions« non négociables », n’est pas à négliger. Au second tour, la « Manif pour tous » s’est reconnue par défaut dans Valérie Pécresse, rejetant Bartolone et constatant l’inefficacité du vote pour Wallerand de Saint-Just. On peut aussi souligner la pertinence pour Pécresse d’avoir aussi abordé les questions de ruralité dans ses innombrables tracts (l’Essonne et le Val d’Oise sont des départements partiellement ruraux). Inversement, Bartolone a pâti d’une campagne trop urbaine, voire boboïsante, oubliant que l’Île-de-France, c’est aussi – sans jeu de mots – la campagne, et pas seulement les cités ou les grandes métropoles. L’autre leçon est que la gauche dispose de réseaux et d’une certaine discipline qui continuent à fonctionner, y compris lorsque l’appareil militant du PS est réduit (absence d’assesseurs de gauche dans certains bureaux de vote). Le rappel a bien été battu. On a constaté, dans les arrondissements parisiens de droite, l’arrivée soudaine d’électeurs – généralement jeunes ou présentant des noms à consonance étrangère – qui s’étaient abstenus au premier tour. Dans la mesure où il y a eu tentative de « référendum communautaire », on comprendra aisément l’affaiblissement du vote FN au second tour, comme on le voit dans certains départements franciliens. (Avec la Corse, l’Île -de-France est la seule région où le FN recule au second tour.) Ainsi, dans le Val d’Oise, le FN arrivé deuxième prend la troisième place, perdant 5000 électeurs. À Paris, il passe de 9,65% à 6,1% des suffrages exprimés. Le choix des électeurs plus conservateurs du FN a été net : ils ont préféré se reporter sur Valérie Pécresse, au second tour. Quant au FN de Seine-et-Marne, il semble confirmer son autre faiblesse que celle du vote utile : le faible réservoir de voix au second tour. Ainsi, il passe de la première à la troisième position, se tassant au niveau de ses électeurs. Bref, l’Île-de-France a été un laboratoire des différentes polarités (présence massive de français d’origine étrangère, zones bourgeoises, urbanisation intense, zones rurales) qui ont abouti à un scénario contrasté et incertain : une poussée de la gauche, mais une résistance de la droite classique avec comme toile de fond un FN, menaçant, mais capable aussi de stagner, voire de s’effondrer partiellement. C’est peut-être une image de la France et ses contrastes qui peuvent aboutir à des résultats simultanément prévisibles et inattendus.

Les victoires ambigües de la droite préfiguratrices de futures difficultés ? Certes, en Nord-Pas-de-Calais-Picardie(NPDCP), comme en Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA), le FN a confirmé des réserves plus limitées pour le second tour, même si elles ont bien existé. Comme cela était prévisible, l’appoint, même limité, des voix de gauche à fait la différence, certes plus forte en NPDCP, mais plus faible en PACA : Marine Le Pen et sa nièce ont été battues, sans non plus essuyer une défaite humiliante. Il n’y a plus non plus de surprises dans ces deux régions : la PACA est connue pour son ancrage à droite. Quant au Nord-Pas-de-Calais-Picardie, malgré des éléments de périphérie et de péri-urbain favorables au FN, il existe aussi des métropoles et des grandes villes qui ont préféré s’en remettre à Xavier Bertrand. Elles ont aussi fait la différence, y compris dans les départements où le FN connaît de fortes poussées. Le retrait « républicain » de la gauche a transformé le positionnement et les discours des candidats Bertrand et Estrosi érigés, sans l’avoir voulu initialement, en candidats consensuels. Cela est patent chez Xavier Bertrand, mais également chez Christian Estrosi lequel a invoqué les aspects plus polémiques de l’histoire de la France (la référence au protestantisme) et les mouvements sociétaux (jeunisme, attachement à l’avortement et à la contraception…) transformant Marion Maréchal- Le Pen en candidate de droite au sens le plus philosophique du terme. Or, il est difficile de penser que ce positionnement centriste dûaux circonstances ne se pérennise pas. N’ont-ils pas esquissé la constitution d’une sorte de « troisième force » destinée à faire face aux votes extrêmes ? N’est-ce pas une option dans laquelle une partie de la droite pourrait être tentée ? En un mot, ces retraits ne donnent-ils pas les éléments d’une future reconfiguration politique ? La question mérite d’être posée dans la mesure où d’autres candidats de droite ont tenu, eux, un discours plus « droitier », à l’instar de Bruno Retailleau et de Laurent Wauquiez. Or, la ligne politique et idéologique des Républicains est posée. Comment la nouvelle formation politique sera-t-elle en mesure de tenir des discours aussi différents ? La question de la cohérence idéologique est donc, à nouveau, sur le tapis.

Les faiblesses congénitales du FN. Le FN était arrivé le 6 décembre 2013 en tête dans 6 régions : il est battu dans les différents cas de figure, qu’il s’agisse du duel avec la droite classique sur fond de front républicain ou de la triangulaire l’opposant aux Républicains-UDI et à la gauche. Le FN a aussi bien été battu quand la gauche s’est retirée que quand elle s’est maintenue. Le fait d’être en tête au premier tour n’a pas suffi à créer une dynamique durable. Le FN a pâti de réserves plus limitées au second tour, sans nécessairement être existantes. Le scénario devient classique depuis des années, pour ne pas dire des décennies : les poussées du FN au premier tour – comme cela s’est vu au premier tour des départementales de cette année – sont toujours contrecarrées au second (tout comme ses bons premiers tours débouchent sur un nombre microscopique de députés). Mais il se heurte surtout à un système politique et idéologique qui, à défaut de bien gouverner, sait parfaitement se défendre. Le FN n’a pas été victime de telle « gauchisation » ou, inversement, de telle « droitisation », ses candidats étant aussi flous que courageuxsur les questions familiales et éthiques : il a plutôt confirmé ses faiblesses structurelles dues à un isolement politique voulupar le système politico-médiatique. Isolement rejeté par certains électeurs, mais encore cultivé par une élite qui reste encore influente. Le système médiatique et intellectuel n’est pas suffisamment gagné par le FN pour que ce dernier soit autorisé à réclamer certaines fonctions (présidences de région). En outre, le FN reste faible dans le système des réseaux et dans la couverture du pays en élus locaux. Ces éléments ont pu faciliter les candidats de gauche et droite pour faire barrage au FN. Par exemple, Le FN ne bénéficie pas encore d’un tissu associatif et syndical qui aurait été constitué d’organisations « amies ». Ce ne sont pas les différents sites Internet de droite – certes lus et parcourus par de nombreux français – qui pallieront cette absence. Autrement dit, il ne suffit pas de voir ses résultats gonfler, de réaliser au niveau national 27,1% des suffrages exprimés (et non les 15% des années 1980 et 1990) pour que l’hostilité cesse : il faut encore que les esprits d’une partie de la population française soient à l’unisson. (À titre d’exemple, le milieu catholique traditionnel français est encore trop faible pour constituer un vivier solideet étendu, capable d’appuyer des élus et leurs actions.) Il faut bien aller au-delà des électeurs qui restent encore des individus isolés : il faudra tout un univers intellectuel, associatif et économique, qui pourrait servir de support au FN. Bref, il faudra encore du temps pour que l’ancrage électorals’appuie sur d’autres éléments et pas seulement sur des réactions de l’ordre du ressenti.

On peut se demander si les différentes postures ne font pas le jeu de François Hollande, qui s’est transformé en subtil tacticien, conduisant à limiter la « casse » pour la gauche. Les retraits de la gauche dans certaines régions ont maquillé une défaite en « sursaut républicain », ce qui est peut-être l’une des habiletés du président de la République, piètre homme d’État, mais certainement politicien futé. En d’autres circonstances (années 1980 et même 1990), il y aurait eu une carte de France des régions tout en bleu : celle du 6 décembre 2015 donne l’impression que la poussée à droite est limitée, alors que le pays n’a jamais été aussi à droite. De même, les divisions idéologiques des Républicains peuvent aboutir à un engrenage fatal pour la présidentielle de 2017. Les grandes manœuvres pour 2017 ne sont –elles pas en train de s’esquisser ? Si Hollande est qualifié face à Marine Le Pen, une partie de la droite ne sera-t-elle pas obligée d’honorer en retour la dette électorale de décembre 2015 ? Les régionales 2015 ou une illustration supplémentaire de la droite piégée.

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5 Comments

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  • V_Parlier , 14 décembre 2015 @ 22 h 44 min

    Victoire à la Pyrrhus, c’est exactement l’expression à laquelle j’avais pensée même avant les résultats du second tour, tant ils avaient tout arrangé pour ça.
    Et de fins et nombreux oracles se croyaient surhumains en devinant ces résultats, y voyant un dégonflement du FN etc… Or, ce qu’on peut remarquer c’est qu’une très petite quantité d’abstentionnistes s’est “mobilisée” pour compléter le “barrage”. Ceci signifie que contrairement à ce que beaucoup prétendent, la plupart des abstentionnistes ne voient pas dans le FN un plus grand danger que dans les autres partis. Et ça, plus que tout le reste, c’est la claque pour l’UMPS! Leurs bobards ne prennent plus, c’est terminé! Plus ils acharnent et plus il leur faudra d’alliances improbables et de coups bas pour court-circuiter les suffrages. Ca ne durera pas.

  • sarcastik , 14 décembre 2015 @ 23 h 27 min

    Les scores de monsieur Bartolone accentuent le constat déjà crucial pour la présidentielle de 2012 que le parti socialiste est celui de l’étranger, entendons, étranger à l’intérêt général au profit de celui des communautés qu’il racole.

    Honte aux français qui par leur vote continuent de creuser la tombe de leur pays, voué à la libanisation. Ayant d’ailleurs visité ce pays, je suis certain de deux choses : d’une, que ce serait toute aussi catastrophique, les mêmes causes produisant les mêmes effets (paralysie des institutions, corruption, repli des communautés…) de deux, que ce serait pire encore faute de disposer du patriotisme et de la puissance de la diaspora libanaise.

  • Cap2006 , 15 décembre 2015 @ 8 h 26 min

    Je pense que le FN a largement gagné les elections. Et en tout cas impose depuis longtemps ses themes et ses idées.

    Wauqiez et estrosi sont bien plus proche du FN que du courant Juppé.
    Il n’y a pas d’ambiguïté
    Pecresse parvient à faire un grand écart impressionnant entre les populistes des LR et sens commun, jusqu’au modem et l’udi. Est ce tenable intellectuellement?

    Meme Valls s’exprimant le soir de l’élection adopte une posture martiale, droitière, et sécuritaire. Il aurait meme des idées fortes pour lutter contre le chomage… Nul ne lui a dit qu’il était au pouvoir…

    L’agitation de Sarkozy, qui de dernier rempart contre le FN finit par en incarner les idées, et en attendre l’usurpation de la victoire, n’est plus qu’à deux doigts de dire. L’Europe celà commence à bien faire…

  • westie51 , 15 décembre 2015 @ 14 h 21 min

    Tant que les Français n’auront pas compris et assimilé que depuis 2008 (Traité de Lisbonne) notre souveraineté (monétaire, économique, justice…) a été offerte à l’UE par les traitres Sarko et les socialauds, on jouera toujours au chien qui se mord la queue !

    Les électeurs, se disant de gauche, ont fait fi de leurs convictions (en ont-ils réellement ?) en se soumettant aux ordres de l’agité du bocal n°2, le franquiste el manolo (le n°1 étant Sarko) pour faire gagner la droite !
    Si la prochaine fois le PS demande à ses électeurs d’escalader l’Everest en tongs, croyez-vous qu’ils le feront ?
    Finalement, j’ai presque de la pitié pour tous ces moutons totalement décérébrés obligés de se faire dicter leur conduite !
    Par contre, ce sont leurs leaders qui doivent rigoler d’avoir un troupeau très obéissant. Ils les ont bien eus encore une fois.

    Quant à la droite la plus bête du monde, elle ne voit même pas où veulent en arriver les socialistes pour 2017. Il est pourtant évident qu’ils font tout pour faire monter le FN, en plus des terribles drames depuis 2012, et affaiblir la droite pour ainsi se retrouver face à MLP au second tour sachant que les électeurs UMP devront rendre la monnaie au franquiste en votant PS pour éliminer le FN, ce qui équivaut à un 2002 à l’envers ! Hollande en a rêvé, son vœu sera exaucé !

    J’en ai assez d’entendre que le FN s’est “gaufré” ou la défaite amère…, un peu facile quand un parti se bat seul contre tous ces zozos hystériques !
    Et si le 6 déc il n’y avait eu qu’un seul tour, les journalopes auraient dit quoi ? Que c’est de la faute à + de 50% de fascistes, racistes, xénophobes … ?
    Eh bien, MOI, j’assume et je suis fière d’être militante et adhérente au FN. Alors, calomniez, calomniez…, même “la plus vile calomnie ne peut ternir une réputation sans tache”, ce qui n’est pas le cas des autres partis !
    Pas besoin de faire l’ENA pour le comprendre !
    Mais ces électeurs sont tellement lobotomisés qu’ils en ont perdu tout discernement !
    Reste à voir ce que le gros joufflu Bertrand fera, principalement pour les Calaisiens, afin que ceux-ci puissent vivre normalement et sans avoir besoin de “laissez passer” (mesure instaurée par S. Bouchard maire de Calais) pour accéder à leur maison !

  • jo1934edunom , 16 décembre 2015 @ 10 h 45 min

    Très bonne analyse !

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