…continuons nos enfantillages irresponsables et ça sera Marine Le Pen”. C’est Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste, qui le dit, pour commenter l’élection de Donald Trump à la Maison-Blanche, en voulant faire un parallèle avec la politique française. Pas faux ! L’avertissement est sévère, mais cette injonction n’aura aucun effet, car les “enfantillages irresponsables” étant dans l’ADN de la gauche (d’une partie de la droite, aussi), rien que pour cette raison, Marine Le Pen a de beaux jours devant elle. Elle peut, plus que jamais, envisager sereinement la magistrature suprême. Surtout, parce que, comme le peuple américain, le peuple français en a assez, d’être un laissé-pour-compte, de passer après le dernier arrivant, de ne jamais être écouté ; il est tout à fait capable, lui aussi, de renverser la table et de porter une patriote à la présidence de la République.
Cela, Marine Le Pen l’a bien compris ; elle est la seule femme politique à percevoir parfaitement, dans les moindres détails, tous les échos qui montent du pays réel et elle a identifié, depuis longtemps, tous les maux qui gangrènent la société. Elle sait que les rêveries gauchistes et les expériences sociétales concoctées par des bobos parisianistes n’intéressent plus personne. Les autres candidats, eux, n’ont toujours pas admis que nous changeons d’époque. Ils se cramponnent à une vision du monde complètement dépassée et font, encore et toujours, de la politique avec un vieux logiciel obsolète. Que les peuples reprennent le pouvoir est inconcevable pour une gauche moralisatrice complètement larguée, qui voulait éduquer les masses à son profit. Quitte à faire les doux yeux aux peuples venus d’ailleurs. Superbe illusion : les immigrés ne votent pas ! Ceux qui votent – majoritairement à gauche – devaient être les nouveaux prolétaires, selon les théories du “laboratoire d’idées, Terra Nova”, proche du Parti socialiste. Mais cette nouvelle “classe ouvrière” n’est pas intéressée par la démocratie et le promoteur de ce nouveau concept, s’est planté ! De plus, en constatant la déconnexion totale des médias à propos de l’immigration et de son intégration, on sent bien que ce système est à bout de souffle.
En attendant la fin interminable de l’épisode, Hollande, nos politiques s’agitent dans tous les sens et s’affolent à l’éventualité, de plus en plus plausible, d’un succès de Marine Le Pen à la tête de la Nation. Ils savent ce à quoi ils devront s’attendre : elle dirigera le pays et le Parlement, comme son parti, d’une main de fer ! Certes, en faisant appel au peuple, le plus possible par référendum, pour les grandes orientations le concernant directement. Mais c’est elle qui gouvernera ! Avec toutes les prérogatives que lui donnera sa fonction. C’est pour cela que les politiciens paniquent : ils ont perdu l’habitude de voir un président présider !
Évidemment, rien n’est jamais acquis, ni écrit d’avance. Si la situation, nationale et internationale, semble favorable aux patriotes, il n’en reste pas moins que seul un vrai travail idéologique sera payant. Pas pour éduquer le peuple, mais pour l’accompagner dans ses aspirations les plus profondes. Et pour lui redonner sa souveraineté, comme la Constitution française le précise dans son article 3 : “la souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum”.
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