Jair Bolsonaro s’est défendu, jeudi, d’être d’extrême droite et s’est défini comme un « admirateur » de Donald Trump:
« Quand j’ai parlé d’immigration dans le passé, c’est parce qu’on ne peut pas avoir un pays qui a ses frontières ouvertes », a ajouté M. Bolsonaro, interrogé sur ce qui le rapprochait du président américain. « Je suis un admirateur du projet de Trump. Il veut une Amérique grande, moi je veux un Brésil grand », a-t-il ajouté.
Il a également raillé son adversaire du Parti des travailleurs (PT) de l’ex-président Lula, incarcéré pour corruption, qui vient de retirer la couleur rouge de ses affiches de campagne. « Les couleurs du Parti des travailleurs sont maintenant le vert et le jaune ! », les couleurs du drapeau brésilien, également couleurs de ralliement du vainqueur du premier tour.
« J’ai entendu Haddad parler de famille! J’ai entendu Haddad parler de Dieu! J’ai honte », a lancé le candidat, qui a fait de la défense des valeurs de la famille traditionnelle un de ses arguments de campagne. Son slogan est « Le Brésil au-dessus de tout, Dieu au-dessus de tous ».