Sud Radio : Vous laissez entendre que vous étiez au courant de toutes ces affaires dont on a parlé ?
Juan Branco : Mais bien sûr… mais évidement …
SR : Mais que vous ne les avez-vous pas dénoncé plus tôt ?
JB : Mais ne l’ai-je pas fait ? Est-ce que ça ne fait pas des années que je cris seul pour essayer de prévenir de la décadence et de la dégénérescence qui habite ces espaces-là ?
Moi j’ai pris tous les matins le 83 ; le bus pour aller à l’école ; avec le fils adoptif d’Olivier Duhamel, et j’ai vu dans quel état il était … Comment ça se fait qu’on a laissé cette personne là en sachant parfaitement ; parce que dans ces milieux là tout le monde se surveille ; ce qu’il faisait…
Comment ça se fait qu’on a laissé cette personne là adopter deux enfants du tiers-monde à l’époque … en les exposant à ce qui… C’est ça la vraie affaire politique, et c’est ça d’ailleurs ce dont personne ne parle aujourd’hui dans les médias lorsqu’ils parlent de l’affaire Duhamel …. Comment est-ce qu’on a exposé ces enfants, on les a mis entre les mains de cette personne … Quels passe-droits ? De quels passe-droit a-t-il bénéficié ? Qui est responsable ce ces passe-droits ?
SR : Oui enfin Il n’y a pas de faits reprochés par rapport à ces enfants là…
JB : Oui il y a un silence, oui … intéressant … Intéressant parce que là pour le coup il y a des conséquences pénales très importantes qui pourraient être produites.
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