Tribune libre
Raymond Aubrac, “grande figure héroïque de la résistance”, vient de rendre l’âme à son créateur.
Je doute qu’Aubrac soit entré en résistance dès 1940 comme l’indique Wikipédia. En bon communiste, s’il était en résistance en 1940, c’était contre le régime de Vichy qui, à l’époque, s’évertuait à expurger les espions allemands de la zone libre. Allemands dont les communistes ont été les alliés objectifs jusqu’à l’aube de l’été 1941.
Affichette communiste datant de l’automne 40
contemporaine de l’exécution du camarade Guy Môquet
Ne revenons pas non plus sur son évasion miraculeuse de la prison de Montluc à Lyon, il s’est passé tant de choses curieuses à Lyon pendant la guerre. Arrêté puis libéré une première fois… il sera arrêté à Caluire (la fameuse entrevue de Caluire, Jean Moulin, René Hardy, etc.) une seconde fois et pourra quand même s’évader 5 mois plus tard, finalement pas trop abîmé par les pratiques de Barbie. Les miracles existent. A cœur vaillant rien d’impossible…
Attardons nous sur ses fonctions en 1944 et relevons que notre Commissaire de la république fut aussi un grand Épurateur de la région marseillaise. Après la guerre, il poursuit une carrière de crypto-communiste modèle, ami intime des communistes vietnamiens, commerçant avec les pays de l’Est et la Chine. Bien que reconnaissant “un aspect globalement positif” aux sociétés communistes, Aubrac aurait rompu avec le communisme en découvrant les horreurs du stalinisme.
Naturellement nous n’en croyons pas un mot et sa carrière montre qu’au contraire, il a toujours été un soutien fidèle des communistes qui l’ont pareillement soutenu dans sa carrière internationale. Il a même servi d’intermédiaire dans les négociations entre les USA et le Nord Vietnam lors de la dite guerre du Vietnam dans les années 60.
Il a ensuite occupé plusieurs postes d’importance dans diverses instances internationales, ce qui n’étonnera personne. Sur ses vieux jours on nous l’a présenté, à l’instar des poilus de la guerre de 14, comme un vétéran pacifiste, combattant partout la haine, ce qui n’est rien moins que du foutage de gueule. Et dire qu’on l’a imposé dans les écoles !
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