Les Champs Élysées ou rien !

Eric Martin
14 mars 2013
Latest Update: 18 octobre 2017 9 h 06 min
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Un coup de gueule d’Éric Martin*

Ras-le-bol de cette Préfecture de Police aux ordres du Gouvernement qui annonce aujourd’hui, que “pour des raisons tenant à la préservation de l’ordre public” (l’argument tarte à la crème qui ne veut rien dire, d’autant plus déplacé que ce n’est pas le NPA mais des Français bien élevés qui manifestent le 24…), la Manif pour Tous ne pourra pas “emprunter un itinéraire passant par les Champs-Élysées”.

La Préfecture de Police montre les muscles, elle joue la bonne princesse en rappelant dans son communiqué qu’elle reste “ouverte au dialogue”. En fait, elle inverse les rôles. Si elle ne veut pas que tout finisse beaucoup plus mal que nous l’aurions tous souhaité initialement, elle va devoir nous laisser manifester sur les Champs-Élysées. Car, même face à “seulement” 350 000 personnes, elle ne peut rien. Strictement rien. Et comme cette Méga-Manif pour Tous devrait rassembler beaucoup plus de monde (le nombre de TGV réservés atteint les 10 contre 5 pour le 13 janvier…), la Préfecture va devoir se rappeler qu’en France, c’est le peuple qui décide, pas la police ni le Gouvernement. Que ceux-ci n’existent et n’agissent que parce que nous le voulons bien et avec notre argent. À un million, il n’y a pas besoin de lancer des pavés pour avancer, forces de l’ordre devant ou pas.

Alors, le 24, je manifesterai pacifiquement. Car les amoureux des libertés (dont celle de circulation) sont pacifiques. Mais attention, ils ne se laisseront pas agresser, par quiconque. Les amoureux des libertés, dont je suis, considèrent qu’ils disposent d’un droit à l’autodéfense quelle que soit la menace ou son auteur et que l’État n’est JAMAIS légitime à le restreindre. Le 24, donc, je manifesterai. Sur les Champs, pas ailleurs. Et je prendrai ma tente, des fois que la fête se prolongerait.

Les choses doivent être claires : je n’accepterai jamais la dénaturation du mariage par l’État, ne serait-ce que parce que le mariage ne lui appartient pas – il n’a pas attendu l’État pour exister – et quelques heures au commissariat (je rigole rien qu’en pensant au million d’interpellations que devrait réaliser la Préfecture, pour rester dans sa logique stupide), une garde à vue ou une amende sont bien peu de choses à côté de ce que je suis prêt à endurer pour défendre le mariage. Pas vous ? D’ailleurs, s’il persiste à vouloir gazer et rafler des personnes âgées et des enfants devant les caméras, le Gouvernement ne tiendra pas la journée. Ce serait la cerise sur le gâteau, vous ne trouvez pas ? Alors, le 24, tous sur les Champs !

*Éric Martin est le rédacteur en chef des Nouvelles de France.

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Apéro 64 , 15 mars 2013 @ 10 h 36 min
Raté c est la préfecture qui a eu peur!!!! Finallement on sera légalement sur les champs avec nos pancartes et nos slogans dictés et nos teeshirts cathos ou pas. Vous me direz je préfère ça que les chaînes, les strings en cuir et les seins nus des démens durant les gays prides et tous leurs slogans violents. Excusez moi on n à pas les même valeurs!
ses0 , 15 mars 2013 @ 10 h 40 min
FAUX!! Vilaine menteuse!
toi t as pas lu le communiqué de la pref!
“Au terme d un échange qui a finalement eu lieu vendredi 8 mars à l initiative de la Préfecture de police, les organisateurs de la manifestation ont indiqué que de premières propositions de parcours alternatifs ne recueillaient pas leur assentiment et ont fait connaître leur intention de maintenir leur appel initial à rassemblement”
[…]
“Lors d une réunion qui s est tenue le 12 mars, une fois encore à l initiative de la préfecture de police, de nouvelles propositions ont été faites aux organisateurs. Les organisateurs ont maintenu leur souhait d emprunter l avenue de Champs-Elysée ce qui ne peut être accepté”
Pat64 , 15 mars 2013 @ 10 h 43 min
Vous, vous devez être un professionnel de manif gaucho-contestataire, c’est-à-dire un fouteur de m……, alors ça vous dérange qu’on empiète sur vos plate-bandes, mais rassurez-vous, ça va très bien se passer, dans le calme et la sérénité, mais la détermination. Vous pourrez constater qu’avec le nombre les gens de “bonne compagnie” savent rester dignes, et n’ont pas besoin de vociférer ou casser pour se faire entendre…
Pat64 , 15 mars 2013 @ 11 h 00 min
@seso

Faut pas s’énerver comme ça l’ami, et conserver un peu de politesse, si on te dit que la “préf.”fait tout pour empêcher cette manif, c’est normal : elle est aux ordres du gouvernement.
albatroce , 15 mars 2013 @ 11 h 02 min
J’ai l’age de mes hésitations;j’ai l’age de ma mémoire;j’ai l’age de mes blessures passées,quand j’ai vu s”éloigner pour la dernière fois les cotes d’Afrique un certain jour de juillet 1962. -Celui qui détient le pouvoir,la constitution le préservant,en dispose à sa guise. Il ne s’en prive pas aujourdhui,demain il en abusera: il légitimera sa propre violence”pour faire respecter les lois de la république” on connait la chanson! La démocratie vient se heurter au fanatisme des laicards-francs-maçons qui brandiront le drapeau tricolore pour convaincre qu’ils défendent les institutions de la République.En 1961 en Algérie,les gardes-mobiles(Français)tiraient sur la foule qui manifestait pour dire son ultime attachement à la France! il y avait femmes et enfants;il y eu des dizaines de mort! Ce pouvoir est prêt à tous! ne tombons pas dans son piége
RICHARD , 15 mars 2013 @ 11 h 13 min
pas grave, 10 TGV = 10000 personnes en moins seulement sur 2 millions!!
cordialement!
et au 24/3!!
esprit libre , 15 mars 2013 @ 11 h 16 min
Calme, sang-froid et déermination : il est clair que la Préfecture de Police de Paris, et donc l’équipe gouvernementale, sont dans une opération psychologique de dernière chance pour pousser à la faute le Collectif, faire vaciller les partants et créer de la confusion. Si le Collectif et son entourage réagissent avec maîtrise et habileté, ils peuvent retourner cela à leur avantage car tout traduit ici une vraie inquiétude :
– le mouvement échappe aux partis et aux clivages habituels, ce qui destabilise ;
– le mouvement vient de la société civile et le rend donc difficile à contenir ;
– le mouvement a réussi à déborder les rangs habituels de catholiques “bon ton”, il suffit de voir les videos des rassemblements tels que ceux de Marseille ou Toulouse, les profils sur les réseaux, les sites évangéliques ou musulmans ;
– enfin, le mouvement est profond, prend des formes sans cesse différentes, partout et avec un gros noyau déterminé à continuer coûte que coûte, mois après mois, convaincu que toute la maille cèdera si le projet de loi entre en vigueur : l’école sera investie par les groupuscules militants, la liberté d’expression, surtout des églises, judiciarisée, l’école catholique sous surveillance et la politique familiale attaquée pierre par pierre.