Les Français deviennent libéraux

Pour Nicolas Doze, ce jeudi sur BFM TV, les Français ne croient plus en l’État obèse providence, ils veulent une baisse de la dépense publique et la diminution des impôts.

L’opinion publique est en train de changer, explique-t-il, les Français comprennent que l’économie repartira avec l’innovation, la baisse de la dépense publique et une fiscalité moins lourde. Si le modèle français d’État providence marchait, ça se saurait et il n’y aurait pas en France 6 millions de chômeurs, 8 millions de pauvres, 3,2 millions de smicards et 2 millions de bénéficiaires du RSA.

Mais un pays où 57% du PIB part en dépense publique, qui produit plus de 100 lois tous les ans, où 1/3 du revenu des ménages part en prestations sociales et 47% du salaire brut en cotisations est un pays très très loin des libertés économiques…

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14 Comments

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  • Denise Lejeune , 13 novembre 2014 @ 19 h 05 min

    C’est vrai qu’on pense que l’ordinateur aujourd’hui ; on ne peu plus s’en passer

    Dernièrement mon mari a acheté un rasoir électrique la caissière a demandé que pour avoir le bon de garanti il fallait aller faire la demande sur l’ordinateur ;

    C’est dingue et si on n’avait d’ordi !!! FOU
    en plus çà fait trois jours et chaque fois que l’on écrit un mot de passe il dise que ce n’est pas bon Quel monde celui qui n’a pas d’ordi eh bien pas de garanti ?

  • Henri , 14 novembre 2014 @ 8 h 49 min

    Sur le plan anthropologique le libéralisme pur n’est guère défendable , surtout quand il devient une religion de substitution à la quête de sens, remplacé par la quête de consommation destructrice.
    Maintenant la liberté d’entreprendre, le mécanisme du marché qui remonte bien avant le libéralisme , l’envahissement d’un Etat devenant totalitaire en France d’ailleurs au nom des valeurs libérales destructrices de la famille méritent d’être défendus ou combattus.
    Il y aurait un bon usage du libéralisme qui garderait le souci de transmettre et de protéger le tissu social tout en promouvant la liberté de développer ses talents et un mauvais libéralisme , mondialisé, destructeurs du tissu social lui préexistant, comme des valeurs millénaires, des nations comme médiation au profit d’un empire universel et d’une caste, en fait un libéralisme résultant des noces adultères du communisme et du profit voulant s’étendre. Après tout les pires partisans de cette économie sont souvent d’anciens trotskystes.

    le fond du problème , c’est que l’économie est au service de l’homme , non l’inverse, une bonne économie ne peut résulter que de cette hiérarchie , une n bonne économie résulte d’une société où la politique pacifie et non exalte le désir mimétique et la course à la consommation .
    Aucun modèle économique n’est un remède aux problèmes de société,mais bien l’inverse. Donc on peut combiner des doses d’économies de marché a avec le souci de la protection sociale , un arbitrage et un élan d’un Etat , ce qui n’est pas le cas ni en France ni en Amérique , et redonner sens au travail qui est aussi offrande et service , comme l’avait vu Péguy.et comme est toute saine économie comme celle des moines, qui eux ressortent de l’économie domaniale.Finalement la bonne économie serait une combinaison judicieuses de plusieurs types d’économie., qui dépend de chaque pays.Un retour partiel à l’autoconsommation n’est pas à exclure ou à des économie solidaires à l’échelle de réseau.
    N’accusons pas le libéralisme, mais accusons nous de nous être laissés dépouiller de notre liberté essentielle, celle de développer ” nos talents par un usage immodéré et fou de ce libéralisme ( qui tient certes à son ADN ) ou par les promesses trompeuses du socialisme alors que la vraie liberté celle d’être enfant de Dieu , présuppose ce le jaillissement qui nous accomplit et que nous pouvons aussi proposer aux autres mêmes non chrétiens, qui eux aussi partagent cette quête

  • Henri , 14 novembre 2014 @ 8 h 53 min

    On peut répondre poliment sans parler de” fadaises”. Relancer une discussion , c’est approfondir , voir ce qu’il y a de juste et corriger ou relancer dans d’autres directions

  • kanjo , 14 novembre 2014 @ 15 h 29 min

    oliderid

    vous parlez à altctlsupp je présume ? si oui, je suis d’accord avec vous.

  • Libre , 14 novembre 2014 @ 22 h 23 min

    Le matraquage, c’est celui des taxes et des textes législatifs.

    C’est bien beau de crier aux loups et de jeter la pierre sur un bouc émissaire. Encore faudrait-il que ce bouc émissaire soit la cause de vos malheurs ?

    Il ne suffit pas d’ouvrir les yeux, encore faut-il ne pas être aveugle et confondre socialisme et libéralisme.

    Avez-vous été faire un petit tour dans l’ex-URSS, juste histoire ce que le socialisme pur produit comme catastrophes écologistes ?

    Vous parlez d’élitistes : mais où avez-vous vu que le libéralisme développait des classes ? Documentez-vous sur le sujet avant de vous enflammer en racontant tout et n’importe quoi.

    La quasi-totalité des états au monde pratique le capitalisme de connivence entre les élites politiques et des patrons qui sont loin de posséder les entreprises qu’ils dirigent. Au lieu de laisser le marché des citoyens agir, regardez le lobbying qu’exerce ces entreprises pour obtenir les faveurs des politiques par la législation ou la fiscalité.

    En fait vous confondez ces patrons salariés avec les entrepreneurs, ceux qui prennent de vrais risques et qui sont loin d’être les esclavagistes que vous soupçonnez.

    Réfléchissez un peu au lieu de continuer à vivre à l’époque de Zola.

  • C.B. , 17 novembre 2014 @ 16 h 04 min

    “un papa, une maman, des enfants 100% « pur biologique »… et des allocs /quotient rien que pour eux”
    Il me semble, ” Cap2006 13 nov 2014 à 18:43″, que nous ne lisons pas les billets et leurs commentaires de la même façon.
    Il me semble, mais je peux me tromper, que la plupart des visiteurs de ce site, certes, défendent et défendront bec et ongles “un papa, une maman, des enfants 100% « pur biologique »”, mais se contenteraient volontiers de leur salaire complet (i.E. net + cotisations dites salariales + cotisations dites patronales), se considérant comme assez autonomes pour choisir leur assurance santé comme ils choisissent leur assurance voiture (s’ils en ont une), leur assurance habitation … Au lieu de se voir imposer le monopole de la “sécurité sociale”, le monopole de la “CAF”, etc.
    Une mère irlandaise vient récemment de faire connaître une lettre ouverte où elle refuse de continuer à se plier à une activité salariée ainsi que son époux et être obligée par conséquent de déposer ses enfants dans une “consigne à mômes”, le tout pour payer les impôts qui financeront les “consignes à mômes” et autres contraintes imposées par l’état-providence.
    La déconstruction des rythmes scolaires avec prise de relai par les “activités péri-scolaires” ne vaut pas mieux que la politique mise en place en Allemagne avec les Hitlerjugend.
    PMA et GPA, c’est une forme déconcentrée de Lebensborn.
    Est-ce vraiment cela que nous voulons?
    Cessons de nous voiler la face.

  • Cap2006 , 17 novembre 2014 @ 17 h 35 min

    L’article est sur la prétendue conversion des français,vers un zeste de plus de libéralisme.

    Et j’ai pris 2 exemples caricaturaux :

    – la politique familiale très tres tres généreuse en france ( et je suis pour)
    – la sympathie pour le populisme bourru des bonnets rouges, un bijou de contradictions croisées…

    Je réafirme que les francais sont très clairement opposés à toute idée libérale, sauf pour diminuer l’assistanat qui profiterait aux autres, sauf pour que seuls les autres paient des impots qui financent leur propre assistanat.

    je vous laisse le point goldwin – comparaisons ne valent pas raisons

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