Si le second tour avait lieu maintenant, il se jouerait entre Alain Juppé et François Fillon, affirme l’entreprise Filteris, qui a exploité une méthode et des modes de calculs différents de ceux qu’utilisent habituellement les sondeurs. Pas d’échantillons censés représenter la population, pas de questions posées, pas de non répondants, pas de redressement des résultats en fonction des sondages passés, Filteris a « écouté » les Français actifs sur Twitter (6 millions) et Facebook (30 millions), les blogs et autres plateformes sociales. En fait, ce sont ces millions de données exprimées naturellement qui ont été récoltées et analysées : leur poids numérique, leurs valeurs positives ou négatives, etc. Au total, plus d’un million d’occurrences ont été récoltées et analysées sur l’ensemble des 7 candidats. Les mesures ont été prises de lundi soir à mardi soir. Les résultats remontés mardi 10 octobre montrent ceci : si le second tour avait lieu maintenant, il se jouerait entre Alain Juppé et François Fillon :
Les capacités analytiques et prédictives de Filteris ne datent pas d’hier. Il y a déjà près de 10 ans, en février 2007, Filteris captait François Bayrou à 18,5% alors que les sondeurs ne l’anticipaient qu’à 10%. Bayrou obtint finalement 18,57% des votes…
2 Comments
Comments are closed.