Interrogé dans 20 Minutes, Jean-Paul Garraud, co-fondateur de la Droite populaire et candidat à sa réélection (difficile…) dans la 10ème circonscription de la Gironde explique que contrairement aux dirigeants de l’UMP, “les gens ne font plus la différence entre les partis au sein du bloc de droite”.
“Sur le terrain, nous, élus de la Droite populaire, entendons sans arrêt, la question suivante de la part des sympathisants de droite : ‘Nous perdons sans arrêt les élections alors que les valeurs que nous défendons sont majoritaires. Quand est-ce que vous vous entendrez avec le FN ?’. Une demande populaire existe, on ne peut le nier. Il nous appartient d’en tirer les conséquences”, ose-t-il avant de parler de “convictions communes avec le FN, notamment sur le souci de préserver notre identité française”.
Comme “une majorité des électeurs du FN ne sont pas des extrémistes, des pestiférés”, “la question du maintien d’un cordon sanitaire autour du FN se pose donc”.
Juppé condamne
“C’est la responsabilité de la droite populaire que d’y répondre. Après les élections, nous nous réunirons et nous y répondrons”, continue Jean-Paul Garraud. “À partir du moment où le bloc de gauche, c’est la gauche et l’extrême gauche ; le bloc de droite, c’est la droite et l’extrême-droite”, conclut-il logiquement.
Mercredi matin, Alain Juppé a indiqué dans un communiqué qu’il “désapprouve fermement ces propos en totale contradiction avec la position du bureau national de l’UMP” et qu’“en conséquence il n’ira pas soutenir Jean-Paul Garraud avant le deuxième tour”. Bon, en même temps, le soutien de Juppé…
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