Dimanche soir, les veilleurs ont décidé de s’approcher du Palais de l’Élysée, mais toujours de manière pacifique. Un comité d’accueil policier était présent, leur demandant de quitter les lieux, certains menaçant d’une peine de prison d’un an. Ne vous méprenez pas, le policier n’est pas un juge, il peut connaître le Code de procédure pénale, ce n’est pas lui qui rend les sanctions, et il est encore moins apte à agir s’il n’est pas OPJ (officier de police judiciaire).
Au niveau des Champs-Élysées, les supporters du PSG quant à eux fêtent la victoire de leur équipe. Le cortège fêtera la victoire de manière de plus en plus sportive, jusqu’à renverser et casser des scooters, brûler des poubelles, briser des vitrines mais aussi piller des magasins.
Cette fois-ci, il n’y a pas de nervis, pas d’excités que le gouvernement pourrait condamner par la parole, seulement des casseurs, qui n’ont pas de but politique, pas de but tout court, l’idée en elle-même se résumant à la destruction matérielle.
Le 24 mars, sur les Champs-Élysées, des centaines de milliers de personnes souhaitaient se retrouver symboliquement quand leur firent face des centaines de policiers équipés de matériel anti-émeutes (un camion avec canon à eau sera disposé en bas des Champs) : aucune vitrine brisée, pas de scooter ou de voiture abîmée, aucune dégradation de biens.
Hier soir, presque une dizaine de vitrines brisées, sans compter les autres dégâts: 16 policiers blessés, et l’on ne comptera que 21 interpellations, dont 3 seulement mèneront à une garde à vue. Nous sommes bien loin des 67 gardés à vue qui ont seulement voulu planter une tente devant l’Assemblée nationale comme il est coutume de faire quand une revendication tient à se faire à cet endroit.
Ne gaspillons pas notre salive, les élites et les médias ont forcément une bonne raison pour les légitimer, une raison que nous ne pouvons pas comprendre…
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