Je l’ai découvert par hasard dans un débat organisé jeudi 10 avril par I>Télé sur l’élection d’Alain Finkielkraut à l’Académie française. La demoiselle est blonde et ressemble à la tueuse bisexuelle Jessica Martin dans la série XIII, vous savez, celle qui fait la couverture du tome 15, Lâchez les chiens ! Quand Alain Finkielkraut enseigne à Polytechnique, Virginie Martin sévit à l’IEP de Paris. L’inverse ne serait pas possible. D’ailleurs, Virginie Martin est invitée à la télé pour parler d’Alain Finkielkraut, le contraire n’étant même pas envisageable. Cela n’empêche pas la “politologue”, “prof-chercheuse en science politique” qui se présente comme “présidente du think tank Différent” (1 635 followers sur Twitter, son cœur de cible sociologique…) d’avoir une très haute idée de sa personne (“les intellectuels comme nous…”, “je suis en train d’écrire un essai qui serait presque un anti-Finkielkraut”).
La Coupole est pleine, la coupe aussi. Mais venons-en aux faits : Virginie Martin est en fait une vulgaire féministe comme on en croise un peu partout à l’université “française”, une militante politique anti-Front national ainsi qu’une prosélyte de la “diversité” au sens idéologique du terme et de la théorie du genre (cela n’empêche pas le site de son micro-think tank de proposer les cases “Monsieur”, “Madame” et “Mademoiselle”, le webmestre doit être une taupe fasciste…). C’est une Caroline Fourest bas de gamme qui débite d’aussi grosses bêtises que la fondatrice de Prochoix. Par exemple quand elle affirme très sérieusement que, dans son dernier livre, Finkielkraut “cite Soral toutes les deux minutes” (!) et “critique Élisabeth Badinter toutes les trois lignes”. “Je ne simplifie pas du tout du tout”, ajoute-t-elle avant de déplorer que le philosophe s’en prenne aux “acquis sociétaux”… Fate, suffisante, pédante, sectaire (Virginie Martin ne supporte pas le débat et la contradiction, elle aboie plus fort que le voisin et tente de monopoliser la conversation) au point d’exaspérer les autres invités dont la socialiste Juliette Méadel, notamment quand elle compare à demi-mot le nouvel immortel au Front national, la militante est tellement coupée des réalités qu’elle explique (sincèrement) que la bien-pensance, c’est Alain Finkielkraut et Cie. Une caricature grotesque des idéologues qui tentent de plus en plus désespérément et maladroitement de nous rééduquer :
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