De quoi s’agit-il ? Le « sultan » Erdogan, lequel a d’ores et déjà, comme on le sait, établi sur la Turquie son pouvoir sans partage, dans le but de se faire accorder des pouvoirs encore plus absolus, de renforcer un peu plus encore sa dictature totalitaire, a décidé de s’organiser un petit plébiscite. Le triomphe qui devrait pour lui en résulter ne fait de doute pour personne, mais notre insatiable autocrate islamiste souhaite profiter de l’occasion pour resserrer sur la diaspora turque en Europe occidentale un pouvoir aujourd’hui à son goût trop distendu.
C’est avec un tel objectif que, faisant peu de cas de la souveraineté suisse, allemande ou néerlandaise, il a envoyé ses petits mamamouchis – et même son Grand Vizir ! – afin que, sur ses ordres, lors de grands meetings de propagande électorale pour le oui, tenus à Zurich, à Cologne ou à Rotterdam, ceux-ci puissent tout à loisir haranguer les émigrés turcs résidant hors de leurs frontières. Madame Merkel, laquelle dans un passé récent s’était pourtant montrée très accommodante avec Erdogan et avait cédé docilement à beaucoup de ses exigences, devant un tel sans-gêne de sa part, s’est cette fois-ci rebiffée.
La voilà aussitôt présentée par lui comme une raciste et une islamophobe caractérisée (islamophobe, c’est devenu on le sait ces temps-ci l’injure suprême, une injure également beaucoup utilisée en France !) et même – pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? – elle se voit carrément traitée de nazie ! Les Bataves, en plein milieu d’élections législatives délicates, ont eu, eux aussi, le culot de s’opposer à cette visite tout-à-fait inopportune. Et, eux aussi, ils se voient affubler de toutes les épithètes les plus infamantes. Leur ambassade et leurs consulats sur le sol de la Turquie sont assiégés par une populace fanatisée et vindicative…
Si les Suisses ont dit : « Non, pas question ! », si les Allemands ont dit : « Nein, das wirst du nicht tun ! », si les Néerlandais ont dit : « Nee, ben ik niet van plan ! », les Français, eux, plus courtois et plus fidèles à leur traditions millénaires d’hospitalité, ont aussitôt dit, par la bouche du très lamentable Ayrault (lequel n’a pas été seulement le très lamentable Premier-Ministre du très lamentable Président Hollande, mais est aujourd’hui le toujours très lamentable ministre des Affaires-Etrangères du de plus en plus très lamentable [jusqu’où n’ira-t-il pas ?] Président Hollande) : « Mais oui, bien sûr, chers amis, faites comme chez vous… » Et dimanche dernier, dans la bonne ville de Metz, on a pu voir, avec la bénédiction de nos lamentables dirigeants, se déverser impunément la belliqueuse propagande des islamistes turcs !
Ah, elle est belle la prétendue solidarité européenne que nos hypocrites dirigeants ont pourtant l’habitude d’invoquer à tout propos et de nous servir à toutes les sauces ! Et ce bon M. Ayrault que dit-il ? On l’a vu, ces temps-ci, partir courageusement en guerre contre Trump, qu’il ne craint pas de traiter, lui, d’affreux dictateur. Pourquoi cette sévérité et sous quel prétexte ? Eh bien, parce que le Président Trump, afin de mettre un terme à l’immigration illégale et de faire en sorte que le peuple américain reste le maître sur son sol, prétend construire un mur sur sa frontière avec le Mexique. Ce bon M. Ayrault, l’inénarrable M. Ayrault, si sévère avec le vilain Trump, ne paraît par contre guère gêné par les agissements, dans son pays et dans le nôtre, du gentil Erdogan. Et il se garde donc bien de lui adresser la plus légère remontrance !
Le message – hélas ! – que nos indignes dirigeants envoient aujourd’hui aux islamistes turcs et à ceux des autres pays musulmans, est un message de larbin, un message de soumission empressée. A ce propos, rappelons à ceux de nos concitoyens qui, ainsi que les autruches choisissant d’enfouir face au danger leur tête dans le sable, s’efforceraient encore de l’ignorer, que « soumission », c’est précisément la traduction en français du mot « islam » !
Heureusement, tous ces pitoyables guignols, les Hollande, les Cazeneuve, les Ayrault et Cie, n’ont plus très longtemps à sévir à la tête de notre pays et il est permis d’espérer que les électeurs français se montreront capables de faire le bon choix, nous évitant ainsi de tomber sous la coupe des divers avatars des sortants, que ceux-ci soient de tendance mélanchonienne, hamonienne ou, surtout, macronienne.
André Pouchet, le 13/03/17.
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