Le terme de race fut employé improprement pour désigner des groupes se différenciant par leur religion (la « race juive »), par leur nationalité (« race allemande », « race germanique »), notamment dans les discours nationalistes du XIXe siècle, ou encore par leur couleur de peau (« race blanche » : leucodermes, « race noire » : mélanodermes ou « race jaune » : xantodermes). De nos jours le terme « race » est l’objet de controverses fréquentes notamment liées aux différentes interprétations que fait l’homme de sa définition biologique pourtant précise… etc…. Wikipédia = 26 pages.
Un jour, l’un de mes enfants a poussé des cris d’Orfraie quand j’ai utilisé le mot « race » innocemment, au détour d’une conversation qui n’avait aucun enjeu idéologique. J’avais loupé une marche sur le contenu de son instruction au collège.
Heureusement, nous sommes sauvés, parce que ce mot hérétique, bientôt, nous ne l’entendrons plus car François Hollande, quand il sera Président de la République (ce qui à mon sens ne va pas manquer d’arriver) saisira je ne sais plus quelle instance, afin qu’il soit rayé de la Constitution.
Plus de mot, plus de théories plus ou moins fumeuses sur le sujet. Plus de haine, plus de rejet de la différence ou de l’inconnu. Peace and Love, bienvenue dans le monde des bisounours. On va tous s’accepter et s’aimer.
François Hollande se prend pour l’énième « messie » d’un monde nouveau. La preuve : quand il l’a annoncé, lui d’habitude si inexpressif avait le regard enfiévré, aussi habité qu’un Gandhi, qu’un Martin Luter King et qu’un Mandela, la stature en moins.
Je ne suis pas une experte en anthropologie, ni en biologie, ni en humanisme je l’avoue. Toujours dans Wikipédia (bible du pékin de base comme moi), « l’équipe de Luigi Luca Cavalli Sforza suggère que les homo sapiens se répartissent en neuf populations de base : africains, européens, nord-africains, asiatiques de l’est, amérindiens, peuple de l’arctique, aborigènes d’Australie, sud-est asiatique, île du pacifique. Ces nouvelles découvertes génétiques sont reprises à leur compte par les tenants du ‘racialisme’ »… etc….
A vrai dire c’était le socle de mon manque de culture sur le sujet et, je crois bien que d’après certains, le « racialisme » est l’antichambre du retour à la barbarie nazie.
François Hollande va sacrifier sur l’autel du politiquement correct le fond de commerce de la gauche.
Inutile que je me consacre à creuser le sujet pour savoir que j’étais sur le chemin de la perdition morale sans le savoir, puisque de toute façon François Hollande va balayer toutes ces considérations nauséabondes. Plus de race, plus de problèmes.
Ce qui est formidable par effet de domino, c’est qu’il ne sera plus nécessaire de subventionner grassement SOS Racisme, que le MRAP va calmer ses ardeurs et que le CRIF va nous lâcher. Plus de race, plus de racisme. Un mot qu’on raye du vocabulaire n’a plus de concept, ni d’interactions.
François Hollande va sacrifier sur l’autel du politiquement correct le fond de commerce de la gauche.
Les choses de la vie font que je vis en HLM, et que j’y ai élevé seule 2 garçons. Cette situation m’a permis de côtoyer des hommes différents (je commence mon apprentissage de la novlangue). Les copains de proximité de mes enfants ont donc des origines différentes et se soucient comme d’une guigne de ce genre de considérations, d’autant qu’ils ont un peu de mal avec l’école de la République. Ils seraient bien étonnés de ce qu’on essaye de leur faire porter et de quoi on va les délivrer.
Des blacks, des beurs, des arabes et des asiatiques, j’en connais, j’en fréquente et certains font partie de mes amis. Le rejet qu’ils peuvent susciter chez certains n’est pas en rapport avec la couleur de leur peau mais avec leur nombre, leur religion ou leurs coutumes, et aussi avec l’apétence de la gauche à vouloir les séduire pour les manipuler au nom des grands principes du multiculturalisme.
Il faut être sacrément niais et politiquement pervers pour penser que liquider un mot va résoudre tous les problèmes tournant autour de l’immigration, de la pauvreté, de la délinquance, du chômage, de l’éducation et des familles monoparentales.
François Hollande est bien le produit d’une société qui, ne sachant pas faire face aux problématiques qu’elle a induite, se sert de la misère sociale et de la détresse humaine en manipulant les esprits et en prenant ses concitoyens pour des attardés intellectuels et des handicapés du cœur.
On aime son prochain, son différent, son étranger et son inconnu parce qu’on l’a décidé. La vertu n’a pas grand-chose à voir avec les règles de la République de la Liberté, de l’Egalité et de la Fraternité, sinon ça ce saurait. Ce n’est pas en éradiquant le mot race du territoire français, ou en gravant des slogans dans le marbre, qu’on rendra les gens meilleurs. Par contre, on est sûr de les abrutir davantage.
L’humanisme de François Hollande me fait « gerber ». Il est ridicule, creux et dangereux parce qu’il n’est que l’expression d’une incapacité totale à apporter des solutions aux problèmes actuels et, qu’en contrepartie, il est une véritable imposture politique.
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