Pourquoi les jeunes Européens sont souvent plus «fragiles» dans une société comme la nôtre et comment y remédier ?

Il faudrait probablement un livre pour analyser la situation sociale des jeunes hommes européens et plus particulièrement la question de la fragilité d’une partie d’entre eux dans l’environnement violent de la société multiculturelle. Certes, il faut le rappeler, ce phénomène est encore minoritaire mais pourtant bien visible et suscite des réactions agacées, indignées mais, osons le dire, « impuissantes » ou incantatoires.

Il n’est donc peut-être pas inutile de tenter d’analyser rapidement ce phénomène et d’y apporter des réponses. Un article plutôt inhabituel pour moi mais qui m’est dicté par l’impression de n’avoir rien lu de clair et de pratique sur ce sujet.

Une fragilité physique et mentale en environnement  multiethnique

Tout d’abord, comment se manifeste cette fragilité ? Elle est à la fois physique mais aussi mentale (difficultés à faire face au conflit ou au recours à la force). Elle s’exprime justement dans les situations conflictuelles où l’affrontement physique avec des jeunes issus d’autres « populations » est imminent. « Adversaires » d’autant plus belliqueux que les jeunes hommes européens ne savent pas l’être assez. Au-delà des réactions de moquerie que ce comportement peut engendrer, elle est problématique pour l’idée qu’un jeune Européen se fera de lui-même (complexes et refoulements) et néfaste à sa construction, comme homme, puis, ultérieurement, comme père ou comme membre d’une communauté de destin. Il y aurait des livres à écrire pour analyser les impacts « idéologiques » de ces frustrations.

Peut-être n’est-il pas inutile de rappeler que cette fragilité est toute relative et se perçoit principalement en environnement multiethnique. En clair, du fait des causes de ce problème de « fragilité », nous verrons qu’il est perceptible surtout dans la confrontation relationnelle avec d’autres groupes de population et pas n’importe lesquels. Ce paramètre n’est pas, lui non plus, sans impact sur la façon quasi pathologique dont les questions d’immigration sont traitées dans l’espace social et politique lorsqu’il s’agit de certaines populations.

Pour faire simple, je pense qu’il existe quatre grands facteurs qui peuvent expliquer la « fragilité » de nombreux jeunes Européens et leur « vulnérabilité » dans les environnements multi-agressifs dans lesquels ils sont plongés :

1. Le premier facteur relève de mauvaises pratiques dans la construction identitaire de l’enfant ;

2. Le deuxième d’une influence trop incapacitante (castratrice même) des pratiques pédagogiques qui dévalorisent le conflit, la bagarre ou prétendent obliger l’enfant à s’en remettre toujours à quelqu’un d’autre (les institutions notamment) pour le protéger ;

3. Le troisième point relève d’un choix d’hygiène de vie (sport, alimentation et bonnes pratiques qui sont importantes à l’heure des pollutions agro-chimiques systématiques) ;

4. Et enfin, le dernier facteur est une qualité que les spécialistes nomment « néoténie » ou persistance juvénile, qui est liée à notre biologie. Elle présente de nombreux inconvénients dans un contexte social multiethnique et multiculturel, mais est, à tout prendre, une qualité dont nous pouvons nous féliciter et dont il faut compenser les effets par les trois catégories de solutions précédentes. Mais reprenons.

Une mauvaise construction identitaire

Première cause de fragilité : l’isolement. Même lorsqu’il ne pèse pas dans le cas d’un conflit entre deux individus, la crainte de devoir faire face au grand frère, aux copains, à la famille, etc. de son adversaire pèse dans le rapport de forces. Les jeunes Européens sont fréquemment isolés et l’isolement est la première des faiblesses. Les enfants privés de construction identitaire saine sont et resteront seuls. Isolés de tout groupe, famille, etc., quand survient le conflit, ils sont souvent en position de faiblesse face à de petits groupes soudés par toutes les formes d’appartenance (origine, famille, couleur de peau, cultures, religions, marques, etc.) et parfois par des groupes soudés par plusieurs de ces catégories simultanément (africains ET musulmans ET fans de RnB par exemple). Cet isolement est principalement lié à un déficit d’identité.

La construction identitaire d’un jeune garçon repose sur trois étapes principales. Ces trois étapes sont essentielles à sa formation.

Le sexe : Dans la construction de l’identité d’un enfant, le premier étage est se reconnaître comme garçon. Vous avez tous entendu ces phrases infantiles mais qui font partie de ce processus de construction : « Les filles, elles sont tartes » ou « Les garçons contre les filles ». Il faut respecter toutes les phases qui permettent à un jeune garçon de se reconnaître comme mâle dans un monde à deux catégories. Cette première phase est indispensable aux deux étapes suivantes. À rebours des théories du genre, permettez ses manifestations d’affirmations enfantines et renforcez-les si vous le jugez utile, sans tomber dans l’excès et l’obsession. Permettez-lui de bien marquer son appartenance de mâle en lui proposant des activités spécifiques, des devoirs spécifiques, des droits spécifiques (couleurs, rites, tâches, équipes, vocabulaire, etc.).

La famille : Le deuxième étage de la construction de son identité sera la famille. Là aussi, cultiver le respect de la famille et, de fait, de l’ascendance, par le respect des aînés et mémoire des ancêtres, sans idolâtrie, mais sérieusement (ne pas rire de tout) et lui apprendre à la respecter (sans avoir à se justifier : « c’est ainsi et pas autrement ») dans son comportement en famille comme dans la vie sociale à l’extérieur (défendre sa petite sœur bec et ongles face à une agression extérieure, ne jamais accepter les insultes sur sa famille ou sur lui-même, défendre son nom de famille, etc.). Lui apprendre dès 5 ans qu’il y a la famille et le monde autour, pas moins. C’est par cet étage de la construction identitaire familiale que l’enfant intègre des notions indispensables à sa formation : respect des anciens, valeur de l’expérience, communauté et filiation, solidarité et protection des siens envers et contre tout.

Si en complément, vous lui apprenez à partir de 9/10 ans à mieux comprendre comment fonctionnent les groupes, vous lui permettrez de mieux s’y adapter (le groupe se forme dans la construction de l’adversaire, le groupe est un espace de partage et de solidarité, le groupe a besoin de marqueurs visibles, le groupe a souvent un chef, etc.).

Le peuple : Enfin, le troisième étage de la construction de soi sera, plus tard, la reconnaissance de son identité de substance et de culture, en clair, son appartenance à un peuple. Cette partie de votre éducation le rendra fier d’être l’héritier de populations qui ont pris une part sans égale à la construction de la civilisation, de l’art, de la pensée, des sciences et de toutes les formes du génie humain. Si vous lui apprenez, il voudra, lui aussi, être un Européen, un Français, le défendre et surtout, plus important encore, l’incarner dans sa vie. Non pas dans la simple répétition ou le fétichisme de l’ancien mais dans l’innovation, la créativité, la maîtrise. Mais c’est là une autre histoire…

Cette dernière phase sera la plus longue et un jeune garçon élevé dans la fierté de son peuple et de sa lignée, par l’exemple des héros et l’histoire des souffrances et des grandeurs de son peuple, poursuivra par lui-même ce travail et l’enseignera à ses propres enfants.

C’est en respectant et en instruisant correctement ces trois phases de développement de l’identité du jeune garçon qu’une construction identitaire saine pourra s’effectuer.

2. La culture de la négociation et de la norme

On apprend tôt aux enfants à « aller voir la maîtresse » lorsqu’ils sont victimes de coups ou d’agressions, pas assez à se défendre eux-mêmes ou, au minimum, à faire face à une situation de conflit. Pas intellectuellement, mais physiquement, avec leurs instincts. Le courage n’est pas une construction intellectuelle et ne se forge pas avec des mots mais avec l’expérience directe, physique, instinctive de la vie, des difficultés et de la souffrance physique. La culture des normes et de la résolution pacifique du conflit, voire du conflit comme « échec », est une tendance lourde et particulièrement pernicieuse dans nos sociétés, en particulier pour les instincts virils. Ce travail de formatage des institutions publiques, qui invite les enfants et les citoyens à s’en remettre à l’institution dans la gestion des conflits tout en sachant parfaitement que ces institutions ne remplissent pas ce rôle et ne le pourront jamais, est une catastrophe sur le plan éducatif et ses impacts sur la population autochtone particulièrement lourds. La prépondérance des valeurs maternelles qui doivent savoir progressivement se placer en retrait à partir de quatre ou cinq ans dans l’éducation du jeune garçon et le manque de présence des valeurs de pères viennent renforcer à chaque instant ces tendances.

La culture de l’honneur individuel et familial doit précéder la culture de la norme sociale de la collectivité politique. Les instincts de défense ne doivent pas être inhibés par un matraquage moral maternant ou par une culture de la légitimité supposée des corps de l’État dans l’exercice de la violence légitime. Et ce pour une raison simple : il n’assure pas correctement cette mission et ne l’assurera jamais. Le respect des règles deviendra plus tard un prétexte à son manque d’esprit de défense, d’initiative, de révolte. Loin de toute culture suprémaciste (« nous sommes les meilleurs ») aux effets accablants lorsqu’on ne domine pas un rapport de forces, apprenez-lui aussi à perdre et donnez-lui l’envie de recommencer et de gagner. Faites comprendre à votre garçon que ce qui est honteux ce n’est pas de perdre une bataille, un moment de conflit, mais de s’y dérober par lâcheté. Que perdre c’est parfois triste mais c’est honorable, en tout cas plus que de se soumettre. Revaloriser et soutenir son enfant, y compris dans ses manifestations d’agressivité (parfois inadéquates), c’est légitimer son agressivité naturelle et l’aider à gérer le conflit par ses propres moyens. Ne pas lui apprendre à chercher le soutien des adultes et de l’institution, qui dans l’immense majorité des cas ne le protégera pas lorsqu’il en aura besoin. Cet aspect de l’éducation des jeunes garçons est fondamental.

Quelques exemples pratiques ? Ne relevez pas un enfant en bas âge lorsqu’il tombe mais encouragez-le à se relever seul jusqu’à ce qu’il réussisse et félicitez-le lorsque c’est fait, par des mots ou un geste de tendresse. Ne grondez pas votre enfant s’il manifeste de l’agressivité ou de la violence raisonnable dans une relation avec d’autres enfants, n’intervenez que s’il y a un réel risque et de façon non morale mais disciplinaire. Apprenez, certes, à votre enfant l’existence des normes collectives mais sans jamais oublier de lui rappeler la première de toutes les normes : la survie et la capacité de se faire respecter et de se défendre. Valorisez cela à chaque fois que nécessaire.

La capacité d’un garçon à exprimer ses préférences, à exprimer son agressivité, à régler les conflits par lui-même, sans chercher un appui, est une condition indispensable à sa construction virile. L’en priver c’est l’exposer, l’affaiblir, le mettre en danger. Si vous espérez un jour pouvoir compter sur son aide et sa force, c’est donc vous mettre en danger, vous aussi.

3. Les causes sanitaires

Le changement de mode de vie des trois dernières générations en Europe, sur le plan alimentaire notamment, a profondément bouleversé les métabolismes pour des raisons en partie sanitaires (généralisation des perturbateurs endocriniens à corréler avec la baisse de fécondité et l’augmentation des cancers et malformations génitales masculines). Soyez attentifs à l’alimentation de vos enfants et à leurs contacts répétés avec les perturbateurs endocriniens contenus dans les aliments conditionnés en boîte, aux contacts avec toutes formes de plastiques et choisissez des vêtements adaptés, plutôt amples. Pour les bébés, proscrivez les jouets et tétines en plastique, privilégiez les cuillères en bois simple. Ne donnez pas de petits pots pour bébé mais des aliments que vous préparerez vous-même, si possible biologiques ou issus d’un potager non traité aux pesticides, herbicides et autres intrants chimiques toxiques. Certes, cette préparation demande du temps quotidien mais les conséquences sont autrement importantes… Je ne peux détailler sur cette question, il me faudrait un livre entier.

Les pratiques sportives sont aussi essentielles. Je n’évoquerai même pas la majorité des garçons qui n’ont presque aucune activité sportive (une catastrophe sanitaire) alors qu’ils passent 6 à 7 heures par jour assis sur une chaise en pleine période de développement, puis le reste de la journée devant la télévision ou l’ordinateur. N’espérez pas avoir des enfants sains avec ce régime de vie. Ils seront des cibles et, consciemment ou non, se retrancheront de la vie réelle pour fuir des rapports de force auxquels ils ne sont pas préparés. Pour vos garçons, privilégiez dès 6 ans des activités de contact (rugby, etc.) et, d’une façon générale, le contact direct avec la difficulté, la nature, le froid, le chaud, le piquant, aussi souvent que possible. Non dans une perspective de souffrance, et en songeant toujours que vous devez valoriser sans le plaindre ses échecs et ses bosses.

4. La néoténie européenne

La néoténie, ou juvénilité persistante des Européens, est un trait caractéristique qui n’empêche pas une maturation finale équivalente en virilité mais la diffère. Qu’est-ce que cela veut dire ? Simplement qu’aux mêmes âges, nous, Européens, sommes plus jeunes. Exemple : l’âge de la puberté est sensiblement plus précoce chez les Subsahariens que chez les Européens. Ceci affecte la croissance et la maturité musculaire. En clair, un Européen de 14 ans sera statistiquement moins avancé dans sa puberté (et donc sa taille, son développement musculaire, son agressivité, etc.) qu’un Subsaharien du même âge : un inconvénient, mais un avantage sur d’autres points. Si notre maturité est plus tardive, notre phase de maturation est plus longue…

La juvénilité est un inconvénient face à des brutes précoces physiquement mais elle constitue un avantage réel et en tout cas une réalité avec laquelle il faut compter lorsqu’il s’agit de vérifier les caractéristiques de l’adulte abouti et finalement formé.

Afin de compenser cette particularité (dont il existe, bien sûr, des exceptions), les activités viriles et les pratiques sanitaires adéquates, comme la construction identitaire correctement effectuée, suffisent largement. Ne vous étonnez pas de faire fréquemment ce constat. Les Européens sont plus jeunes, plus souples, plus ouverts et curieux et leur période de maturation est significativement plus longue que celles d’autres populations, en particulier des populations subsahariennes. Les populations arabo-berbères ont des caractéristiques proches des nôtres de ce point de vue, mais elles sont compensées chez elles par une construction identitaire plus traditionnelle (sexe, famille, peuple, cf. 1.)

Conclusion

J’ai cherché à aborder de façon simple et pédagogique les clés d’une réforme de nos pratiques éducatives (au sens large de ce mot) pour une adaptation de nos jeunes garçons aux contraintes de la société absurde et violente à laquelle ils seront confrontés. Chercher à les soustraire à cette société et à ses inévitables pathologies sociales caractéristiques des belles nations « arc-en-ciel » ne les préparait évidemment pas à tout contact « accidentel » que l’on sait inévitable dans les années à venir.

Les quatre points abordés sont les points clés. J’aurais pu aborder la question des représentations familiales du père, l’absurdité des comportements violents pour les introvertis intelligents, la division des tâches dans le couple et le fardeau d’une génération qui a dû reconstruire ses repères après la fracture (le gouffre) de la génération soixante-huit, la culpabilisation ethno-masochiste et ce qu’elle fabrique parfois en retenue physique et encore bien d’autres choses. Ce rapide exposé repose sur des études scientifiques, des travaux multiples de spécialistes et, en complément, sur mon expérience des hommes et des garçons comme père de famille. J’espère qu’elle sera utile et permettra de sortir de façon pratique des jérémiades impuissantes lorsque ces questions sont abordées. J’y reviendrai si le sujet intéresse.

> Laurent Ozon est un chef d’entreprise français, intellectuel écologiste et homme politique localiste. Il anime le site localisme.fr et collabore à la Fondation Polémia.

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79 Comments

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  • monhugo , 13 octobre 2013 @ 23 h 13 min

    “Tu seras un homme, mon fils”. Bien sûr. Les relativistes au pouvoir préfèrent : “Tu seras une femme, mon fils”. Mais si le second est à bannir, le premier est à manier avec précaution(s). Comme tous les “modèles” éducatifs fondés sur les préjugés.
    Le genre humain étant fait d’hommes comme de femmes, les familles sont composées de garçons, mais aussi de filles. Ne pas oublier ces dernières. Ne pas les cantonner dans un rôle traditionnel, “féminisé”. Ne pas pousser les garçons dans le “viril” à tout prix. Il est tout aussi ridicule et néfaste de vouloir mettre en pratique les “gender studies”, la nouvelle marotte à la mode (gaucho/bobo/écolo) que de retourner aux stéréotypes, car à trop séparer les rôles dans la société, on en était arrivé à machisme contre “féminisme”. Un bon éducateur doit tout proposer aux “éduqués”, qui choisissent. Pour ma part, je n’ai jamais apprécié les poupées (mais n’aimais pas non plus les jouets dits de “garçons”). J’ai su lire à 4 ans, et réclamais des livres avec énergie dès cet âge tendre. On ne m’a jamais rien imposé au niveau des activités de “loisir” – mon père (qui m’a élevée à partir de mes 6 ans, ma mère ayant choisi de reprendre sa liberté, sans moi), musicien classique de profession, voyant mon peu de goût pour le solfège, n’a pas insisté. Et ce n’est qu’un exemple. Trop de parents reportent sur leurs enfants leurs aspirations, leurs goûts à eux. Ce n’est pas une question de sexe, de déterminisme à cet égard. Si une fille veut pratiquer des sports “virils”, sera-t-elle “virilisée” ? Les “bons” parents doivent-ils combattre cette inclination, et la “recadrer” du côté de la danse classique, par exemple ? La réciproque valant pour les garçons, bien sûr. Vouloir tout ramener au sexe (donc aussi aux déterminismes “sexualisés”) est un vilain travers. C’est justement celui des relativistes et autres homosexualistes. Faisons autrement !

  • patrhaut , 13 octobre 2013 @ 23 h 36 min

    Moi je (“Pour ma part…”) : no comment !
    A part que ça n’intéresse personne et qu’un cas particulier n’a jamais fait une généralité, d’autant qu’il serait étonnant que ce cas soit exemplaire…

  • Marie , 13 octobre 2013 @ 23 h 44 min

    Je doute que ceux qui les tabassent soient plus virils. Ce sont des hyènes qui rôdent en meute, c’est tout. Nos enfants sont victimes, et à 10 contre 1 c’est dur. Parfois, il y a des couteaux. Regardez la jeune Anne-Lorraine Schmitt. Ce que je voulais dire c’est que face aux agressions racistes, je me vois mal reprocher aux jeunes tabassés quoi que ce soit. Ce n’est pas de leur faute du tout, tout est de la faute de l’agresseur.

  • Marie , 13 octobre 2013 @ 23 h 54 min

    Merci JohnDeuf, j’ai fait un commentaire allant dans votre sens. Oui nos jeunes sont plus virils, plus forts et plus courageux, que ceux qui les agressent, lâchement.

  • Magali , 14 octobre 2013 @ 0 h 16 min

    J’adhère totalement! Merci pour cet article, c’est comme si j’avais attendu de lire ces mots plein de bons sens depuis des années! Mon fils de sept ans est en plein dans sa phase “les filles c’est nul”. Je pense que les stéréotypes sexués -que les adeptes de la théorie du genre voudrait tant éliminer- sont une préparation naturelle aux rôles spécifiques qui nous attendent à l’âge adulte. Il ne s’agit pas de faire de tous les garçons des gros durs et des filles des princesses, mais plutôt de retrouver un plus juste milieu pour que jamais les hommes ne soient des femmes (ou même des mamans) comme les autres. Pour les petits rêveurs pas trop sportifs : les filles aiment aussi beaucoup les gros cerveaux…
    Embrigadée par l’idéologie bien pensante, j’avais dans un premier temps appris à mes enfants à ne pas répliquer en cas d’agression, à aller demander l’aide des adultes, j’en suis vite revenue, pour mes filles aussi. Maintenant c’est cherche d’abord à te défendre seul(e), si c’est trop difficile va chercher de l’aide ailleurs. Les grandes sœurs peuvent aussi défendre leur petit frère, à charge de revanche plus tard;).
    J’ai l’impression qu’on a poussé les hommes à avoir honte d’être ce qu’ils sont, un peu comme tous les “méchants” qui pensent à droite. En ce qui concerne les enfants et la paternité, vous êtes vraiment les dindons de la farce : aucune voix au chapitre en cas d’IVG ou d’abandon, mais traînés en justice pour assumer financièrement un enfant non désiré…
    En tant que maman au foyer (par choix et conviction, et merci à mon homme de subvenir à tous nos besoins), je suis souvent regardée avec pitié et condescendance : tu ne t’ennuies pas? Tu crois que c’est une bonne image de la femme pour tes enfants? Mais tu vas retravailler un jour? Je ne comprends pas comment notre société peut juger favorablement un femme qui travaille en s’occupant les enfants des autres et négativement un maman qui s’occupe de l’éducation de ses propres enfants. Comme d’autres commentateurs de NDF j’attends avec impatience l’article miroir sur les jeunes européennes.

  • isaure , 14 octobre 2013 @ 1 h 08 min

    Colin 33, nous avons eu le même parcours avec nos enfants . Sport, musique…….nos enfants nous aiment et sont reconnaissants de ce que nous leur avons apporté .

    Je tremble pour cette génération avec ce qui se met en place
    Il y aura de sérieux problèmes mentaux, un vrai marasme. Les parents doivent s’ impliquer et être au fait de ce qui se fera dans la classe de leur enfant.. ou retirer leurs enfants et avoir la possibilité de les mettre dans une structure choisie…..

  • Auditeur Libre , 14 octobre 2013 @ 2 h 43 min

    1° ” le nombre des bachelières des années 20 à 40, comme vous dites ? Il est ridiculement minable!” : il est exact que je n’ai pas compulsé de données historiques validées et incontestées. Pensez toutefois au nombre important d’institutrices d’écoles de filles, dans le cadre de la scolarité obligatoire jusqu’à 14 ans, dans un pays de 40 millions d’habitants : maîtresses d’écoles toutes bachelières. Petit à petit les EPS et lycées de jeunes filles se développèrent avec un professorat féminin et pour former des diplômées professionnelles à quasi-bac et déjà de plus en plus d’avocates, de sages-femmes, etc… Ce serait à vérifier mais mon expression était prudente tandis que votre “ridiculement minable” est péremptoire et fragile (et je vous épargne les considérations sur vous).

    2° “se contredire que d’affirmer ça puisque les filles, et à fortiori les femmes, ne pouvaient sortir de chez elles, étudier, et subissaient la loi du père et de l’homme. C’est vous qui l’avez écrit !” : relisez et sauf mauvaise foi vous vérifierez que je n’ai jamais dit qu’il y avait interdiction de sortir et étudier. En sympathie avec Gisèle j’ai rappelé que le mari et/ou le père pouvaient exercer légalement ce qui constitue à présent un intolérable abus d’autorité … sauf emblématiquement pour les Talibans …

    Alors entre un post-féminisme devenu hystérocratie déraisonnable et la position masculiniste réactionnelle qui vous échauffe, il y a place pour un constat nuancé, lucide et dépassionné.
    Je souhaite vous y retrouver bientôt avec Gisèle entre autres…

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