L’institut Gallup a voulu savoir où vivaient ceux qui se déclarent “conservateurs”. La réponse est : au centre mais surtout, au sud-est des Etats-Unis.
Le Mississippi est le seul Etat où plus de la majorité de la population se définit politiquement comme “conservative” (50,5%). L’Idaho (48,5%), l’Alabama (48,3%), le Wyoming (47,4%), l’Utah (47,3%), le Dakota du Sud (46,9%), la Louisiane (46,8%), le Dakota du Nord (46,7%), la Caroline du Sud (45,8%), l’Arkansas (45%), l’Oklahoma (44,9%), le Texas (44,2%) ou encore le Tennessee (43,6%) restent des fiefs conservateurs (revendiqués). Au niveau national, 39,8% des Américains se déclaraient conservateurs en 2010 contre 38,8% en 2009 et 38,5% en 2008. Il faut croire que la guerre culturelle n’est pas trop mal menée par la droite américaine !
A l’inverse, selon l’enquête publiée le 25 février 2011, les Etats les moins conservateurs sont Hawaï (27,9%), le Massachusetts (29,9%), le Rhode Island (29,9%), New York (30,6%) et le Vermont (30,7%). Le district de Columbia (qui n’est pas un Etat) ne compte que 18,1% de conservateurs autoproclamés (les lobbyistes de droite présents sur place ?). C’est là qu’on y trouve le plus de liberals (= étatistes, progressistes et préférant l’égalité à la liberté) : 41,1% ! Il n’y a qu’à D.C. que les conservateurs sont moins nombreux que leurs opposants. Par exemple, dans le Vermont, la part de la population se déclarant “conservative” (30,7%) est plus élevée que celle s’affirmant “liberal” (30,5%)… Les liberals, justement, n’ont pas le vent en poupe : à l’échelle nationale, ils ne représentaient en 2010 que 20,3% de la population contre 20,7% en 2009 et 21,9% en 2008.
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