Il y a quelques jours, nous apprenions la mort de David Edward Jenkins, prélat anglican britannique, qui fut évêque de Durham de 1984 à 1994. Celui-ci était bien connu des médias pour avoir professé des enseignements disons… « sortant de l’ordinaire ».
En 1985, alors qu’il participait à une émission de télévision sur la place des miracles dans la doctrine chrétienne, Jenkins y exposa ses propres croyances. Il y balaya d’abord la doctrine de la conception virginale qu’il considérait comme une doctrine païenne et misogyne. Il critiqua ensuite la définition de Jésus comme Sauveur de l’humanité, qu’il considérait comme un simple mythe, tout comme le chant des anges ou les rois mages. Enfin, il considérait que le christianisme n’est pas la seule révélation divine, que toutes les religions amènent à Dieu et que les découvertes scientifiques sont supérieures aux croyances religieuses.
Dès 1985, la presse populaire, en particulier le Daily Mail, s’était emparés de ces déclarations. Quelques semaines après sa consécration épiscopale, la foudre tomba sur la cathédrale d’York. La presse fit alors le lien entre ces deux évènements, et en profita pour dénoncer l’infestation de la hiérarchie anglicane par l’athéisme. Ce ne sont pas les prêtres et évêques qui ont récemment rejoint l’Église catholique qui diront le contraire !
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