Dans Minute de mercredi, Nadine Morano “appelle tous les électeurs – dont ceux du FN – à se reporter sur [sa] candidature et sans état d’âme, car il en va de l’avenir de la France”. La députée UMP sortante de la 5e circonscription de Meurthe-et-Moselle compare la situation du second tour des élections législatives au “second tour de la présidentielle où l’ensemble des patriotes devaient voter pour la droite”.
Le programme socialiste ? “Dangereux et insoutenable pour la France”
“Je constate que le parti socialiste n’a aucun scrupule à s’allier avec l’extrême-gauche et à fermer les yeux sur certaines de leurs idées comme la légalisation du cannabis, le soutien de M. Mélenchon à la dictature cubaine ou à une certaine part d’ombre de leur histoire” regrette-t-elle avant de se définir comme “gaulliste et patriote” : “Je ne partage pas l’idéologie socialiste, je n’appelle donc pas à voter pour eux” ou pour “un programme politique (…) dangereux et insoutenable pour la France”. Pour autant, elle reconnaît “de nombreux points de désaccord avec le Front national, notamment sur les questions économiques, voire de société”.
“À ce que je sache, le Front national n’est pas interdit par la République”
Pour Nadine Morano, Marine Le Pen est une interlocutrice comme une autre. “Si Marine Le Pen n’était pas un interlocuteur, elle ne serait pas invitée à débattre sur les plateaux de télévision”, justifie-t-elle. “J’ai moi-même débattu plusieurs fois face à elle. À ce que je sache, le Front national n’est pas interdit par la République”. Et l’ancienne ministre de prôner “un rassemblement le plus large de la droite et du centre” pour “faire gagner la France”.
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