Le verdict est tombé ! Selon Reporters Sans Frontières, la France arrive en 39e position au classement mondial de la liberté de la presse. Devant, il est vrai, la Grande Bretagne et les Etats-Unis où le président Trump doit faire face à une véritable cabale médiatique. Mais derrière et loin derrière des pays comme le Surinam ou l’Uruguay. Dans cette liste qui recense 180 pays, les quatre meilleurs de la classe sont les trois royautés scandinaves et la Finlande et c’est naturellement la Corée du Nord que RSF a coiffé du bonnet d’âne.
Ainsi le pays supposé être celui des droits de l’homme et de la liberté n’est plus que l’ombre de lui-même depuis que les socialistes et certains gouvernements dits de droite ont sévèrement alourdi la loi du 29 juillet 1881, avec les lois Pleven, Gayssot, Lellouche et Perben. Et la loi que semble nous concocter Emmanuel Macron et qui sera évidemment massivement voté par ses soldats LREM ne va pas arranger la situation des journalistes qui ont l’honneur d’écrire pour Bvoltaire ou pour d’autres sites où ils peuvent librement s’exprimer et révéler l’information effacée par les médias bâillonnés par des subventions, des lobbies, des ou tout simplement par des écoles de journalisme qui diplôment des étudiants à 95% de gauche quand ce n’est pas 100% comme ce fut le cas au Centre de Formation des Journalistes.
La liberté de la presse en France souffre aussi et peut-être même surtout de l’auto-censure. Par peur de se voir traîner devant la XVIIe Chambre, par peur de se voir virer pour mal-pensance ou tout simplement de par leur culture et leur lecture orientée dans une unique direction. La France a le privilège de posséder le plus grand nombre de journalistes formatés par la bien-pensance… après la Russie, la Chine et autres pays peu libéraux.
Pensez que L’Humanité, par exemple, a touché en 2013 près de 7 millions, Le Figaro et Le Monde 16 millions, La Croix 10 millions alors que le journal Présent ne s’est vu offrir qu’un modeste chèque de 384 000 euros… Comment voulez-vous que ces journaux n’imposent pas une politique favorable au gouvernement en place, par simple reconnaissance du ventre !
Mais ce n’est pas assez pour M. Macron. Il faut à tout prix imposer une certaine censure imposée par une loi déguisée qui devra lutter contre les « fake-news » que Macron considère comme une arme de déstabilisation massive. En oubliant que le premier fabricant de ces fake-news sont son gouvernement et les médias qui le soutiennent. Les récents exemples sont multiples, et sont souvent le fait de rendre inaudible une information qui pourrait gêner, comme par exemple la manifestation anti-avortement, le brillant discours de Trump devant le Congrès, la Syrie, Calais et toute sorte de manipulation de l’opinion. Sans oublier l’effarante complicité du pouvoir et de la presse dans l’affaire Théo dans laquelle s’est personnellement impliquée notre président de la République qui n’a d’ailleurs à ce jour, offert aucune espèce d’excuse.
Le dernier exemple nous arrive via la candidate voilée aux faux yeux bleus (elle aurait des lentilles de couleur pour faire encore plus convertie !) de “The Voice” est détonnant. Il aura fallu que des vrais journalistes comme Yvan Rioufol ou ceux de la réinfosphère dont ce blog fait partie, pour convaincre la jeune et jolie Mennel Itbissem de renoncer à sa probable victoire en démissionnant.
Mais que de tweets malveillants, que de haine déversée contre tous ceux qui refusent de considérer une discrète croix bien chrétienne l’équivalent d’un foulard, d’un hijab ou d’un bonnet mahométan qui sont, eux, visibles à des kilomètres et n’ont, quoiqu’en dise les Clément Viktorovitch ou autre Claude Askolovich, ne sont qu’un drapeau islamiste dissimulé. Une expression politique hypocrite directement inspirée par la Taqqya.
Floris de Bonneville
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