Nous apprenons ces derniers jours que trois « écologistes » entrent au gouvernement. Malheureusement, il y a bien longtemps qu’en France les écologistes n’en n’ont que le nom et qu’ils sont en réalité les propagandistes d’une idéologie gauchiste qui n’a plus rien à voir avec le conservationnisme initial… Et si un retour à la royauté légitime était le seul recours à la crise écologique qui en est déjà à ses prémices ?
Alors qu’en plein milieu de son pontificat le pape Benoît XVI qualifiait la destruction de la Création comme un péché grave, le pape François affirmait il y a peu : « Dieu pardonne toujours, les Hommes parfois mais la nature jamais ».
Alors, qu’attend-on ? Qu’attendent nos dirigeants ? Qu’il soit trop tard ?!
L’écologie n’est pas une idéologie ; elle n’est ni de droite, ni de gauche, mais au-dessus des partis et des tendances politiques. C’est une valeur qui ne peut être comprise des êtres partisans et nihilistes qui ne pensent qu’à l’instant présent, dans un seul but égoïste et électoraliste.
Pourquoi se soucier des générations futures lorsque le seul but des politiciens est d’être élu ou réélu quelques années plus tard ? En effet, l’écologie n’a de sens que sur le long terme. Agir pour des résultats qui n’apparaîtront que dans un avenir lointain n’est pas du sort de la présidence quinquennale…
De toute façon, lorsque les catastrophes naturelles seront notre quotidien et que nos petits-enfants nous demanderont ce qu’était un panda, qui accusera les dirigeants qui n’ont pas agi ? Personne ! Tous sont responsables et pourtant aucun ne l’est assez pour être considéré comme tel… Ils sont trop éphémères.
Il est temps qu’un dirigeant soucieux du futur et du bien commun prenne le problème en main. Et qui de plus concerné par l’avenir qu’un roi rassembleur qui règne à vie, pour ne laisser son trône qu’à ses héritiers ?
Et puis, le prince Louis de Bourbon lui-même n’affirmait-il pas en juin dernier : « Dès que l’on se détourne du Bien commun et des devoirs que chacun a vis-à-vis de ses prochains et des générations futures, la société tombe dans tous les pièges et les excès. Telle est la rançon des époques qui perdent le sens des valeurs. »
Marc Auchenne
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