Quand les «cathophobes» chassent en meute

Quand les « cathophobes » se déchaînent, c’est pas toujours joli-joli ! Quand les « cathophobes » constatent horrifiés qu’il y a encore en France des centaines de milliers de citoyens qui, passant outre les oukases de la pensée unique, de la bien-pensance prétendument progressiste, osent descendre tranquillement dans la rue pour proclamer sereinement leur attachement à la famille traditionnelle et à la procréation naturelle, ils s’étranglent de rage, ils ne parviennent plus à se contenir et se lâchent, ils se mettent à éructer contre ceux-ci des anathèmes aussi impitoyables que virulents. Balançant entre la tentation de nous psychiatriser (nous serions tous des refoulés pervers, conditionnés par notre éducation rétrograde et arcboutés sur des principes moyenâgeux) et celle de nous criminaliser (nous serions non seulement des racistes et des « homophobes » impénitents mais aussi des ennemis de la démocratie, des comploteurs sournois qui mettent en danger la République), ils s’affolent, perdent les pédales et leurs discours s’emballent, s’enfoncent sans retenue dans une exagération et un ridicule des plus grotesques.

J’imagine que ce phénomène est aujourd’hui plus ou moins général et qu’il n’y a pas qu’à l’Ile de la Réunion (cette terre pourtant très chrétienne où les églises sont très nombreuses et sont pleines chaque dimanche de fidèles très fervents) que l’on assiste à cette libération de la parole « cathophobe ». Récemment un des deux quotidiens de notre île, celui qui a précisément pour titre Le Quotidien, a trouvé moyen de publier le même jour, le 7 février, deux courriers extrêmement orduriers contre nos manifestations parisienne et lyonnaise, le 9 ce journal remettait ça avec une autre contribution malhonnête venue cette fois-ci non plus de soi-disant « libres-penseurs » mais d’un « chrétien progressiste », se voulant de plus esprit primesautier et grand humoriste. Celui-ci a benoitement proclamé que ceux qui n’approuvent pas qu’un enfant pût avoir deux mamans grâce à la PMA pour lesbiennes ne sont pas de vrais catholiques mais des « braillards dominicaux », des« intégristes » et des « obscurantistes » que, charitablement, il invite à « retourner », non pas au Moyen-âge, mais carrément aux « cavernes » !

Et c’est impunément que se déroule ce consternant festival de mauvaise foi et de bêtise satisfaite, sans que jamais il soit permis, à moi ou à quiconque, d’apporter par le moyen de la presse, à ces calomniateurs sans vergogne, une réplique, un peu consistante et argumentée, à leurs méchantes billevesées. Mais je crois qu’il est préférable de laisser le lecteur juge de la vilenie de ces gens-là, de la bassesse de leurs fallacieux arguments et de la grossièreté de leur style épouvantable, en mettant directement à sa disposition leur sale prose, avant que de me permettre de lui livrer ma tentative jusqu’ici inaboutie pour les contrer et publiquement les confondre.

07/02/14 – 04h10 – Lambi

Moyen-âge, le retour

Ils sont venus d’un peu partout, principalement avec des bus affrétés par des paroisses, des familles hyper-catholiques, persuadées que notre civilisation, aux origines diverses depuis plus de 2000 ans, serait en danger. Contre le mariage pour tous et la liberté de s’aimer lorsque l’on est de même sexe, contre l’IVG et la liberté de choix de la femme d’avoir ou non un enfant, contre les cours scolaires présentant la nécessaire égalité de l’homme et de la femme pour plus de liberté dans la société, ces personnes de bonne famille s’aventurent depuis quelque temps sur le chemin de la manifestation. Fortement conditionnées par une éducation religieuse, avec femmes et enfants, elles n’hésitent pas à venir crier leur haine des homosexuels, leur haine des femmes qui se font avortées et de leur médecins, leur haine de l’école laïque et républicaine et de leurs enseignants, et enfin, la haine de ce gouvernement de gauche et de certains ministres colorés qui promulguent des lois qu’elles jugent « diaboliques ».

Le Moyen-âge est donc de retour : la liberté de conscience, la liberté corporelle, la liberté amoureuse, la liberté sexuelle entre adultes, la liberté de croyance et la libre-pensée, toutes ces libertés ne sont en aucune façon des conquêtes sociales mais des déviances malfaisantes. Celles-ci chercheraient à contrebalancer, voire renier des siècles d’assujettissement aux paroles soi-disant divines, aux épîtres, chapitres (nommés ailleurs versets) qui ne sont que des écrits de prêtres au service d’un pouvoir pontifical.

Le conservatisme est plus que jamais à l’ordre du jour dans un monde en crise : peur du lendemain, peur pour le devenir de ses enfants, peur de l’autre, peur de l’étranger… Il s’agit de s’accrocher à un monde antérieur, dépassé, du passé, où la vie en société obéissait à des dogmes ecclésiastiques. Ces doctrines d’un autre temps sont malheureusement perçues par certains comme des « vérités absolues » : deux êtres d’un même sexe ne pourraient pas s’aimer, vivre ensemble, se marier ; la femme ne serait pas libre d’avoir un enfant lorsqu’elle le désire et d’avorter librement ; la sexualité ne pourrait pas être l’objet de cours scolaires adaptés au niveau de compréhension des élèves.

Dans la tête de ces personnes, les tabous sont multiples et nombreux : le simple fait de parler de ces sujets-là devient blasphème. Psychologiquement perturbés, eu égard à l’éducation reçue, ils sont venus quelques milliers de toutes les contrées de France, loin de représenter la grande majorité des Français, comme des Espagnols, en Espagne, comme des Européens dans toute l’Europe qui, elle, se veut totalement progressiste, loin, loin des idées moyenâgeuses.

07/02/14 – 04h10 – Henri Dalbos

La quenelle de la poubelle

Malgré toute la tolérance que l’on peut faire valoir, il faut maintenant reconnaître que la quenelle est une poubelle. Une poubelle où l’on jette à l’envi ses déchets de déceptions de vie, ses déchets personnels aussi, ses déchets de mauvaise colère. Et si le raciste est celui qui se trompe de colère, le « quenelliste » est le populiste qui se trompe de peuple.

Oui, il s’agit bien là d’une tromperie pseudo citoyenne où les « haïsseurs » de tout et de rien viennent déféquer leurs surplus de névroses, leurs petits malaises sociaux, leurs petites revendications qui ne passeraient nulle part ailleurs que dans la quenelle-poubelle.

Alors la quenelle devient un exutoire, une manière de purger ses passions tristes, une manière de se montrer en contre dans le spectacle dérisoire de sa propre confusion. Nous les avons écoutés ces « quenelleurs » du système, qui en dehors de tous lieux politiques viennent déverser leurs haines ordinaires. Nous les avons entendus dans les dernières manifestations où ils ont eu raison, totalement raison de venir s’exposer, se spectaculariser, se mettre dans un jeu de rôle où eux seuls connaissent le scénario à perdre haleine.

Ils sont là, groupés, présents, criant et s’agitant comme des grenouilles de la Fontaine qui demandaient un autre roi et qui eurent un héron bouffeur de batraciens à la place d’un soliveau. Trop tard, ils en perdirent leur liberté et leur vie.

C’est bien, continuez vos exaltations, vos peurs déraisonnées où la GPA plus la PMA sont vos fers de lances rouillées puisque ces deux pratiques restent hors la loi. Continuez à nous amuser avec votre homophobie, votre familophilie, vos religions closes, vos cris infertiles. Continuez encore plus fort car vous êtes partis sur le chemin impraticable de l’outrance et de la manipulation idéologique. Continuez à vous trahir vous mêmes sans vous en rendre compte, à vous offusquer des rumeurs jusqu’à ce que mort s’en suive, celle de vos voix orchestrées par des relents idéologiques qui historiquement refont surface de temps à autre. Allez-y, soyez nos nouveaux pétainistes. Vive l’anti-France lorsqu’elle sort de son antre.

La haine de la haine ?

Cruel dilemme, le 7 février, pour le lecteur du courrier du Quotidien. En effet ce que lui propose le menu du jour, c’est, soit du dégueulis de Lambi (finement et cinématographiquement titré : « Moyen-âge, le retour »), soit de la régurgitation de Dalbos (spirituellement et poétiquement intitulée : « La quenelle de la poubelle »). Pas très ragoûtant tout ça, me direz-vous ! Et puis difficile de faire son choix. Dans les deux cas en effet le propos est très voisin, quasiment identique ; il n’y a guère que la sauce et l’assaisonnement qui diffère, et encore pas beaucoup… Dans les deux cas, il s’agit de cracher sa haine sur ceux qu’allègrement l’on nous présente comme des « haineux » ou des « haïsseurs »

Mais qui sont donc ces « haineux » (ou « haïsseurs ») si haïssables aux yeux de MM. Lambi et Dalbos ? Ce sont des « hyper-catholiques », nous révèle le perspicace Lambi. Comment, vous ne connaissez pas, les hyper-catholiques ? Ce sont les adeptes d’une nouvelle religion : l’hyper-catholicisme. Si, si, ça existe, ça vient de sortir ! Et même, ça a le culot d’aller manifester dans la rue, et nombreux en plus : plusieurs centaines de milliers… Vous vous rendez compte ? Mais pourtant, à ma connaissance, d’après ce que nous ont rapporté les journaux, il n’y avait pas que des catholiques dans la rue à manifester pour la défense de la famille et de la filiation naturelles ; il y avait aussi des gens sans religion, et même des musulmans (et même que, leur banderole à ces musulmans, la télé nous l’a montrée) ? Non, non, je vous dis, ce sont des « hyper-catholiques », des forcenés « psychologiquement perturbés » (Lambi), de « nouveaux pétainistes » (Dalbos) qui viennent jusque dans nos bras « déféquer leur surplus de névroses » (dixit toujours Dalbos qui, en matière de défécation, semble bien s’y connaître) ! Ils « n’hésitent pas à venir crier leur haine des homosexuels, leur haine des femmes qui se font avortées (sic) et de leur médecins, leur haine de l’école laïque et républicaine et de leurs enseignants, et enfin, la haine de ce gouvernement de gauche et de certains ministres colorés qui promulguent des lois qu’ils jugent diaboliques » (Lambi).

Vous vous rendez compte un peu, toute cette haine ? Les pauvres gens ! Mais alors, qu’attend-on pour les enfermer dans des asiles psychiatriques, tous ces psychopathes refoulés, dans la tête desquels « les tabous sont multiples et nombreux » (Lambi) ? M. Vals est décidément trop gentil avec eux : il ne devrait pas leur permettre ainsi « de venir s’exposer, se spectaculariser (sic), se mettre dans un jeu de rôle où eux seuls connaissent le scénario à perdre haleine. » (Dalbos). Les rues de Paris et de Lyon ne devraient pas servir de« poubelles », d’« exutoires » pour ceux qui y « viennent déverser leurs haines ordinaires » (Dalbos). Pourtant, avant de finir par fulminer, notre ami Dalbos a patienté et pris sur lui, il s’est longtemps retenu ; d’ailleurs chacun ici connait bien sa parfaite longanimité et sa légendaire ouverture d’esprit ; lui-même prend soin de nous le rappeler : « malgré toute la tolérance que l’on peut faire valoir », nous confesse-t-il modestement !

Et puis, ces censeurs si sévères pour les autres, quel style que le leur ! Ecoutez un peu cette belle enfilade de métaphores si bien assorties : voici les « voix orchestrées par des relents idéologiques qui historiquement refont surface de temps à autre. » On croirait entendre le M. Prudhomme d’Henry Monnier, mais c’est du pur Henri Dalbos ! Les « relents », selon notre intrépide graphomane, ne seraient donc pas des odeurs, comme tout un chacun pourrait le croire, mais des sortes de sous-marins qui « refont surface de temps à autre » et, ces sous-marins, et bien, au lieu de se contenter de naviguer, ils « orchestrent » les voix des pauvres manifestants hélas tombés en leur pouvoir. Ne sommes-nous pas, pour le coup, en pleine confusion mentale ? Si je ne dis rien sur le style de Lambi, n’allez pas croire pour autant que celui-ci serait de meilleur aloi ; simplement je manque un peu de temps et de place pour en effectuer pour vous une analyse sérieuse et un peu poussée.

Alors, je ne vais pas embêter plus longtemps les lecteurs avec des histoires de PMA et de GPA que le gouvernement – c’est sûr ! – n’a jamais eu l’intention de légaliser (même que les députés socialistes et écologistes ne décolèrent plus depuis que M. Ayrault a décidé de retirer de l’ordre du jour de la Chambre la loi sur la famille dans laquelle ces mesures devaient être insérées). Je ne leur parlerai pas non plus de l’introduction à l’école élémentaire, sous couvert de « lutte contre les stéréotypes sexuels », du « gender » (une théorie qui de toute façon, selon le Premier ministre, n’existe pas et qu’il est par conséquent absolument hors de question pour le gouvernement de faire diffuser dans les classes ; pour ceux qui cependant en douteraient, je renvoie à ces deux courtes vidéos sur ce point très éloquentes ici et . Je me contenterai, pour conclure, de conseiller charitablement à MM. Lambi et Dalbos, eux qui reprochent sans aménité à ces affreux manifestants qui n’ont pas l’heur de leur plaire d’être « partis sur le chemin impraticable de l’outrance » de relire un peu, pour leur propre gouverne, la belle parabole de la paille et de la poutre (Luc 6, 41-42 et Matthieu 7, 3-5).

Alors, finalement, Tambi ou Dalbos ? Dalbos ou Tambi ? Heu… Merci. Sans façon. Ces temps-ci, vous savez, j’ai l’estomac un peu délicat. Je crois qu’aujourd’hui, je préfèrerais m’abstenir : je mangerai mieux demain…

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62 Comments

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  • Paname , 13 février 2014 @ 16 h 33 min

    lambi, dalbos…tirons la chasse.

  • Cap2006 , 13 février 2014 @ 17 h 47 min

    @P

    Je ne fais pas parti des couples héteros, que la nature ne permet pas d’avoir d’enfant.

    Mais à eux, il semble acceptable de répondre à leur mal d’enfant :
    – adoption plénière, niant les droits de l’enfant à connaitre ses origines
    – organisation de d’adoption d’enfants plus ou moins abandonnés dans des pays pauvres… C’est aussi un business, et à partir du moment que les riches occidentaux rémunèrent les intermédiaires… pas vraiment de doute sur l’existence de dérives mercantiles.
    – la technique permet plusieurs solutions avec recours ou non à un donneur….

    De quoi largement jouer avec l’ordre naturel des choses, sans trop de respect sur les droits de ces enfants concernant leurs origines.

    Sur la GPA, je n’ai pas d’autres avis que de l’autoriser sous condition en France limiterai les tentations de trafic.
    j’ai vu un reportage un peu sordide en Inde… La mère porteuse avait le choix entre vendre un rein et mettre sans vie en peril… ou porter durant 9 mois le bébés avec lequel elle ne partage aucun lien génétique.
    – il y avait des cas où cela ne semblait pas trop poser de problème, et l’argent gagnés permettait de faire des projets de vie
    – il y avait bien l’hypocrisie la plus totale des proches, du voisinage sur l’origine des fonds…
    – il y a aussi eu une déchirure terrible d’une mère porteuse avec un enfant qui exceptionnellement ne lui avait pas été retiré des la naissance… Et là, des liens affectifs s’étaient noués
    – il y avait la business woman, complétement décomplexée vis à vis de son business : client content, mère porteuse contente, elle devenue riche…

    J’ai aussi vu un reportage au canada et aux US… sans enjeux d’argent…. avec des relations préservées avec l’enfant….

  • P. , 13 février 2014 @ 22 h 21 min

    Vous savez ce qui me dérange avec un raisonnement de ce type?
    C’est que j’ai l’impression que vous justifiez vos propos (qui sont défendables dans un débat calme et posé) par un argument qui me parait sordide: “c’est déjà la merde pour certains, donc il faut l’imposer à tous”
    J’avoue que je suis mal à l’aise avec ça, car je n’arrive pas à savoir si la personne qui le dit le pense vraiment ou si c’est seulement qu’elle ne se rend pas compte de ce qu’implique un raisonnement pareil.
    Si vous le pensez vraiment, vous donnez l’image d’une personne aigrie, qui pense que parce que la vie de certains est pourrie, celle de l’ensemble des humains de la planète doit l’être tout autant.
    Si vous ne vous rendez pas compte de ce que vous dites, l’adage du “tourner 7 fois sa langue dans sa bouche avant de parler” me parait indiqué.

    Concernant l’adoption plénière, je vous “rassure”, je ne prétend pas que cela ne soulève pas de questions (encore une fois d’ordre moral), mais ce ne sont pas des gosses qui sont créé de toute pièce pour répondre à une demande. C’est au contraire une tentative de leur accorder une vie la plus normale possible pour que leur développement puisse leur apporter un peu de bonheur dans une vie qui commence malheureusement souvent assez mal.
    De plus, vous parlez de “répondre à un mal d’enfant” à propos de l’adoption par les couples hétéros: oui, on peut effectivement parler de ça, et mais on peut plutôt employer le mot “soigner” qui montre TRÈS bien qu’il s’agit de répondre à une maladie, ce type d’infertilité est due aux aléas de la vie, mais en aucun cas à un “choix” amoureux (le mot choix est mal adapté, mais je n’en trouve pas vraiment d’autre sur l’instant)
    Le fait d’être homo ferme la possibilité “naturelle” d’avoir des enfants. Faut-il pour autant accorder le droit d’en fabriquer pour permettre aux homos d’en avoir? J’ai malheureusement du mal à trouver une justification à une telle idée… étant donné qu’à mon sens, il s’agit de jouer avec une vie (celle de l’enfant à naitre) et de tenter une expérience sociale…

    Concernant l’adoption d’enfants déjà existant, on l’avait vu au moment du projet de loi Taubira, les demandes sont presque 10 fois supérieures au nombre d’enfants adoptables en France, et ce avant même que les homos n’arrivent… Reste donc l’adoption à l’étranger, et c’est déjà le “déficit” (j’aime pas le mot :( ) d’enfants adoptables qui est à l’origine des dérives que vous dénoncez, alors est-ce que c’est une bonne idée, en adoptant à l’étranger, de profiter de ces mêmes abus que vous dénoncez?

    Enfin concernant la GPA, sorti de l’argument moral (qui est propre à chacun), d’autres problèmes se posent:
    une grossesse n’a rien d’anodin, ça comporte des risques. J’imagine difficilement ce que la GPA impliquerait comme nouveauté dans le droit des contrats… un exemple tout bête, mais si l’enfant / foetus décédait à l’accouchement, est-ce que les bénéficiaires de l’enfant pourraient demander des dommages-intérêts? Si la mère porteuse subissait de graves problèmes lors de la naissance, pourrait-elle attaquer les bénéficiaires en dommages-intérêts? Qui pourrait la rembourser dans son préjudice?
    De très nombreuses questions émergeraient à coup sur, et déjà que c’est loin d’être simple sur le terrain de l’avortement et de la vie avant la naissance, imaginez le souk avec la GPA (et là je parle seulement en terme juridique!!)

  • André Pouchet , 14 février 2014 @ 3 h 53 min

    Quelqu’un a posté ça sur “Causeur”. Je le copie pour le posté ici car cela me parait parfaitement révélateur des objectifs poursuivis par les “apprentis sorciers” aujourd’hui aux commandes de notre société, apprentis sorciers qu’il nous faut tenter de désarmer par une mobilisation massive, en commençant par exiger la démission le plus tôt possible de Vincent Peillon du ministère de l’Éducation Nationale :

    “Florilège de citations…………à lire jusqu’au bout….

    “Ce qui est en cause, c’est l’hétérosexualité en tant que norme. Il nous faut essayer de penser un monde où l’hétérosexualité ne serait pas normale.” Eric Fassin, sociologue, promoteur de la théorie du genre en France, professeur à l’École Normale Supérieure.

    “Les enfants n’appartiennent pas à leurs parents.” Laurence Rossignol, sénatrice PS, 5 avril 2013, en direct sur France 2, émission Ce soir ou jamais.

    “Le but de la morale laïque est de permettre à chaque élève de s’émanciper… Il faut être capable d’arracher l’élève à tous les déterminismes : familial, ethnique, social, intellectuel” (Vincent Peillon, Le Figaro, 2/9/2012)

    “Toute l’opération consiste bien, avec la foi laïque, à changer la nature même de la religion, de Dieu, du Christ, et à terrasser définitivement l’Église” (Vincent Peillon, Une religion pour la République, p. 277, édition du Seuil, 2010)

    “Il faut donc à la fois déraciner l’empreinte catholique qui ne s’accommode pas de la République et trouver, en dehors des formes religieuses traditionnelles, une religion de substitution qui arrive à inscrire jusque dans les mœurs, les cœurs, la chair, les valeurs et l’esprit républicain sans lesquels les institutions républicaines sont des corps sans âme qui se préparent à tous les dévoiements” (Vincent Peillon, ibid, p. 34)

    “La laïcité française, son ancrage premier dans l’école, est l’effet d’un mouvement entamé en 1789, celui de la recherche permanente, incessante, obstinée de la religion qui pourra réaliser la Révolution comme promesse politique, morale, sociale, spirituelle. Il faut pour cela une religion universelle : ce sera la laïcité. Il lui faut aussi son temple ou son église : ce sera l’école. Enfin, il lui faut son nouveau clergé : ce seront les hussards noirs de la république”. (Vincent Peillon, ibid, p. 48)

    “Il faut toucher un maximum de gens avec des messages subversifs et politiques.” La réalisatrice du film Tomboy a propos de son film projeté en classes de primaire.

    “Je suis pour la GPA accessible à tous les couples.” Jean Pierre Michel, sénateur PS, rapporteur du texte de loi sur le mariage pour tous au Sénat.

    “Des parents, un géniteur, une gestatrice peuvent permettre ensemble la venue au monde d’un enfant.” Najat Vallaud Belkacem, porte parole du gouvernement.

    “Il faut en finir avec la filiation biologique.” Erwan Binet, député PS et rapporteur de la loi Taubira

    “Une femme doit pouvoir avoir accès à la PMA parce qu’elle ne souhaite pas avoir de relations avec un homme.” Francois Hollande

    “Il s’agit de substituer, à des concepts tels que “le sexe” ou “la différence sexuelle”, le concept de “genre” qui montre que les différences entre les hommes et les femmes ne sont pas fondées sur la nature mais socialement construites. […] [La théorie du genre] se borne à dire que les hommes et les femmes ne se retrouvent pas dans leur état biologique et se construisent autrement.” Julie Sommaruga, député PS

    « Je ne vois aucun inconvénient ni pour les unions à plusieurs, ni pour les unions polygames, ni pour l’inceste. » ibidem

    “Moi je suis pour toutes les libertés. Louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l’usine, quelle différence? C’est faire un distinguo qui est choquant” Pierre Bergé au Figaro

    « Admettre la différence des sexes c’est admettre la complémentarité des sexes, donc la domination patriarcale, donc l’oppression et l’aliénation de la femme » Judith Butler, philosophe féministe du genre

    « Le droit à l’adoption pour les couples homosexuels repose sur une filiation fondée sur la volonté individuelle, et la volonté n’a pas de sexe… » Daniel Borillo, Sénat

    « La famille est une construction sociale créée par les hommes pour dominer les femmes. » Roselyne Bachelot, janv 2013

    « Revendiquer l’égalité de tous les individus quels que soient leur sexe et leur orientation sexuelle c’est déconstruire la complémentarité des sexes et donc reconstruire de nouveaux fondements républicains » « Il s’agit donc de déconstruire la complémentarité des sexes pour transformer en profondeur la société. » Réjane Sénac, chercheure au CNRS affectée au Centre de Recherches Politiques de Sciences Po (CEVIPOF), enseignante à Sciences-Po Paris et à l’université Sorbonne Nouvelle –Paris 3, source rapport du SNUipp, page 24-25

    « Je pense qu’en matière du lien de filiation, le mariage est devenu tout à fait secondaire. […] Il me paraît évident que le groupe que je préside préconisera d’ouvrir la possibilité d’adoption aux couples non mariés, parce que, tout simplement, ça va de soi. » Irène Théry, sociologue, directrice d’étude à l’EHESS et nommée présidente d’un groupe de travail par Dominique Bertinotti dans le cadre de la Loi Famille

    « Pour pouvoir abolir le mariage, il faut d’abord que tout le monde puisse en bénéficier. Ce que vous évoquez est tout à fait envisageable [l’abolition du mariage] […] c’est l’étape suivante ». Caroline Mécary, Avocate au ?

  • Cap2006 , 14 février 2014 @ 7 h 02 min

    Je vous rassure… si j’assume pleinement le pragmatisme et la confiance dans l’avenir et dans la force centrale des familles, je ne suis vraiment aigri de rien…

    En tout cas, pas au point de battre et rebattre le pavé.

    Les commentaires sont courts… et je ne suis pas un philosophe… Pire, devenu mécréant devant toute l’hypocrisie des courants de pensée ( religieux ou non), je n’ai pas la facilité de m’en remetre aux dogmes séculaires et sécurisans.

    L’evolution de notre société n’est pas forcement un progrès… Mais je prefere la regarder en face, avec mes doutes ; plutot que de vivre dans un passé idéalisé et qui ne sera plus.

    Et je m battrai à vos coté, le jour où vos droits seront bafoués… ce qui n’est pas le cas aujourd’hui…

  • Gisèle , 14 février 2014 @ 12 h 31 min

    Bien sûre …. et maintenant ce ne sont plus les Juifs qui sont pourchassés , mais les Chrétiens …

  • Gisèle , 14 février 2014 @ 12 h 37 min

    @Mésange Malheureusement non . Il forme un triangle avec ses pouces et ses indexes ….

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