Si l’islamisme est un problème en soi, il n’y a pas pires obstacles pour le combattre, que le déni, la lâcheté, le laxisme et la démission ambiguë des pouvoirs publics. Le terrorisme islamiste est ignoble, mais la complaisance à son égard, même sous ses formes les plus anodines, rajoute un délit au crime. Pourrait-il prospérer sans une certaine bienveillance ? Quand on connaît la nature du danger, la résignation est la plus exécrable des solutions. Mais, depuis des décennies, comme dans bien des domaines, nos élites gardent les yeux grands fermés et nos gouvernements successifs sont incapables de prendre le taureau par les cornes. Ils ne combattent l’islamisme qu’avec de bonnes intentions (pas d’amalgame !) ou en pratiquant une aberrante déradicalisation. Pour comprendre les motivations psychologiques de ses adeptes ! Intellectuellement, cela est peut-être défendable, mais il vaudrait mieux redescendre sur terre.
Le constat est effarant : les défaillances et les dysfonctionnements de l’État sont de plus en plus prégnants. Un exemple significatif : Mme Merah, mère d’Abdelkader, complice de son frère, Mohammed, le fameux terroriste islamiste franco-algérien, a obtenu, en priorité absolue, donc avec la complicité des autorités, un logement social, car il s’agissait de la rapprocher de son fils incarcéré… Quand on connaît le parcours du combattant que doit effectuer un honnête citoyen pour obtenir un logement social, il y a de quoi sortir de ses gonds. Autre incohérence récente et criminelle : Ahmed Hanachi, sur notre sol et en situation irrégulière depuis 2005, délinquant multirécidiviste, jamais expulsé malgré son palmarès, a assassiné, Laura et Mauranne, 20 ans, alors qu’il venait d’être à nouveau interpellé pour vol, la veille du crime, mais remis en liberté, une nouvelle fois, parce que la justice n’a pas pu faire son travail… À cause des renoncements de la République et des “belles âmes”, qui veillent à l’installation des “réfugiés”.
Il faut rappeler à ceux qui l’ont oublié, que l’islamisme nous a déclaré la guerre, le 11 septembre 2001, en faisant, ce jour-là en moins de deux heures, quatre attentats qui ont coûté la vie à 2 977 personnes et en ont blessé 6 291. Depuis les islamistes ont intensifié leur djihad. Normalement, si nos gouvernants avaient pris toute la mesure de la situation, notre pays devrait être administré par les lois d’exception que l’on applique en temps de guerre. Nous en sommes loin ! En France, cette année, 11 mosquées radicales faisant l’apologie du terrorisme ont été fermées… Sur les 148 recensées par la Direction générale de la sécurité, c’est peu ! Et, la nouvelle loi de sécurité intérieure ne permettra qu’une fermeture, avec beaucoup d’égards, de 6 mois contre les 12 mois que l’état d’urgence autorisait… D’autre part, combien de reconduites à la frontière, de migrants clandestins ou de délinquants étrangers ? Suivant les diverses statistiques, à peine de 5 à 10 % de ces populations et d’après la Cour des comptes, seulement 4 % des déboutés du droit d’asile sont expulsés… Le reste empoisonne notre vie, à nos frais et pour notre malheur. On n’expulse plus personne, surtout pas les plus dangereux, mais les migrants continuent d’affluer, sous la protection du gouvernement Macron et avec l’appui des associations immigrationnistes. Là, le délitement des esprits atteint son apogée.
Le totalitarisme islamique avance et son terrorisme frappe partout, mais les islamo-collabos, complices ou idiots utiles, refusent toujours de voir la multiplication des signes ostentatoires et le repliement communautariste qui gangrène nos villes. La guerre civile s’installe dans les esprits, mais les plus avertis se heurtent aux mensonges du “vivre ensemble” ou de l’islamophobie, vaste fumisterie inventée pour faire taire toute prise de conscience. Tout comme le multiculturalisme que l’on nous impose, et qui est un leurre. Qui sont les plus dangereux : les islamophobes ou les islamophiles ?
On touche le fond, mais on creuse encore. À part ça, tout va bien !
Claude Picard
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