Colère d’un homo contre Hollande, le président au cœur sec

Monsieur le président,

Devenu, en une année, le président le plus détesté de toute la 5e République, vous vous interrogez peut-être sur ce record d’impopularité. Je viens – bénévolement – vous en donner la clé.

Contrairement à ce que beaucoup disent, ce qui choque le plus, dans votre personnalité, ce n’est ni votre effrayante mollesse, ni vos gaffes répétées, ni même votre criante incompétence, mais, jointe à tout cela, votre trop visible sécheresse de cœur. Depuis votre élection, le ciel a pourtant multiplié ses efforts pour humidifier l’atmosphère. Il n’a pas réussi à toucher votre cœur. Et cette sècheresse d’âme vous rend détestable.

Notez que c’est un ensemble : la sécheresse et même la dureté sont assez facilement tolérées chez une personne active, énergique, entreprenante. À l’inverse, le rigolard rondouillard reste, dans son lard, sympathique, quoique apathique, tant qu’il est généreux, affable et bienveillant. Mais réussir à être à la fois grassouillet et sec, flasque et roide – en un mot : mou mais dur, c’est votre secret. Celui de votre impopularité.

Votre sécheresse, vous l’étalez en permanence. La seule émotion que la misère d’autrui réussisse parfois à vous inspirer, c’est l’amusement. Face à la détresse des commerçants de Lourdes, par exemple : « Hé, hé, hé ! Votre saison est en croix ! Hi hi hi ! » Si ce n’est pas de l’inhumanité, qu’est-ce donc ?

En deux circonstances : envers les mourants et envers les homosexuels, cette inhumanité atteint des sommets.

Inhumanité face aux mourants

Un de vos enfants, Monsieur Hollande, fait une tentative de suicide (notez qu’il aurait des motifs, le malheureux). Comment réagissez-vous ? Essayez-vous de comprendre le message de détresse qu’il vous adresse ? Ou bien l’aidez-vous tranquillement à achever son acte, lui plantant un couteau dans le cœur, et déclarant avec votre sourire satisfait : « C’est lui qui a choisi ! » ?

Je pose la question pour la forme, vu que vous avez déjà donné la réponse. Vous êtes, monsieur Hollande, pour le suicide assisté. Ou plutôt : le suicide apaisé. Dans la bonne humeur. Avec quelques petites blagues, si possible.

Tout le monde sait pourtant, au moins depuis La Fontaine (La Mort et le bûcheron), qu’on peut appeler la mort sans souhaiter réellement mourir. Tous les spécialistes vous expliqueront que les demandes d’euthanasie proférées par certains malades sont très souvent des appels à l’aide. Ce qu’ils veulent, au fond, c’est seulement qu’on les entoure mieux. Mais il est tellement plus facile de déclarer en un cri de douleur : « Je veux mourir », que de détailler précisément ses besoins. Cela ne signifie aucunement qu’on veut vraiment mourir. Tout le monde le comprend. Tout le monde sauf vous, Monsieur Hollande. Vous aussitôt, vous tuez. Et vous proclamez, avec votre éternel sourire satisfait : « C’est eux qui l’ont voulu ! »

Quand on manque à ce point de la plus nécessaire des intelligence, l’intelligence du cœur, quand on est incapable d’entendre les cris de détresse des personnes dans la souffrance et qu’on pousse la cruauté jusqu’à les prendre au mot dès qu’elles appellent la mort, peut-on prétendre avoir un cœur ?

Inhumanité face aux homos

Même chose envers les homos, Monsieur Hollande. Là, je suis directement concerné, puisque je suis homosexuel. Du coup, j’ai pleinement ressenti le message de haine que vous m’avez adressé à travers la loi Taubira.

Message de haine, oui ! Une haine clairement discernable derrière le discours officiel (compassionjusticeégalité des droits,…) – cette haine froide qu’on appelle ordinairement : indifférence, égoïsme, mépris absolu.

Pourquoi, Monsieur Hollande, pourquoi cet empressement à prendre au mot l’infime minorité qui réclamait le « mariage gay » ? Pour payer vos dettes de campagne envers M. Bergé ? Sans doute. Mais aussi, et surtout, pour ne pas avoir à entendre le cri de détresse caché dans cette revendication farfelue. C’est tellement commode, n’est-ce pas ? On prend au mot, pour ne pas avoir à entendre la véritable demande. Et hop : l’euthanasie ! Et hop : le « mariage gay » !

La réalité, Monsieur le président, c’est que beaucoup d’homosexuels sont des blessés. Des blessés de la vie. Ils souffrent de leur état. Un certain malaise interne les avertit, plus ou moins clairement, qu’ils ont, en eux, quelque chose de déréglé. C’est d’abord la compassion qu’ils attendent.

Je vous entends d’ici : Pas du toutL’homosexualité n’a rien d’une blessure. Regardez ces milliers de gens qui défilent chaque année lors de la Gay-Pride pour afficher à la face du monde leur fierté, leur joie, leur béatitude d’être homosexuel !

“La réalité, Monsieur le président, c’est que beaucoup d’homosexuels sont des blessés. Des blessés de la vie. Ils souffrent de leur état. Un certain malaise interne les avertit, plus ou moins clairement, qu’ils ont, en eux, quelque chose de déréglé. C’est d’abord la compassion qu’ils attendent.”

Toujours la même tactique, Monsieur le président. Prendre les gens au mot, sans regarder ce qu’il y a derrière. Un grand blessé aurait suffisamment de cran, suffisamment de fierté pour vous dire, avec un sourire forcé : « Tout va très bien » que vous le feriez immédiatement expulser de l’hôpital, en déclarant tranquillement : « Il l’a dit lui-même, tout va très bien ! »

Pas besoin d’être grand psychologue pour comprendre que la fierté ultra-affichée des militants gay, et leur extrême susceptibilité, cachent une blessure intérieure. Une blessure que je connais bien, monsieur le président, pour en souffrir moi-même. Je me rends compte qu’il y a en moi quelque chose d’anormal. Et je comprends très bien qu’on puisse, par fierté, se raidir contre ce constat. Surtout si d’autres personnes sont venues – consciemment ou inconsciemment, par maladresse ou par cruauté – appuyer là où ça fait mal. Réaction de fierté : Même pas mal ! Récupération immédiate du président au cœur sec qui ne veut surtout pas avoir à se soucier des autres :  Vous voyez bien qu’il n’a pas mal !

Oui, une minorité d’homosexuels a demandé le « mariage gay ». Comme un fils de divorcés fait un caprice pour essayer d’attirer l’attention. Il réclame à grand cri un jouet dont il n’a rien à faire. Ce qu’il veut, c’est que ses parents se réunissent à nouveau pour l’aimer ensemble. Mais le père se croit d’une générosité indépassable en achetant le jouet. Pour faire taire les cris.

Encore ce père donne-t-il un vrai jouet ! Tandis que les homos n’auront jamais, jamais la réalité du mariage ! Tout au plus la noce – s’ils peuvent payer

Ce que vous manifestez par cette loi Taubira, Monsieur Hollande, c’est votre mépris universel. Votre morne indifférence pour tout ce qui n’est pas vous ! On se demande d’ailleurs, dans cette histoire, ce que vous méprisez le plus,  le mariage ou les homos ? Vous le leur jetez comme on balance un vieux meuble à des brocanteurs venus sonner à la porte – ravi de vous débarrasser à bon compte, d’un seul coup, de l’un et des autres…

Vous connaissez la blague classique : Le socialisme aime les pauvres ; c’est pour ça qu’il les multiplie. Cette bonne farce vous amuse tellement que vous la refaites aux homos. Vous vous employez à les multiplier …

Car, non, Monsieur Hollande, contrairement à ce que raconte votre propagande officielle, on ne naît pas homo. Du moins, rien ne le prouve. Beaucoup d’homos sont des accidentés de la vie. Je sais bien que certains le nient frénétiquement, mais pourquoi les mêmes insistent-ils tant pour se faire appeler « gays », sinon pour cacher leur tristesse intime ? Pourquoi se sentent-ils si vivement agressés par les propos « homophobes » sinon parce qu’ils réveillent leur inquiétude intérieure ?

Tout semble indiquer qu’on ne naît pas homo. On le devient. Souvent malgré soi. Des chocs, des accidents, des circonstances assez diverses peuvent incliner un enfant en ce sens :

–         l’homosexualité est souvent liée à une blessure affective à l’égard du parent de même sexe ;

–         l’homosexualité peut être la conséquence d’un rejet par les camarades de même sexe, rejet qui peut lui-même avoir différents motifs (par exemple, une mauvaise coordination œil-main, selon la thèse du Dr Fitzgibbons) ;

–         l’homosexualité peut aussi être une réaction à une éducation trop puritaine (cf. les explications du docteur Stocker),

–         elle peut être, tout simplement, la suite de réflexes conditionnés contractés au moment de l’éveil de l’instinct sexuel.

–         Etc. (Je ne prétends pas être exhaustif.)

Dans tous ces cas, l’homo perçoit son homosexualité comme une donnée de nature, presque innée, tant elle semble s’imposer à lui spontanément, sans avoir été choisie. Elle est pourtant la conséquence d’un accident (ou de plusieurs accidents successifs). Et elle est ensuite renforcée, comme toute habitude, par chacun des actes allant dans ce sens.

Maintenant, examinons votre politique.

Vous voudriez multiplier les chocs générateurs d’inversion sexuelle, que vous ne pourriez pas mieux faire :

• Vous favorisez l’union libre, le PaCS, le divorce et tout ce qui peut désagréger la cellule familiale :  vous multipliez donc les blessures affectives,

• Sous couvert de bonté et de justice pour les homos, vous promouvez l’homosexualité à la télévision, à l’école et jusque dans le mariage. Vous influencez ainsi des jeunes qui, à cause de vous, seront enfermés dans une homosexualité qu’ils n’ont pas choisie. Une homosexualité qui ne les aurait peut-être jamais tentés s’ils n’avaient pas été atteints (comme je l’ai été, et sans l’avoir cherché) par des images les poussant en ce sens, juste au moment sensible.

• Enfin pour enfermer encore plus sûrement dans l’homosexualité, vous avez trouvé encore mieux que l’éducation puritaine : l’éducation « Gender ». La négation de la sexualité ! Combien d’adolescents seront, grâce à vous, désorientés, déséquilibrés, voire poussés au suicide ?

Beaucoup d’homosexuels sont des accidentés de la vie. Ils n’ont pas choisi l’homosexualité (du moins, pas entièrement). Ils n’y sont pas nés non plus. Ils y ont été poussés par des circonstances, des chocs, des accidents. Évidemment, des accidents, il y en aura toujours. On ne pourra jamais les empêcher tous. Mais le rôle des pouvoirs publics est quand même plutôt de les réduire que de les favoriser, non ? Or vous faites exactement l’inverse.

Vous prétendez aimer les homos. Mais vous favorisez l’homosexualité. Belle trouvaille socialiste, Monsieur le président : prouver son « amour » pour les accidentés en multipliant les accidents ! Quand on en arrive là, c’est sûr, on n’a pas de cœur, mais a-t-on encore un cerveau ?

Veuillez agréer, monsieur le Président, mes meilleurs souhaits de guérison.

Du même auteur :
> Le lobby gay est aux homos ce que le Parti communiste fut aux travailleurs

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313 Comments

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  • 0 / 10
  • Charles Martel , 16 juillet 2013 @ 19 h 38 min

    Yaki, je vais cesser de discuter avec vous, car vous employez chaque fois le mensonge et la diffamation pour étayer vos affirmations : la fraternité St Pie X est la plupart du temps propriétaire de ses églises et ne vit que par les dons et cotisations de ses adhérents. Lorsque ce n’est pas le cas, il s’agit d’édifices placés sous la responsabilité de collectivités, qui ont donc leur entretien à charge.
    Ensuite, vous faites semblant de me répondre, mais en fait vous répondez à des choses que je n’ai jamais dites. Donc, j’arrête là la tentative de discussion avec vous, il y a trop de malhonnêteté intellectuelle.

  • Yaki , 16 juillet 2013 @ 21 h 25 min

    @Alverma

    Ce sont effectivement les Hommes qui n’aiment pas le mariage homo, mais quand vous grattez un un peu le pourquoi, les écrits de la Bible (Sodome et Gomorre), les lois “naturelles” (parce qu’ils n’osent plus dire divines) sont mises en avant.

    La seule chose que les retiennent des homosexuels ou des bisexuels c’est le mot “sexe”, oubliant
    que ce sont aussi des hommes et des femmes qui travaillent, qui sont peut-être leur voisin, un médecin qui leur a sauvé la vie, le policier qui les protèges.
    Ils oublient que les homo sont avant tout des hommes et des femmes comme eux, qui ont un travail, des mais, une famille, leur petit soucis quotidien.
    Ils oublient aussi que si on ne considéraient que le côté sexuel des hétérosexuels qu’ils sont on les considèrerait comme des obsédés.

    La famille qu’ils idéalisent n’a jamais existé : un papa, une maman et leurs enfants biologiques qui s’aiment toujours, sans crise, et qui dure jusqu’à la mort sont des exceptions en fait.
    Ouvrir le mariage aux couples homosexuels, c’est-à-dire à 2 personnes consentante n’est pas aller vers le nécrophilie, la zoophilie ou la polygamie.

    Personne n’aura à s’en mordre les doigts: les opposants prendront sur eux, comme les homos ont subis des discriminations pendant des siècles, puis accepteront puisque rien ne leur est imposé personnellement.
    La très catholique Espagne ne semble pas avoir été traumatisé par le mariage homo, à part quelques récalcitrants minoritaires.

  • Alverma , 17 juillet 2013 @ 11 h 02 min

    Mais vous avez bien raison! ce n’est pas la sexualité qui est en cause, ni le péché (d’ailleurs Sodome et Gomorrhe, c’est autre chose, il faut retourner aux sources); de tout ça, on s’en fout complètement. C’est de la famille (et du mot mariage) que l’on parle. Malgré l’évolution des moeurs, statistiquement il y a plus de familles “traditionnelles” qu’autre chose. On ne peut donc pas tirer argument de cette diversité. Les couples homosexuels stables sont déjà minoritaires dans leur communauté, les mariés le seront encore plus.
    L’Espagne n’était la très catholique que sous Philippe II et à grands coups d’Inquisition. Les choses ont bien changé. La France n’est plus guère “la fille aînée de l’Église ” non plus! Sortez des clichés et des idées toutes faites!

  • Le Gaulois , 19 juillet 2013 @ 10 h 48 min

    @Yaki
    Le jour où nous pourrons voir un film ou une pièce de théâtre se moquant ouvertement des autres religions (en particulier de l’Islam) comme ceux auxquels vous faites référence, j’approuverai alors vos propos.

    Que d’histoire à la une des journaux pour quelques dessins dans Charlie Hebdo.

    Si quelqu’un osait une telle démarche, Les Bobos discréditerai sont travail (“Ce n’est pas de la culture !”) et un Imam lancerai aussitôt une Fatwa mettant sa vie et sa famille en grand péril.

    Il y a aujourd’hui en France des lobbies autrement plus puissants, plus organisés, plus influents que les catholiques intégristes.

  • ralala , 26 juillet 2013 @ 15 h 44 min

    J’ai bien ri en lisant ce fake manifeste, et encore plus de voir certains dire “même si c’est un faux, ça reste intéressant”.
    Je ne suis pas étonné de voir les iens entre cette nébuleuse archaïque et les conspirationnistes. Exactement les mêmes démonstrations sophiques (lol)
    Ils ont exactement le même argument quand on leur montre que ce sur quoi ils basent leurs théories fumeuses de complots divers et variés sont basées sur du vent. On dirait des enfants “mais ça serait tellement bien si, alors faisons comme si”.

    Une clique véritablement bien-pensante (soit-dit en passant c’est quand même une bien belle ironie, car le modèle défendu par les bigots xénophobes_oui ce mot exactement, c’est ce que vous êtes) c’est ça ce qu’on appelle la bien-pensance, votre fameux bon sens, celui du café du commerce, celui de ceux qui n’ont pas compris que leur petit point de vue étriqué n’a pas plus de valeur qu’un autre. Par conséquent la seule véritable attitude humainement normale, c’est la tolérance et l’acceptation de l’autre.
    “Personne dont les convictions religieuses ou politiques sont conformes à l’ordre (souvent péjoratif).”
    http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/bien-pensant/9172?q=bien-pensant#9094

  • Charles Martel , 27 juillet 2013 @ 17 h 18 min

    Toujours cette même rhétorique qui prétend opposer des arguments, mais qui ne pratique que le mensonge, l’anathème et la tolérance à sens unique ! Vous êtes parfait dans votre discours du “pas de tolérance pour les ennemis (supposés) de la tolérance !” Mais vous êtes surement aussi suffisamment prudent pour ne pas affirmer les mêmes choses face à des musulmans ou à des juifs et pour ne pas polluer leurs blogs avec vos relents d’anticléricalisme à la sauce 1905 (et 1789, tant qu’à faire).
    Vos procès d’intention éculés font pitié à voir, et vous voulez faire table rase de principes et de règles de vie qui ont forgé 2000 ans de civilisation ! Belle preuve d’humilité certes ! Il est vrai que la culture dont vous vous réclamez ne met pas particulièrement en avant cette belle vertu.
    Mais voyez-vous, malgré mon cléricalisme forcené, je considère que vous avez le droit de penser différemment, même si je pense que vous vous trompez lourdement. Je crois même d’ailleurs que vous ne tarderez à pas à en faire l’amère expérience, et je vous plains déjà.
    Bon courage, vous en aurez besoin.

  • Marie-Hélène Flo , 6 août 2013 @ 8 h 56 min

    Moi non plus, je n’aime pas la pitié.
    C’est quand une catho “bien pensante ” m’a dit
    “oh, ces pauvres homos, il faut qu’ils puissent se marier, si cela peut les aider à se sentir mieux”
    je me suis aperçu que mes raisons pour ne rien faire contre la loi était mauvaise: c’était de la pitié.

    et comme habitant à Montpellier, — j’espère qu’ailleurs , c’est moins courant — des filles me confiaient leur malaise par rapport aux GPA (le mélange des 2 spermes à la cuillère pour ne pas connaître le vrai père, l’achat d’un ovocyte, car les gènes de la pauvre mère porteuse ne sont jamais assez bien)
    je me suis aperçue que je devais faire un choix: les pauvres homosexuels” ou bien “les pauvres enfants”

    J’ai choisi les enfants bien sur, mais je pense qu’il faut aussi dialoguer avec les homo (non lgbt: ceux – là sont perdus) pour qu’ils n’utilisent pas la PMA comme on utilise une fourchette… ne serait-ce que pour que leur image — qui n’ai pas si mauvaise — ne se détériore pas.

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