L’avancée du quarante cinquième président des Etats-Unis vers son investiture a passé, en fin de semaine dernière, deux obstacles importants.
Et d’abord celui, formel, du Congrès, mais qui donna lieu à une contestation sans vergogne de la part de certains démocrates de la Chambre des représentants.
Le 6 janvier 2017, le 115ième Congrès des Etats-Unis s’est réuni pour entériner la désignation du nouveau Président par les grands électeurs survenue le 19 décembre 2016.
Comme on le sait, 304 électeurs apportèrent les suffrages de leurs états respectifs à Donald Trump et 228 à Hillary Clinton. Le Congrès devait constater ce choix. Le Vice Président Joe Biden présidait la séance et ce pour la dernière fois. Il s’acquitta de sa tâche avec impartialité en appliquant les règles à la lettre.
Malgré tout on assista à un phénomène plus revu depuis des décennies : la contestation par plusieurs représentants démocrates des résultats de leurs états.
Pour qu’il y eût ouverture d’un débat sur la légitimité du vote et donc du président, il fallait qu’au moins un sénateurs signât la demande d’un ou plusieurs représentants dans ce sens. Aucun des protestataires ne reçut l’appui d’un sénateur, ce qui ne les empêcha pas de pousser l’outrecuidance d’une remise en cause des décomptes dans leurs états, y compris dans celui du Wisconsin dont le recomptage des voix avait été exigé et obtenu par Jill Stein, candidate écologiste à la présidence, et dont le résultat final avait montré une augmentation des voix de Trump.
Joe Biden, usant du marteau et du règlement fit taire cette Jackson-Lee et ses imitateurs, et l’on pu enfin voir confirmé par le Congrès l’élection de Donald J Trump, dernier stade constitutionnel avant qu’il prête serment le 20 janvier.
S’il y a une leçon à tirer de ce parcours d’obstacles c’est celle du constat de la pugnacité et du refus quasi religieux de l’autre Amérique, celle des pionniers, par les libéraux. Qu’on en doute pas, la démocratie, la véritable (Si tant est qu’elle ait jamais existé), est morte entre les mutants qui constituent les troupes de la Gauche mondiale et les peuples qui veulent retrouver leurs libertés. Il n’en reste que les oripeaux formels des procédures d’investiture qui dureront tant que la vie d’anciens démocrates, comme Biden, durera. Après, que le plus fort gagne.
L’autre volet de ce chemin à la fois victorieux et amer de Donald Trump vers le pouvoir fut représenté le même jour par le briefing du nouveau président par les agences de renseignements américaines (CIA, FBI, NSA) à propos de la présumée intervention russe pour fausser les élections.
Cette réunion fut d’ailleurs précédée par les « fuites » du rapport « secret » commandé par le sortant, Barack Hussein Obama, aux mêmes organismes de renseignements.
Ce rapport parle « d’évaluation » ou « d’appréciation » de sources qui pour les uns sont de « grande confiance » et pour une autre (Le NSA) de « confiance limitée ». Ces sources « pensent » que la Russie a voulu influencer les élections américaines en piratant les serveurs du parti démocrate afin de décrédibiliser Hillary Clinton au bénéfice de Donald Trump. Mais il ne s’agit que de conjonctures, de probabilités, car nous savons que c’est Wikileaks qui a diffusé ces documents, et que le FBI avait déjà eu la révélation que nombre de ces e.mails venaient d’un serveur privé, sans protection, qu’Hillary Clinton avait fait installer chez elle à New York pour traiter, entre autres, de données classifiées du département d’état. Par ailleurs, le même FBI s’est vu refuser l’expertise des serveurs du parti démocrate par la direction de celui-ci, ce qui exclut la possibilité de découvrir la moindre preuve technique d’un piratage et d’en trouver la source.
Malgré cela, sur les télévisions du système, la hargne et l’arrogance des libéraux (synonyme de gauchistes), comme Chris Cuomo de CNN, s’étale sans honte, allant jusqu’à agresser Kellyanne Conway, conseillère de Donald Trump, en arguant de soupçons comme de faits pour délégitimer le nouveau président qui deviendrait ainsi un pantin de la Russie. Les mêmes qui pestaient contre Georges W Bush en 2003 à propos de l’engagement d’une guerre sur « la foi » de la présence d’armes de destruction massives en Irak dont les mêmes agences n’avaient fourni aucune preuve et dont on n’a jamais trouvé de trace, s’autorisent une confiance absolue en ces mêmes organismes, en mission politique contre Trump qu’ils sont.
La réunion du 6 janvier que Trump présida finit en quenouille, sans l’ombre d’une preuve, et le président mit fin à la polémique par une phrase : les élections n’ont pas été affectée par un agent étranger.
Il semble de plus en plus certain que Donald J Trump appliquera la politique annoncée et chaque jour le confirme. Il vient d’exiger le retour sans délai de TOUS les ambassadeurs des Etats-Unis en poste et a confirmé ses ordres à la DHS d’avoir à préparer la construction du mur à la frontière sud des Etats-Unis.
7 Comments
Comments are closed.