Mardi midi sur BFM TV, Nicolas Doze effectue trois observations sur le projet de loi Duflot sur l’encadrement des loyers dans 28 agglomérations de France : “la logique des moyennes et des médianes ne colle pas à un marché aussi éclaté que celui de l’immobilier. Vous avez des biens qui, quelque fois dans la même rue, n’ont pas du tout la même valeur, en fonction de l’endroit où ils se trouvent, de la prestation qu’ils offrent, de la qualité du bien. Deuxièmement, caper les loyers fera que les investisseurs iront voir ailleurs. Dans ces cas-là, on créé de la pénurie et, à terme, on aura à l’inverse, une hausse des loyers.” Enfin, “à force de freiner la rentabilité d’un bien, le propriétaire n’y fait plus de travaux. Moralité : les centres-villes deviennent vétustes parce que rénover coûte plus cher que ce que rapporte le loyer”. Le chroniqueur cite l’économiste suédois Assar Lindbeck qui disait très justement que le contrôle des loyers est, après un bombardement, la manière la plus efficace de détruire un centre ville…
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