On connaît la rengaine : “Tous les musulmans ne sont pas islamistes, mais tous les islamistes sont musulmans”… Quand on a dit et répété cette antienne, il faudrait peut-être, ensuite, se poser la bonne question : pourquoi cette religion, l’islam, pose-t-elle tant de problèmes ? Deux réponses semblent déjà évidentes : parce qu’elle est une religion importée, qui veut se faire sa place dans un pays laïc, façonné par des siècles de christianisme et surtout parce qu’elle n’est pas seulement une religion, mais aussi un code civil, “dicté par Dieu” selon les “savants” religieux, et donc, au-dessus des lois humaines… Là est peut-être la principale incompréhension pour tous les mécréants, catholiques, athées ou agnostiques acquis aux principes de laïcité. En France, nos institutions sont ainsi faites que nous avons, d’un côté, la religion et de l’autre côté, le Code civil : ce n’est pas la même chose et on ne confond jamais l’une avec l’autre. L’islam, lui, panachage indistinctement les deux : c’est toute la différence. Combien de musulmans modérés, politiquement éduqués savent faire la part des choses, combien comprennent notre démocratie et notre modèle d’assimilation républicaine ? Mystère… Et si, en plus, le pays d’accueil abandonne, peu à peu, un modèle d’intégration qui, par le passé avait fait ses preuves, mais qui, il faut le reconnaître, ne marche plus à cause du trop grand nombre à assimiler, comment peuvent-ils s’y retrouver ? Dur, dur, dans ces conditions, d’être, à la fois, musulman et citoyen. Mais c’est aussi dur d’être mécréant et d’être obligé de coexister avec des populations complètement soumises à des dogmes religieux archaïques qui heurtent notre culture et nos mœurs. Cela est particulièrement pénible, quand on est gouverné depuis quarante ans par des lâches, qui n’ont cessé de reculer et de démissionner face aux revendications de l’islam conquérant.
En France, toutes les religions sont régies par la loi de 1905 sur la laïcité et aucune n’a un droit de dérogation. Pourtant, on ne compte plus les municipalités, de droite comme de gauche, qui financent, avec notre dîme de contribuable, directement ou indirectement, la construction de mosquées, de centres culturels ou d’écoles coraniques. Mais c’est à gauche de l’échiquier politique que l’on trouve les plus fervents partisans d’une remise en cause de la loi, qui proposent une laïcité ouverte pour permettre le financement public de l’islam. C’est ce que voulait faire Manuel Valls, avant que Hollande ne le recadre. Et c’est bien un autre socialiste, Lionel Jospin, ancien Premier ministre, qui avait déclaré, en 1989 : “que voulez-vous que ça me fasse que la France s’islamise ?”. La messe est dite ! Pour les musulmans, le message est limpide : plus besoin de s’intégrer puisque la République se montre compréhensive à l’égard de nos revendications religieuses. Quand un pays prône le multiculturalisme à tout-va, il ne faut pas s’étonner si le communautarisme et la culture qui va avec, prennent le pas sur le vivre ensemble et le contrat social. L’ampleur du communautarisme est telle que c’est devenu un formidable explosif, terriblement efficace, qui prépare les populations assujetties à partir en guerre contre un modèle social que, dès l’enfance, elles ont appris à détester. Les fous d’Allah, ces criminels sanguinaires inféodés à Daesh, en sont l’expression ultime.
Aujourd’hui, tout le monde le concède : l’islam doit se réformer. Mais ce n’est pas à l’État de s’en charger. Sur ce sujet, il doit veiller à l’application stricte de la loi ; point barre ! C’est les musulmans eux-mêmes qui doivent prendre le taureau par les cornes et qui doivent faire le boulot. Il faut qu’ils comprennent que, pour trouver sa place sur une terre de culture chrétienne et laïque, l’islam doit s’adapter aux lois de la République. Pas l’inverse. Et le gouvernement doit cesser de prêcher, à tout bout de champ, l’état de droit pour des criminels islamistes qui nient le droit – l’état de droit, oui mais, en temps de guerre, pas pour les assassins de la liberté ! Il doit également remettre au pas la justice, en apportant des réponses pénales très fortes à tous les manquements, autant pour des petits délits que pour des crimes terroristes. Quant aux associations islamo gauchistes qui soutiennent les revendications communautaires et religieuses, avant de les dissoudre, un sévère rappel à la loi s’impose.
Une démocratie molle et impuissante ne peut que conforter l’ensemble des musulmans dans une interprétation intégriste de la loi du Coran et fabriquera toujours plus d’islamistes.
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