Renaissance d’une nation

Beaucoup de Français, de plus en plus, consciemment pour la plupart d’entre eux ou inconsciemment pour d’autres, préparent une nouvelle révolution, une révolution nationale, une insurrection d’un nouveau genre, mûrement réfléchie et posément structurée.

Toutes les révolutions sont l’aboutissement d’un chaos, d’une anarchie institutionnelle et de la fin d’un cycle. Trop souvent, elles se font par la violence d’une petite avant-garde qui, une fois installée, organise très vite la spoliation et la chasse aux sorcières. En France, rien ne présage un tel scénario. Ce serait plutôt une vague, sourde, souterraine qui, des tréfonds de la société est en train de se transformer, tel un tsunami, en déferlante. Certes, l’avant-garde existe, mais elle se plonge tellement bien dans la préemption de la logique populaire qu’elle incarne très justement l’aspiration de tout un peuple. Un peuple qui veut quoi ? L’instauration de la tolérance zéro pour tous les délinquants et qu’on en finisse avec le laxisme d’État ? Que l’on arrête l’immigration délirante, massive et incontrôlée ? Qui veut retrouver la fierté d’appartenir à une culture et à une Nation ? Et le droit de dire ce qu’on pense sans craindre d’être assigné devant un tribunal pour “sexisme, homophobie, révisionnisme, racisme ou anti-sémitisme” ? Certainement, tout cela et plus encore : avoir enfin la maîtrise de son destin grâce à la mise en place de référendums d’initiative populaire réguliers. Et enfin retrouver la sécurité et la joie de vivre dans un pays libre débarrassé de la nuisance des “Français” qui détestent la France et ses valeurs.

De cela nos élites commencent à en prendre conscience : peut-être grâce à un sondage de trop plaçant Marine Le Pen au premier tour de la prochaine élection présidentielle ? Ou grâce à Mélenchon, lucide ou extralucide, prédisant l’investiture suprême de celle-ci ? Que vont-elles faire contre cela ? Qu’elles sachent, en tout cas, que le peuple ne se laissera pas voler sa révolution, rendue nécessaire par l’incapacité de nos gouvernants à comprendre les aspirations réelles des Français. Bien sûr ces incapables sont par contre capables du pire quant il s’agira de sauver leurs privilèges. Mais le vent a tourné…

Pour preuve, les récents sondages, tous instituts confondus, qui confirment une tendance forte : les Français rejettent sans ambiguïté les politiques menées depuis 20 ans contre nos valeurs et nos traditions. Ils considèrent qu’il y a trop d’immigrés en France (74 % en 2014. Ils étaient 47 % en 2009, 56 % en 2010, 59 % en 2011, 69 % en 2012). “On fait plus pour les immigrés que pour les Français” (67 % en 2014 contre 40% en 2006). “Il faut passer d’une immigration subie à une immigration choisie” (86 % en 2014 contre 62 % en 2006). “L’immigration est une chance pour la France” (37 % en 2014 contre 49 % en 2007). 56 % pensent que les immigrés coûtent trop cher au service public. Et encore : 78 % sont contre le port du voile à l’université, 84 % contre dans les lieux publics, 89 % contre dans les écoles publiques, 63 % contre dans la rue et 80 % estime que le port du voile pose problème pour vivre en société. 26 % ont une bonne image de l’islam contre 87 % pour le bouddhisme, 76 % pour le protestantisme, 69 % pour le christianisme et 64 % pour le judaïsme. “L’islam progresse trop en France” (76 %, et 42 % pensent que c’est une menace et 55 % pensent que la visibilité de l’Islam est trop importante). Ils ne sont plus que 18 % favorables à la construction de mosquée contre 33 % en 1989. “Les musulmans refusent de s’intégrer” (61 %). “L’augmentation des naturalisations est une mauvaise chose pour la France” (63 % contre 23 % qui pensent que c’est bon). 69 % pensent que la démocratie ne fonctionne pas bien en France, 87 % des Français ne font plus confiance aux politiciens…

Nos élites savent bien qu’elles n’ont plus de soutien populaire. Que font-elles pour redresser la barre, pour avouer qu’elles se sont trompées (délibérément ?) Rien ! Et pour corroborer ou justifier leur inaction, elles culpabilisent les Français en les traitants de fachos et de racistes ; ce serait si commode de pouvoir changer de peuple. On peut toujours rêver. Et le rêve, elles connaissent : abruties par le shit, délirant sur des questions sociétales hors de propos, déniant toute réalité aux souffrances d’un peuple, elles poursuivent stupidement la déstructuration d’une nation. Pour la plus grande satisfaction d’un système qui ne veut plus que des moutons piégés par l’infantilisme de la pensée et par une consommation toujours plus effrénée de gadgets absurdes et inutiles.

Mais un peuple est en marche et plus rien ne l’arrêtera. Clairvoyant et porté par un bon sens d’une logique implacable, il avance lentement, mais sûrement vers une victoire qui peut enfin annoncer la renaissance de notre Nation. Une résurrection salutaire, nécessaire et indispensable pour la survie du peuple français et de la civilisation occidentale.

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127 Comments

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  • 0 / 10
  • François2 , 10 août 2014 @ 23 h 30 min

    Le même nom a été accepté deux fois parce qu’il ne s’écrit pas de la même façon (l’un an majuscules, l’autre en minuscules).

  • Pascal , 11 août 2014 @ 1 h 05 min

    Comme au Royaume-Uni avec ses tribunaux islamiques, ou comme en Belgique (au bord de l’éclatement) ou comme aux Pays-Bas ou comme en Espagne (qui risque de perdre des provinces), comme au Danemark, comme en Suède. Dans les monarchies que sont nos voisines européennes la déstabilisation du fait de l’islam est au moins aussi avancée que chez nous avec deux fois moins de mahométans !

  • domremy , 11 août 2014 @ 5 h 49 min

    merci du renseignement, je vais lire ce blog,
    mais qu il se fasse voir et entendre davantage,
    nous ne pouvons continuer

  • Catholique & Français , 11 août 2014 @ 8 h 12 min

    Cher Pascal, votre critique de “Papé” tombe totalement à plat car les pays que vous citez :
    1. ne sont pas des “mon-archies” mais de véritables DEMOCRATIES dans lesquelles le roi ou la reine n’a aucun pouvoir politique mais servent de décoration pour rassurer le citoyen de base (sur la continuité de l’Etat, la stabilité et bla-bla-bla…). Renseignez-vous un peu sur l’étymologie du mot monarchie !
    2. sont des pays protestants et la vision protestante des fondements du politique est radicalement différente et même diamétralement opposée à celle du Catholicisme non réformé. Cette remarque vaut également pour les “rois” de Belgique et d’Espagne, pays en principe catholiques : le premier n’a jamais fait mystère de sa totale adhésion à la vision protestante, maçonnique et démocratique de la politique. Quant au second, descendant de Louis XIV (!!!), il vient d’envoyer promener le Catholicisme lors de son tout récent “sacre” qu’il a voulu strictement laïc.

  • BJam , 11 août 2014 @ 8 h 40 min

    Si seulement Dieu pouvait vous entendre…

  • Claude PICARD , 11 août 2014 @ 9 h 34 min

    @ à tous
    Le constat est évident : seule Marine Le Pen a su créer autour d’elle une dynamique qui peut permettre le rassemblement de tous les patriotes, le plus large possible et au-delà du clivage traditionnel, gauche-droite. Ce n’est pas le retour d’un canasson, Sarko, qui va nous faire gagner la course : ses cinq ans de gouvernance n’ont fait qu’aggraver la situation. L’UMP qui avait un temps réussi l’union de toutes les droites est en capilotade ; son implosion programmée n’est qu’une question de temps. La Gauche, elle, est en comas dépassé…
    Le temps presse ; il serait vain de tergiverser pour trouver une autre solution… improbable.

  • scaletrans , 11 août 2014 @ 10 h 09 min

    Si révolution il y a, elle ne laisserait que des ruines sur lesquelles une nouvelle classe de profiteurs s’installerait… comme en 1789.
    La France a, semble-t-il, un destin particulier, l’irruption extraordinaire de Ste Jeanne d’Arc en témoigne, ainsi que la “Triple Donation du Royaume de France”, aspect peu connu mais primordial de cet épisode durant lequel l’intervention divine est évidente.
    Mais ce n’est que par le retour à la Foi de son baptême que notre pays pourra renaître. Cette Foi, le peuple français ne pourra la retrouver qu’après de terribles épreuves.
    Rien à attendre de l’église officielle, sinon la continuation de sa destruction par l’intérieur, et l’occupant actuel continue en cela le travail de ses prédécesseurs, avec, de surcroît, un manque de dignité incroyable.

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