Jean-Lin Lacapelle : “Si nous sommes élus, nous supprimerons toutes les subventions versées aux ‘copains'”

Jean-Lin Lacapelle, vous êtes tête de liste dans les Hauts-de-Seine pour le Front National. Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
48 ans, père de 4 enfants, j’ai travaillé plus de 25 ans au sein de l’univers des produits de grande consommation dans des groupes comme Danone, Cadbury et L’Oréal chez qui j’occupais un poste de directeur commercial il y a encore deux mois. Depuis j’ai pris la décision de me consacrer pleinement à mon engagement politique que j’ai entamé il y a plus de 30 ans.

Je suis un amoureux de la France et j’ai toujours été un défenseur de la famille, de notre patrie et de nos racines, même si cela m’a demandé un certain nombre de sacrifices.

J’ai notamment été élu conseiller régional du Centre de 1998 à 2010 sous les couleurs du Front National.

Vous avez travaillé dans un grand groupe français à un haut niveau. On a tendance à caricaturer le programme du Front National au niveau économique en le présentant comme un programme de gauche. Quel est votre vision de l’entreprise et lorsque vous serez élu, qu’entendez vous faire au niveau de la région en faveur des entreprises ?
Effectivement nos adversaires essaient vainement d’instruire notre procès en incompétence économique voyant que tout le reste ne fonctionne pas. La réalité est tout autre.

Le Front National est résolument pour l’économie de marché et la libre entreprise. Même si nous avons le plus grand respect pour les salariés des grands groupes français, qui demeurent des fleurons de l’industrie française dans nombres de domaines, nous orientons notre énergie et nos propositions vers les TPE et PME, qui sont trop souvent oubliées alors même qu’elles sont les plus grandes créatrices d’emplois.

Rendez-vous compte que si chacune d’entre elles embauchait ne serait-ce qu’une personne cela créerait plus de 3 millions d’emplois et règlerai le problème du chômage. C’est pourquoi le programme du Front, contrairement aux mensonges de nos adversaires, prévoit de ne pas augmenter les charges sociales sur ces petites et moyennes entreprises ainsi que sur les artisans.

En ce qui concerne la compétence régionale, nous proposons notamment la création d’une Banque Publique Régionale d’Investissement (BPRI). Ce dispositif est essentiel pour assurer non seulement le développement des PME mais aussi leur survie. En effet je vous rappelle que 25% des dépôts de bilan sont dus à des problèmes de trésorerie. Nous favoriserons également le patriotisme économique local dans le cadre des appels d’offres que nous lancerons dans le courant de la mandature. Trop de nos petits entrepreneurs n’y ont pas accès ou ne savent pas comment en profiter.

Vous étiez également présent lors du meeting organisé par LMPT le 28 novembre dernier. Quel est le discours que vous entendez défendre au niveau de la famille et quel est votre regard sur les associations politisées comme les associations LGBT ? Valérie Pécresse, après avoir laissé planer le flou sur cette question, a confirmé qu’elle ne toucherait pas à ces subventions ? Quelle est votre position ?
Toute l’histoire du Front National démontre que la famille est une valeur fondamentale qui est au cœur de son combat. La famille est la première cellule de la nation dans laquelle se crée la vie et l’éducation de nos enfants. La détruire, comme le veulent un certain nombres d’associations hystériques, revient à détruire la nation.

Je ne suis donc pas étonné par la duplicité de Madame Pécresse qui ne cesse de draguer un électorat traditionnel qu’elle et ses alliés ne cessent de trahir ! A titre d’exemple, dans mon département des Hauts-de-Seine, la numéro 2 de la liste LR, Chantal Jouanno se dit pour la PMA, avait soutenu certaines lois Taubira et n’hésite pas une seconde à voter socialiste contre nous.

Valérie Pécresse elle-même en 2011 déclarait préférer voter PS plutôt que Front National. Vos lecteurs apprécieront…

Pouvez vous développer votre programme sur le plan culturel et éducatif ?
La culture est le principal poste de copinage et de clientélisme au sein du conseil régional d’Île-de-France.

Arcadi, l’agence régionale de la culture, verse 49% de ses subventions de manière totalement discrétionnaire. C’est ce que nous dénonçons et souhaitons changer. La Région dans son ensemble verse 500 M€ à diverses associations. Nous souhaitons faire un audit de tout cela et supprimer toutes les subventions versées aux “copains” !

Si les électeurs me permettent d’être élu dimanche prochain, je demanderai à siéger au sein de la Commission Culture afin de soutenir toutes les initiatives qui contribuent au rayonnement de notre région. Stop au clientèlisme !

Enfin, l’Education n’est pas une compétence de la région. Nous serons cependant particulièrement vigilants sur le programme éducatif dans les lycées et refuserons toute subvention aux associations pro-genre.

Dimanche prochain, le seul vote utile est le vote Front National. Plus nous aurons de voix, plus nous aurons d’élus.