Ils sont 16, 16 députés UMP membres du Collectif parlementaire de la Droite populaire (Elie Aboud, Claude Bodin, Patrice Calmejane, Bernard Carayon, Jean-Pierre Decool, Nicolas Dhuicq, Jean-Paul Garraud, Lionnel Luca, Daniel Mach, Philippe Meunier, Jacques Myard, Jacques Remiller, Jean-Pierre Schosteck, Dominique Tian, Christian Vanneste et Philippe Vitel) à dénoncer dans un communiqué le fait que “la Famille sera désormais enseignée aux élèves de terminales L dans la confusion d’une idée non définie, mais multiforme, avec l’intention mal dissimulée de mettre en exergue des pratiques minoritaires”. “Cela se fait paraît-il pour enseigner le Droit afin de revaloriser l’enseignement littéraire. On croit rêver”, ajoutent-ils. Ces élus pour qui “l’idéologie du genre, abusivement présentée comme une théorie scientifique, sert du cheval de Troie au prosélytisme homosexuel dans des ouvrages de SVT de 1ère L et ES” ne digèrent pas non le fait qu’“un magistrat [vienne] une fois encore, d’attribuer une autorité parentale conjointe à deux femmes pacsées” alors que “la loi n’a nullement reconnu une parenté exercée par deux personnes de même sexe à l’égard d’un enfant, parce que la législation entend jusqu’à présent ne pas contribuer à la destruction de la famille composée d’un homme d’une femme et de leurs enfants éventuels”. “Un juge n’a pas à s’ériger en législateur : il doit appliquer la loi” affirment les députés qui expliquent avoir envoyé “deux lettres, l’une à Luc Chatel, Ministre de l’Education Nationale, l’autre à Michel Mercier, Ministre de la Justice”, “la première pour mettre fin aux dérives, la seconde pour que le Parquet fasse appel”.
Article édité à 14h50 : les députés Nicolas Dhuicq et Dominique Tian ont rejoint les 14 premiers signataires.
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