Après le suicide de Jean Willot, un instituteur de 57 ans qui faisait l’objet d’une plainte pour violences aggravées à l’encontre d’un élève de 6 ans, “Envoyé spécial” a enquêté sur ces profs et instits accusés à tort, qui se sentent lâchés par l’Éducation nationale.
Le 15 mars 2019, un instituteur de 57 ans, Jean Willot, se suicide après avoir appris qu’il faisait l’objet d’une plainte pour violences aggravées à l’encontre d’un élève de 6 ans. Minute de silence, marche blanche. L’émotion de la communauté enseignante est considérable. Certains profs accusent leur administration d’avoir tardé à accompagner Jean Willot, le laissant seul avec sa plainte.
L’État est tenu de protéger les fonctionnaires
Pourtant, selon la loi, l’État est tenu de protéger les fonctionnaires contre les menaces, violences, injures, diffamations ou outrages dont ils pourraient être victimes. Comment l’Éducation nationale gère-t-elle ces cas sensibles alors que de plus en plus de parents portent plainte contre les profs, parfois pour de fausses raisons ?
Source : “Envoyé Spécial”, France 2