Zones de non-droit : « La menace d’embrasement est encore plus forte » (Michel Aubouin)

Ancien préfet et Directeur pour l’intégration, Michel Aubouin a travaillé au cœur de l’État. Pendant 40 ans, il a vu petit à petit des quartiers entiers rompre avec la République. Près de 10 % de la population française vit aujourd’hui dans de telles enclaves. Notre invité a quitté ses fonctions pour dénoncer cette situation. L’équilibre national est au bord de la rupture, dit-il. Un entretien choc :

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2 Comments

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  • Droal , 9 mars 2020 @ 19 h 42 min

    Ce que dit Michel n’est pas vraiment nouveau.

    De Gaulle l’avait affirmé à Alain Peyrefitte, il y a 61 ans et 4 jours, le 5 mars 1959 :

    « Qu’on ne se raconte pas d’histoire! Les musulmans, vous êtes allés les voir? Vous les avez regardés avec leurs turbans et leurs djellabas? Vous voyez bien que ce ne sont pas des Français. Ceux qui prônent l’intégration ont une cervelle de colibri, même s’ils sont très savants.

    Essayez d’intégrer de l’huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d’un moment, ils se sépareront de nouveau. Les Arabes sont des Arabes, les Français sont des Français. Vous croyez que le corps français peut absorber dix millions de musulmans, qui demain seront vingt millions et après-demain quarante?… »

    En ce qui concerne l’américanisation commencée sous Pompidou, le même au même, l’avait gentiment dégoisé le 12 janvier 1960, il y a 60 ans, 1 mois, 3 semaines et 5 jours:

    « Voyez-vous, il n’y a pas beaucoup de véritables Européens. Je me demande quelquefois si je ne suis pas le seul. (…) Tous, ils ne veulent de l’Europe que parce que ça arrange leurs petites affaires. Moi, je veux l’Europe pour qu’elle soit européenne, c’est-à-dire qu’elle ne soit pas américaine. »

    Après le Référendum de 1969, De Gaulle confie à Jacques Foccart :

    « Bon, maintenant, c’est bien évident, c’est fini. Les Français ne veulent plus de moi ; les Français en ont assez d’une France debout, mais je n’y peux rien. Alors je vais partir (…) pour Colombey, et puis voilà, ce sera terminé : je ne donnerai plus signe de vie à qui que ce soit. »

    Dans son ouvrage « Leaders » Richard Nixon écrit : « Quand je visitai la France en 1969, de Gaulle me livra cette réflexion caractéristique : “ Je fais la politique pour les journaux d’après-demain. ” »

    Pour l’instant on a Corona et son programme comme homme providentiel…par défaut.

  • Pierre 17 , 9 mars 2020 @ 21 h 40 min

    Sachons que la gendarmerie et la police n’ont pas le droit d’intervenir dans bien des quartiers.
    Heureusement nous avons Macron, Schiappa et tous les politiciens révolutionnaires.
    Quant à l’Éducation Nationale, elle est laïque donc perverse.
    Mort à la laïcité qui est le pire des crimes.

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