Michel Onfray : “Je ne réponds rien à Valls parce qu’il n’a rien lu”, “c’est un crétin”

Interrogé lundi par Thomas Sotto sur Europe 1, le philosophe Michel Onfray a répondu à Manuel Valls qui l’accusait la veille de préférer Alain de Benoist à Bernard-Henri Lévy : comme philosophe, “je préfère une idée juste et mon problème n’est pas de savoir si cette idée juste, elle est de droite ou de gauche parce que moi, l’homme de gauche, je préfère une idée juste de droite à une idée fausse de gauche (…) et j’ai l’impression que Manuel Valls pense le contraire, c’est-à-dire qu’il préfère une idée fausse pourvu qu’elle soit de gauche à une idée juste si elle est de droite, et ça, ça s’appelle de l’idéologie.” Un peu plus tard, Michel Onfray traite Manuel Valls de “crétin” et se moque des “petits gominés trentenaires qu’on nous présente dans Le Nouvel Observateur comme son conseil en communication” :

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22 Comments

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  • V_Parlier , 9 mars 2015 @ 14 h 12 min

    Le clivage habituel droite-gauche en France est la continuation d’une restriction des idées politiques à une seule dimension: On va de la gauche vers la droite en faisant varier en même temps tous les curseurs inévitablement attachés ensemble (sinon c’est “populiste”): niveau de conservatisme, niveau de souveraineté, niveau de libre échange, niveau de prestations sociales, politique internationale US ou indépendante., etc… Tout était sensé varier ensemble sans possibilités de dissociations, alors que dans d’autres pays on peut au moins observer des échelles à deux dimensions: un axe étatisme-libéralisme et un axe libertaire-consevateur. Je trouve d’ailleurs que c’est encore trop insuffisant comme nombre de “degrés de liberté” (expression purement empruntée à la physique!)
    Aujourd’hui les partis de l’alternance n’ont plus rien de nouveau en vitrine (à part les scandales et les lois sociétales cache-misère), à force de se copier comme des concurrents qui vendent une soupe. Et pire que çà, ces partis se mentent à eux mêmes, bafouant même ce qu’on aurait pu trouver de bon dans chaque camp. Il n’est donc pas étonnant qu’aujourd’hui les attaches-curseurs soient en train de rompre car elles n’ont plus aucune signification. Au sein de ces fausses entités politiques, des clans divergents vont se dégager et l’UMPS tel qu’il est finira par s’effondrer.

  • ranguin , 9 mars 2015 @ 14 h 13 min

    et sa suffisance ! la gauche n’est que mépris vis-à-vis des autres.

    J’aime son analyse. Onfray est lucide.

  • a400m , 9 mars 2015 @ 14 h 20 min

    Moi ,Michel ONFRAY je ne le connaissais pas mon épouse me l’a fait découvrir et je l’en remercie. Cet homme de gauche a pertinemment raison, c’est indubitable, ce qui ne gâche rien, lui de gauche le dit ,enfin quelqu’un qui a suffisamment de cran de courage pour venir contrer la doxa
    malsaine pour la FRANCE.C’est tout simplement une question de bon sens et je comprends fort bien Mr ONFRAY et je l’en remercie (je suis plutôt a droite).

  • Pascal , 9 mars 2015 @ 14 h 25 min

    Michel Onfray, une histoire française : un proudhonien élevé dans un établissement catholique de l’Orne.

  • FLANDRE , 9 mars 2015 @ 15 h 17 min

    Comment est-il possible de vérifier la “validité” de son diplôme ?
    Licence d’Histoire ! Ca va pas loin pour être Premier Sinistre.

  • panny , 9 mars 2015 @ 17 h 35 min

    Vous connaissez le principe de PETER : celui selon lequel on trouve généralement les velléitaires, les ambitieux sans consistance, les arrivistes sans but si ce n’est celui d’avancer (pour tomber dans le gouffre?) à une position qui souligne leur degré d’incompétence. Tel secrétaire de parti, à la dégaine d’un bibliothécaire chassieux, regardant en coulisse sous les jupes devenu un capitaine de pédalo, telle ministre de la culture qui volait au secours de Florange pour un syndicaliste beau parleur, telle ministre qui n’a pas le temps d’ouvrir de livre, tel député affublé de mémoire si déplorable qu’il en oubliait tout, sauf ses rémunérations et autres gratifications.
    Eh bien, notre ibère au look de chef de gang, prêt à en découdre dans le plus pur style West Side Story est de cette pâte. Cacher une une diarrhée verbale son incommensurable absence de courage, son inertie semblable à celle d’un cachalot échoué sur une plage improbable. Le problème, c’est qu’il reproche aux autres (lire : les électeurs, le peuple, les populistes, etc.. ) ce qu’il n’est pas en mesure de faire, croyant ainsi détourner la foudre.
    VALLS réveilles toi; ton heure a sonné. Il faudra bien, un jour ou l’autre, que, avec tes complices, tu rendes compte devant l’Histoire et le peuple français que tu traite comme un groupe de dégénérés auxquels ont fait avaler toutes les avanies. Pris entre la colère rentrée des français de souche et l’insatisfaction atavique et revendicatrice des immigrés, tu jongles avec un seul objectif en tête, tenir, tenir, tenir, durer, durer, durer.
    Elle est pas belle, la France avec de tels immigrés

  • Marino , 9 mars 2015 @ 19 h 45 min

    @ FLANDRE :

    le diplôme ….je ne sais pas …

    Mais obtenir le Bac avec un :5/20 en français, on peut comprendre que l’Education donne “ce diplôme” à tous !

    Bac 2014 : le taux de réussite atteint 87,9%, un record historique et cocorico : 100 % en 2015 ?
    Vive l’Education nationale !
    Rappelons que l’OCDE a classé la France très loin des autres nations Occidentales en comptant
    40 % d’illettrés en France(capacité à lire, comprendre et résumer en cinq lignes un texte simple de 20
    lignes).

    L’éducation nationale française : 1 418 744 personnes (plus que l’Armée Russe, ex Armée Rouge).

    Le coût de cette gigantesque plaisanterie ?
    100 milliards d’euros par an, soit le prix de 52 porte-avions nucléaires de 36000 tonnes (avec hélice en état de marche).

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