Un général, manifestant pacifique, embarqué manu militari à Calais !

Le Général de Corps d’Armée Christian Piquemal, ancien chef de la Légion étrangère, ingénieur Supélec et en génie atomique, ancien de Bosnie et du Tchad, et qui fut Président de l’Union Nationale des Parachutistes, a été arrêté sans ménagement alors qu’il manifestait pacifiquement contre l’invasion de la ville de Calais par des migrants illégaux. Certes la manifestation avait été interdite par une préfecture aux ordres. Mais les raisons invoquées étaient une fois de plus tendancieuses et les propos agressifs et caricaturaux d’un apparatchik de la Préfecture à l’encontre des manifestants ne laissent aucun doute sur le parti pris d’un Etat qui se prétend « républicain » avec une ostentation suspecte. Il y a, en effet, un déséquilibre patent de l’information et du pouvoir en défaveur des Français qui sont révoltés par ce que subissent au quotidien les Calaisiens et qui le manifestent. Dans la répression comme dans les articles de presse on relève au contraire une mansuétude, voire une complicité à l’égard des activistes d’extrême gauche.

Le 23 Janvier, des centaines de migrants encadrés par des « no borders » ont bloqué le port pendant trois heures, détruit un grillage de protection et envahi un navire. Ils ont en outre couvert une statue du Général de Gaulle avec un « Nik la France » peint en rouge. Ils ont enfin harcelé des habitants au point d’amener l’un de ceux-ci à brandir un fusil factice tandis qu’ils le bombardaient d’objets divers. Que faisaient les forces de l’ordre ? Mais rien puisque, comme le dit « l’im-Monde », ces incidents se sont produits « en marge d’une manifestation pacifique ». Il est entendu qu’un mouvement réputé d’ »ultra-droite » est violent par nature, avant même de manifester, alors qu’un groupuscule d’extrême-gauche dont les membres se masquent, se revendiquent « hors-la-loi » et jugent les violences nécessaires, ne dérape que par un malheureux accident. C’est ce que laisse entendre un journal aussi apparemment neutre que « Nord Littoral » en relatant complaisamment les propos d’un « militant humaniste et progressiste » qui dit vouloir user de ses poings et « occuper la rue pour éviter que la vermine fasciste puisse parader » . Il y a dans cet article une connivence d’autant plus dangereuse qu’elle n’émane pas d’un journal extrémiste. Car laisser proférer des appels à la violence en ayant l’air de les comprendre est un assez scandaleux pousse-au-crime.

Un Général français à quatre étoiles qui participe à une manifestation, demeurée pacifique malgré les provocations policières, peut donc se faire traiter de « vermine » par un voyou et se faire embarquer ? Après les déclarations incendiaires du militant d’extrême gauche, un Etat républicain, démocratique, digne de ce nom, devait autoriser et protéger la manifestation pacifique, peu nombreuse, et sans danger de Pegida. Elle exprimait une indignation légitime devant la situation insupportable faite aux Calaisiens qui étaient d’ailleurs quelques-uns à s’y être joints. Le prétexte de l’interdiction a donc été le risque de violences de la part de l’extrême-gauche. Autrement dit, il est normal d’interdire une manifestation parce que des extrémistes veulent l’empêcher par la violence. Puisque ceux-ci ont commis des débordements la semaine précédente, on leur donne maintenant le droit de censurer la protestation de leurs adversaires. Deux poids, deux mesures : les libertés fondamentales de s’exprimer, de manifester sont en péril dans notre pays. Qui en douterait encore ? Faut-il ajouter que les manifestants qui entouraient le Général étaient des patriotes, attachés au respect du pays, et que les « hors-la-loi » qui les insultent, se préoccupent apparemment des « droits » de clandestins étrangers, mais saisissent en fait toutes les occasions de créer la chienlit. Il y a longtemps que cette distinction a disparu des esprits de beaucoup de politiciens et de journalistes. Louis Pauwels s’était fait incendier pour avoir employé l’expression de « sida mental ». Lorsqu’on donne la préférence à ceux qui menacent l’ordre public et le Bien Commun de la nation par rapport à ceux qui cherchent à les défendre, ne peut-on, en effet, y voir comme une sorte de maladie immunitaire de notre société, de notre pays ? Tiens, au fait, les 9 comparutions immédiates à l’issue des « débordements » sont tombées en vertu des droits invoqués par les individus poursuivis… et c’est maintenant le général et ses dangereux complices qui vont passer en comparution immédiate pour avoir manifesté.

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17 Comments

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  • François2 , 9 février 2016 @ 11 h 11 min

    Le général Piquemal a fait partie de trois cabinets ministériels socialistes (Rocard, Cresson et Bérégovoy). En tout cas ce général est une baudruche : un petit coup de garde à vue et la baudruche s’est dégonflée. On croyait que le général piquait bien, mais, patatras, il piquemal. Voir sa déclaration à RTL après la sortie de garde à vue : il n’était pas là pour manifester (que faisait-il avec un mégaphone ?), il regrette de s’être rendu à cette manifestation, il n’a rien à voir avec Pegida, il n’est pas islamophobe (alors il est quoi, islamophile ?), etc…
    Et pourtant, rappelle Christine Tasin, quand il déclare, l’avant-veille de la manifestation, qu’il ira à la manifestation de Calais malgré l’interdiction, il sait, forcément et obligatoirement, où il met les pieds. Il sait qui appelle, pourquoi, comment… Quand, quelques secondes avant d’être arrêté, il accorde une magnifique interview à Boulevard Voltaire, où il dénonce les atteintes à la France liées à l’immigration et l’islamisation, il sait où il est et pourquoi il y est.
    Enfin le résultat est là, à cause du général (mais malgré lui !) : l’Etat français s’est conduit comme un état fasciste (vous pourrez dire, rien d’anormal : pour être fasciste il faut être socialiste depuis l’origine du fascisme).

  • aletheia , 9 février 2016 @ 12 h 47 min

    Hollande Tsypras Piquemal…….Philipot …….

    Les socialistes sont des grosses baudruches CQFD ou plutôt ON LE SAVAIT !
    Rien de nouveau !

  • rococo92600 , 9 février 2016 @ 13 h 05 min

    Personnellement les responsabilités par la manifestation de Calais fait désordre dans le sens ou les manifestants se dérobent en disant qu’ ils ne savaient pas quel but de cette MANIF ! Moi, j’ aurais dis ! on manifeste même si nous sommes état d’ urgence . . . Nous sommes Français !!! lorsque le Gouvernement démontre notre Liberté – égalité et Démocratie . . . OUI ! je manifesterait contre tous les RATS qui entrent dans notre Pays pour le détruire.
    Ma foi ! a chacun ses responsabilités et ses idées.
    J e vous souhaite de la réussite pour rétablir la France – Française.
    Moi, je quitte la France par dépit et écoeuremment . . . RESTEZ DANS VOS PROBLÊMES et votre prochaine Nationalité Islamiste.
    Je vous dis quand même sans espoir ! VIVE LA FRANCE.

  • KAMISAN , 9 février 2016 @ 13 h 05 min

    Le général Piquemal a fait partie de trois cabinets ministériels socialistes (Rocard, Cresson et Bérégovoy). Rocard, celui qui était content de porter les valises d’un certain parti politique étranger dans les années 1960 ???????? (source : les discours du dit Rocard )

  • aletheia , 9 février 2016 @ 14 h 15 min

    Pendant que “le général” est relaché et se lache lâchement …..

    3 OU 4 manifestants ont écopé de prison ferme dans le plus grand silence médiatique ….

    Les salopards et les sbires de hollande veulent briser le mouvement !

    Hollande casse toi , hollandenouille démission ….les slogans doivent le viser directement .
    Il faut des sit-in pacifiques mais déterminés
    Se joindre aux agriculteurs ou autres manif

  • André , 9 février 2016 @ 15 h 20 min

    Je viens de recevoir un courriel de Roger Holeindre. Evidemment je ne peux tout reproduire ici, sinon les principales lignes. Vous aurez maintes occasions de la découvrir dans sa globalité;

    Ne tombons pas dans leur piège, soyons patients, le régime actuel, à l’agonie, se délite peu à peu…

    Roger HOLEINDRE , Président du Cercle National des Combattants.
    … Dans cette affaire, les provocations délibérées sont multiples :
    – le deux poids deux mesures systématique pour l’autorisation de manifester malgré l’état d’urgence, les casseurs gauchistes manifestent et cassent joyeusement ;
    – les manœuvres de désinformation de la part des autorités et de la presse serve au sujet de la nature de cette manifestation de Calais ;
    – les persécutions en tous genres, y-compris fiscales, contre les associations qui déplaisent, comme actuellement nos amis de CIVITAS ;
    – l’interpellation abusive et médiatisée d’un officier général populaire dans le milieu combattant…
    Malgré notre indignation légitime, sachons garder le moral et la sagesse des vieilles troupes et ne cédons pas à ces provocations qui visent à nous faire sortir de nos gonds et à manifester bruyamment notre réprobation, ce qui serait le prétexte attendu pour nous faire dissoudre. Rappelons-nous du 6 février 1934 qui servira de prétexte à la dissolution par le gouvernement de tout un ensemble de ligues et associations patriotes, le tout couvert, comme toujours, par le mensonge officiel qui s’imposa par la suite comme vérité…

  • Pascal , 9 février 2016 @ 20 h 48 min

    Il y a eu une occasion manquée qui nous sera fatale. La tentative de jonction entre le mouvement contre la loi Taubira et la résistance patriotique a été volontairement sabotée par Christine Tasin.

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