Après le « Ich bin ein Berliner ! » de Kennedy en 1963, le « Nous sommes tous des juifs allemands ! » des jeunes allumés du Quartier Latin en 1968, voici qu’aujourd’hui, comme une fulgurante épidémie, fleurissent, dans les rues et sur les forums, les innombrables « Je suis Charlie ! »… Alors, à côté de l’indignation que moi aussi j’éprouve devant ce nouveau massacre révoltant perpétré par les islamistes, j’ai du mal à réprimer en moi – qu’on me le pardonne ! – une irrépressible envie de ricaner.
Quand ils auront fini de pleurnicher, quand ils auront séché leurs larmes, dans une semaine (deux tout au plus), tous nos « je-suis-charlie » reprendront leurs activités ordinaires et se remettront à cracher tranquillement sur Eric Zemmour, Renaud Camus, Richard Millet ou Alain Finkielkraut, sur tous ces plumitifs infâmes qui, avec leurs fantasmes « remplacistes », leurs délires islamophobes, leur xénophobie fièrement revendiquée, toutes leurs provocations criminelles destinées à jeter de l’huile sur le feu, sont loin d’être étrangers à ce qui vient de se passer et qu’on ne peut donc pas du tout exonérer de toute responsabilité.
Au lieu de s’abandonner ainsi à l’émotion facile et à l’indignation convenue, ils feraient mieux, tous ces braves gens éplorés, de faire leur examen de conscience et d’essayer de réfléchir un peu. Qui parmi eux pourra soutenir que ce qui vient de se passer n’est pas le résultat de 40 ans d’invasion de la France par des populations allogènes inassimilables ? Le résultat d’une politique de soumission toujours plus grande à l’islam, à ses interdits alimentaires, à ses excentricités vestimentaires, à la multiplication de ses lieux de culte ? Le résultat d’un lâche consentement de presque tous nos hommes politiques à le hallalisation progressive de notre France ? Qui enfin pourra prétendre que depuis 40 ans aucune voix courageuse (vox clamans in deserto) ne se serait élevée pour les mettre en garde contre ces dangers qui sont aujourd’hui devenus flagrants ?
Et puis on nous présente Charlie Hebdo comme un symbole de la liberté d’expression, ses journalistes comme des démocrates scrupuleux et d’intraitables champions de la tolérance. Quelle rigolade ! Bien sûr, ce n’est pas faire injure à ces humoristes lâchement assassinés, que de rappeler que c’étaient avant tout des soixante-huitards convaincus, des hommes qui, bien que partisans du fameux « il est interdit d’interdire », n’hésitaient jamais à tenter de bâillonner ceux dont les idées ne leur convenaient pas. Faut-il rappeler que le malheureux Charb lui-même, avec ses amis de Charlie, avait pris l’initiative, en 1996, d’une vaste pétition pour exiger du gouvernement l’interdiction du Front National. Pour eux la liberté d’expression, c’était donc bon pour certains mais pas pour tous ! Ils ne faisaient là qu’appliquer les bons principes proclamés en 1793 par les dirigeants de la République terroriste : « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté ! » Si l’on ne veut pas me croire, on peut consulter à ce sujet l’article de Libération qui en témoigne.
Allez, mes frères, soyez courageux ! Cessez de vous leurrer vous-mêmes, cessez de vous laisser berner par tous ceux (les Edwy Plenel, Laurent Joffrin et Cie) qui veulent une fois de plus faire diversion et tenter de vous endormir, renoncez à toutes ces simagrées ridicules et ouvrez un peu les yeux que diable ! Osez enfin prendre conscience des tâches difficiles qui, dans notre pays, attendent aujourd’hui les vrais patriotes.
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