Dieudonné est au centre d’une polémique alimentée par le gouvernement. Le principal grief contre Dieudonné concerne la quenelle. Ses détracteurs soutiennent qu’il s’agit d’un salut nazi inversé tandis que Dieudonné prétend que ce n’est qu’un geste antisystème. Il est d’ailleurs concevable que les deux interprétations soient justes.
Le plus intéressant est le déchaînement de bruit et de fureur que provoque la quenelle. Le ministre de l’Intérieur veut faire une loi pour empêcher Dieudonné de se produire en spectacle. Normalement une loi est une règle juridique générale et impersonnelle. Pourtant le ministre de l’Intérieur est prêt à recourir à une loi d’exception pour faire taire un humoriste. Quel rabaissement pour un pays qui se vante d’être une référence pour les droits de l’Homme ! Une circulaire a finalement été diffusée visant à empêcher la tenue des spectacles de Dieudonné. Le ministère de l’Intérieur semble ignorer que l’humoriste a obtenu dans le passé l’annulation par les tribunaux des arrêtés d’interdiction au nom de la liberté d’expression et de réunion.
Les causes de cet acharnement méritent d’être mises en exergue. L’antisémitisme est un sujet central pour l’élite politiquement correcte car elle a élevé Hitler au rang de référence suprême et de repoussoir universel. L’antisémitisme et par extension toute attaque contre une minorité provoque une réaction de rejet. Les serviteurs du politiquement correct se déchainent actuellement contre Dieudonné. Pourtant, ils sont tolérants envers les militants d’extrême gauche qui affichent un antisionisme virulent. Mais de l’antisionisme à l’antisémitisme, il y a un pas qu’il ne faut pas franchir. Si la limite est dépassée alors la tolérance se transforme en intolérance. Une cabale contre Dieudonné a ainsi été décidée par les apparatchiks du politiquement correct.
“Dieudonné peut aussi être considéré comme un don divin prouvant que la société multiraciale n’est pas le paradis promis, mais au contraire une utopie aberrante. Dieudonné n’est pas une chance pour la France !”
Au-delà du geste ambigu, c’est également ce qu’incarne Dieudonné qui pose problème à la nomenklatura politiquement correcte. En effet, Dieudonné est l’enfant d’un immigré africain et d’une Française. L’idéologie politiquement correcte postule que le métissage est une chance pour la France et voilà qu’un mulâtre s’adonne à des provocations à connotation antisémite. Cette contradiction est insupportable pour les idéologues du politiquement correct. Ils excommunient Dieudonné car il démontre par sa seule existence la fausseté de leur idéologie. Il aggrave son cas en poursuivant ses provocations et en refusant toute repentance.
La nomenklatura politiquement correcte a donc planifié sa mort sociale. Un lynchage médiatique est mis en œuvre qui permet également d’occulter l’incompétence du pouvoir socialiste. Pendant que les apparatchiks déblatèrent contre les quenelles dieudonnesques, les échecs du gouvernement ne sont pas évoqués. Néanmoins le pari est risqué car la propagande anti-Dieudonné peut lui attirer encore plus de sympathie dans les banlieues. Il pourrait encore obtenir devant les tribunaux l’annulation des arrêtés d’interdiction de ses spectacles.
Dieudonné peut aussi être considéré comme un don divin prouvant que la société multiraciale n’est pas le paradis promis, mais au contraire une utopie aberrante. Dieudonné n’est pas une chance pour la France !
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