Les grands médias tentent d’étouffer l’agression sexuelle de Sciences po Paris

Tribune libre d’Éric Martin*

1) Ce n’est pas une Femen ni Caroline Fourest qui est agressée, 2) l’agresseur n’est pas un militant d’extrême-droite ou un prêtre et 3) évoquer ce scandale maintenant pourrait provoquer un électrochoc au sein de la population française, à trois jours de la Manif pour tous, alors que celle-ci doute de plus en plus du “mariage” homosexuel, du droit à l’enfant et réclame un référendum. Nos confrères journalistes sont très favorables (voir ici, ici et ) à la dénaturation du mariage (même une partie de ceux travaillant dans des journaux chrétiens, je pense par exemple à Laurent de Boissieu, du service politique de La Croix) et nous ne nous attendions évidemment pas à ce qu’ils relayent l’information exclusive selon laquelle le Président de l’UNEF Sciences po a agressé sexuellement un étudiant chrétien opposé à la dénaturation du mariage. Tout s’est passé comme prévu. Si le projet de loi a des parrains puissants, c’est aussi, comme l’écrit la Fondation Polémia, que la tyrannie est médiatique.

Devenez les médias !

Merci aux blogs qui ont, malgré tout, décidé de ne pas taire un tel scandale. Avec le forum Planète UMP, le blog identitaire FDesouche a été le premier à relayer notre scoop, un peu avant 21h. L’info a rapidement été reprise sur le forum Jeuxvideo.com : à 21h22à 21h31, etc. À 21h51, c’était au tour du Salon Beige de signaler l’information. Mercredi, Égalité & réconciliation la relayait. Comme Orages d’acier. Et… c’est tout ! L’oligarchie ne veut pas que cette affaire sorte, du moins pour l’instant. Il nous reste le bouche à oreille, le courriel, Facebook et Twitter pour faire le travail à la place des médias mainstream (ils ont manifestement d’autres priorités). L’affaire Nouchet montre qu’une agression imaginaire peut donner lieu au vote d’une loi liberticide. Pourquoi une agression réelle ne pourrait-elle pas bloquer un projet de loi liberticide ? D’ici la Manif pour tous, informez vos élus et de cette scandaleuse agression et devenez les médias !

*Éric Martin est le rédacteur en chef des Nouvelles de France.

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50 Comments

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  • ranguin , 10 janvier 2013 @ 16 h 16 min

    Ici c’est pas l’armée.
    C’est devant un public qui est loin d’être militaire. Il y a une bienséance à tenir.
    M’étonne plus que les gosses soient si mal, élevés.

  • bernique , 10 janvier 2013 @ 17 h 40 min

    Tiens ! Le troll est revenu, qui n’argumente qu’avec des injures !

  • Gomez Aguilar , 10 janvier 2013 @ 18 h 55 min

    Précisément, on ne doit pas avoir le même sens de l’humour. Exactement. La portée du débat en reste là. Inutile d’invoquer le Code Pénal.

  • Catherine BLEIN , 10 janvier 2013 @ 19 h 13 min

    Ca vous arrange bien de devoir “attendre le bon moment pour leur faire payer l’addition “!! ah oui et comment? un payant un yougo pour leur faire la peau??non,mon cher, notre “civilisation “crève du manque de courage.
    J’ai toujours considéré qu’on ne répliquait pas aux quolibets par la violence mais quand on vous attaque physiquement, alors oui,le sang de la Chevalerie qui j’espère coule encore un peu dans vos veines doit se faire sentir!
    on vous attaque, vous les laissez sur le carreau, et ils comprendront très vite.
    Cette mollesse générale ne fait que nous rendre encore plus vulnérables…et ça ne va pas s’arranger tout seul.Qu’importe les medias, le qu’en dira-t-on et le politiquement correct, si la jeunesse Française chaque jour montrait son courage,vous verriez que la peur changerait de camp.

  • Gomez Aguilar , 10 janvier 2013 @ 19 h 27 min

    Hallucinant comme vous les pseudo-réac, les pseudo-conservateurs, les pseudo-“C’était mieux avant”, vous avez en fait intégré absolument tous les codes de la société que vous croyez conspuer. Hallucinant… Vous ne vous rendez même plus compte que vos réactions offusquées montrent à quel point vous êtes les purs produits de cette société post-féministe, victimaire, procédurière, juridisée à outrance, qui est le pire de ce qui nous vient des États-Unis.
    En France, jusqu’à il y a une quinzaine d’années, quand deux potaches d’une vingtaine d’années s’opposent sur un sujet de ce genre lors d’une distribution de tracts, et que l’un se livre pour la galerie à une gauloiserie face à son adversaire pour mettre les rieurs de son côté, l’adversaire lui colle une droite, ou lui lance une gauloiserie du même niveau, et basta. Il n’y a pas si longtemps, il n’y aurait pas eu un seul gars qui aurait eu besoin de se faire préciser la conduite à tenir. C’était instinctif. Et SURTOUT personne, je dis bien personne n’aurait eu ne serait-ce que l’ébauche de l’idée de voir dans tout ça une “agression sexuelle”… (?????)
    Mais ça, c’était avant… Le monde a changé. Aujourd’hui qu’un compliment au bureau sur la jupe d’une collègue expose à des poursuites pour harcèlement, évidemment…
    Alors voilà, le résultat, navrant, pathétique, pitoyable : on le tient, nous l’avons ici sous les yeux.
    Sur un pseudo portail “libéral-conservateur”, article et commentaires donnent l’impression d’être sur le forum des chiennes de garde et des lectrices de “Elle”… Pour la non-affaire évoquée plus haut, on est en train de dérouler le chapelet des discours plaqués entendus ad nauseam dans la bouche des féministes, à longueur de pages de “Biba”, à longueur de “Témoignages poignants des violences-faites-zô-femmes”, à longueur de campagnes du ministère du droit des femmes et de la castration des hommes, à longueur de “la honte doit changer de camp” Zzzzzzz. Et vas-y que “Viol, agression, simulation de sodomie, honte, destruction psychique…” (le chef-d’œuvre est le commentaire d’Henri un peu plus bas, qui pourrait être recyclé tel quel par Clémentine Autain…)
    Je ne m’adresse pas aux femmes ici c’est peine perdue (encore que je me demande comment elles doivent élever leurs fils, si même dans la frange supposée “conservatrice” de la société, on trouve de ces réactions).
    Je m’adresse aux hommes, et je le répète : vous n’avez pas faits votre service militaire, bon sang??!!
    Et en conscience, messieurs, si votre fils de 20 ans est face à une situation telle que celle qui nous occupe, vous lui conseillez d’aller immédiatement porter plainte en expliquant comment il a été violé dans le plus intime de son être et nié dans sa dimension humaine blablabla non sans lui conseiller d’appeler le numéro vert mis en place par le gouvernement pour le soutien aux victimes et de prendre rendez-vous avec une psychologue pour se reconstruire progressivement blablabla… Et c’est ce que vous auriez fait vous-même? Ah oui?
    Alors, c’est bien ce que je dis : on est foutus. Et le pire, c’est que je pense qu’effectivement, c’est le cas…

  • Robert , 10 janvier 2013 @ 20 h 57 min

    Catherine,
    Je pense que vous vous méprenez sur mon état d’esprit. J’ai commencé à militer il y a maintenant une génération. Et pas du tout dans le camp ou je me trouve actuellement. Et la violence y compris armée était notre quotidien. depuis j’ai changé de camp et de comportement. Je suis du mauvais côté des mauvais coups car comme le dit un intervenant la société a changé avec des lois iniques et une partialité des juges qui ne laisse aucun espoir d’équité à l’un d’entre nous en cas de coup dur.
    Cela est un aspect du problème. Si nous “réglons l’affaire ” publiquement, j’insiste bien sur cet aspect car cet énergumène n’a pas fait son sale coup dans une ruelle mal éclairée et il y a une raison pour cela, c’est contre nous que ça se retournera.
    Sur le plan politique, d’abord très à gauche puis au FN, j’ai vu la liberté de manoeuvre et l’attitude des autorités à notre égard en cas de débordement. Mais le débat politique autorise parfois des écarts musclés face à des agresseurs sans que cela porte à conséquence. Toutefois, nombreux sont les militants FN, et les dirigeants souvenez-vous de Le Pen à Mantes la Jolie, qui en réagissant légitimement se sont retrouvés dans une sacrée panade voire en prison. Alors, en cas de légitime défense, oui on réagit. Mais dans le cas qui nous intéresse, il s’agissait non pas d’un viol mais de harcèlement à connotation sexuelle tel qu’en connaissent nombre de militants pro-vie dans leurs prières devant les avortoirs aux Etats-Unis. Il y a des vidéos sur Internet qui montrent ça. Le gars aurait pu porter plainte pour harcèlement sexuel nominatif puisque l’agresseur est notoirement connu. Mais c’est aussi son droit de ne pas le faire.
    À l’armée, je n’ai pas connu ça, mais si je l’avais connu j’aurais cassé la gueule à son auteur.
    Là, dans un combat politique ou nous devons être exemplaires, qui est au-delà du simple débat d’idées donc d’échanges musclés qui peuvent y survenir, je pense que de ne pas réagir était la meilleure solution. À Nantes, ces jours-ci ce sont des hommes qui ont été harcelés sexuellement par des femmes qui probablement étaient accompagnées de personnes avec une caméra pour filmer la réaction et porter plainte devant la justice inique.
    Désolé pour les imbéciles qui font confiance dans la justice de leur pays.
    Nous avons déjà gagné en ne tombant pas dans leur piège et en tenant la rue. Leur haine et leur méthodes violentes sont contre-productives.
    Certains ont du mal à intégrer que nous ne sommes plus dans l’occupation idéologique de la rue gauche contre droite ou tous les coups étaient permis.
    Mais dans un combat politique et spirituel.
    Le bon moment, pardonnez-moi de ne pas en faire mention sur un blog public, mais ce sera quand il n’y aura pas de témoins et que le gars s’y attendra le moins. Mais j’avoue que la vengeance n’est plus mon plat préféré, je préfère le mépris. Pourtant, parfois, il y a moyen d’un petit extra si ça se présente.
    J’ai connu beaucoup de personnes violentes, adeptes du talion, je n’envie pas comment ont tourné de la majorité d’entre eux. Je vis en banlieue difficile et sans baisser sa culotte, il existe des moyens de se faire respecter sans répondre à la violence par la violence.
    J’aime bien les grands mots lyriques, mais la violence je sais ce que c’est et je ne suis pas persuadé que ceux qui en usent connaissent vraiment ou peut mener l’engrenage de la violence.
    Pour autant, dans le cas de ce con de provocateur, porter plainte s’il existe des éléments permettant de le faire, faire connaître son nom, mais publiquement il ne faut mieux pas réagir à sa provocation.
    Une personne violente finit toujours par trouver son maître. Pour plusieurs de ma connaissance, ça a été des balles dans le corps, la déchéance de la drogue ou un plus violent qu’eux, la mort.
    Je les laisse entre eux, cela ne m’intéresse pas, sauf cas de légitime défense ou pour porter assistance à une personne en danger. Et si je veux réagir, je m’arrange pour qu’il n’y ait pas de témoins.
    Vous comprenez ce que je veux dire?

  • Henri , 10 janvier 2013 @ 21 h 03 min

    Je tiens à préciser à Gomez Aguilar que j’ai jamais demandé àc e que l’on porte plainte , j’ai même me dit que c’était dérisoire , sous le nom henri mais j’ai demandé une réaction proportionnée physique contre l’agresseur.des spectateurs, une correction- et je m’étonne qu’ils ne l’ont pas fait ; Sûr que c’est à la victime la première qui doit réagir, mais ne connaissant pas la situation ni le rapport de force je ne voulais pas l’accabler imprudemment encore de l’extérieur, du haut de ma hauteur. . En revanche c’était aussi aux spectateurs de réagir vigoureusement, virilement comme e il dit , sans état d’âme . J’ai trop observé la passivité de gens dans le métro et moi je réagis à ma manière. Rappelons nous l’affaire Merah ?

    Maintenant toucher les partie intimes de quelqu’un ce n’est pas innocent surtout en public, ni mimer un viol ,, jusqu’où , ?? c’est écœurant et cela mérite plus qu’une paire de claques. cela n’a rien à voir avec une plaisanterie un peu épicée. De mauvais goût et déplacée ?
    Je maintiens que c’est un viol psychique en direct, même et surtout si la victime n’a pu réagir . je n’aime pas spécialement les féministes, ni les procéduriers, mais féministes ou non, garçons ou non, le respect ne se divise pas et j’ai l’impression que contre Gomez Aguilar je suis prêt à réagir tout de suite S’il me tenait en face de tels propos et violement, sans procédure ! j’en prends le risque .
    J’hallucine , comme dit mon neveu, il ne s’agit pas d’un homme qui ouvre la porte à un femme et se voit accusé d’harcèlement sexuel, ce qui e st ridicule, il s’agit d’attouchement par la violence précis et de la volonté d’humiier , non de fantasmes. .
    Désolé, c’est grave

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