“On se serait cru à la mairie d’Evry dans une publicité Benetton défraîchie”, raille Éric Zemmour en évoquant la déclaration de candidature de Manuel Valls à la présidentielle, le 5 décembre. “Un slogan à coucher dehors et un candidat à contre-emploi. Un Manuel Valls rassembleur et réconciliateur, et une fonction de prélat bénisseur qui lui allait comme des lunettes roses à un canard”, poursuit le journaliste.
Il note que Manuel Valls a “bâti sa carrière médiatique et politique sur la transgression par rapport à son camp”, avant d’ajouter : “Et le voilà désormais qui veut le réunir derrière son panache black-blanc-beur !”. Il ajoute : “Il souhaitait, il n’y a pas si longtemps, changer le nom du Parti socialiste en Parti démocrate, et rejoindre au centre une droite modérée dans un combat républicain contre le Front national”.
Depuis qu’il est candidat à la primaire, “il cherche à ressusciter un clivage droite-gauche qu’il a nié et dédaigné pendant des années”, analyse Éric Zemmour. “Mais que lui arrive-t-il ?”, interroge-t-il.
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