Toutes les associations ne sont pas malfaisantes, heureusement ! Ce n’est pas leur but et beaucoup, dans de nombreux domaines, sont utiles à la société par le lien social qu’elles créent auprès de populations souvent démunies face aux aléas de la vie. Mais quelques-unes, et pas des moindres, confondent allègrement humanitaire et militantisme politique : le bien commun n’est manifestement pas leur principal souci ! Et surtout, elles vivent grassement en recevant des pouvoirs publics, donc, des contribuables, des sommes considérables pour l’entretien de leur fonctionnement. Est-il normal que des associations caritatives, sportives ou autres, subventionnées par nos impôts, utilisent leurs vitrines pour faire de la propagande politique qui, la plupart du temps, va à l’encontre du but initial pour lequel elles ont été créées ?
Le manque de discernement dans l’action de certaines associations laisse pantois. C’est en toute illégalité que les unes aident des clandestins à s’installer en France et que d’autres, au nom du fameux “pas d’amalgame”, ferment les yeux sur la déviance de leurs protégés. Comme l’inénarrable “SOS Racisme”, qui refuse de prendre en compte le racisme anti-blanc et antifrançais et qui n’attente jamais de procès aux propos de haines proférés par des rappeurs en mal de reconnaissance. Mais qui envoie devant les tribunaux tous ceux qui osent aller à l’encontre de son credo gauchiste, car son président, proche du pouvoir socialiste, ne sait toujours pas faire la distinction entre liberté d’expression, violence des textes et insultes. Son combat sectaire et partisan pour le droit à la différence et pour l’exaltation des origines, contre l’assimilation et contre toutes les idées patriotes, le disqualifie dans la vraie lutte contre le racisme. Cela n’empêche pas qu’en 2009, selon les comptes publiés au Journal officiel, “SOS Racisme” a touché 579 000 euros d’argent public et en 2011, à l’occasion du 14 juillet, pour un concert, la mairie de Paris, en plus des 40 000 euros qu’elle lui donne chaque année, lui a octroyé une subvention exceptionnelle de 160 000 euros, plus 30 000 pour le village associatif et 40 000 pour le fonctionnement du concert… Pour l’année 2013, ses subventions d’État se sont élevées à 331 992 euros sans compter les fonds alloués aux échelons locaux. Cette association reçoit également des dons privés de Pierre Berger (100 000 euros) et de la Fondation Ford.
L’association “France Terre d’Asile”, qui prend en charge les demandeurs d’asile et qui ne veut pas faire de distinction avec les clandestins, a obtenu que tous, en attendant la régularisation de leurs papiers, reçoivent une indemnité de 11 € par jour. L’association déclare un budget de 54 millions d’euros, dont 70 % sont pris en charge par des subventions publiques (26,16 millions d’euros, en 2011). Son président, Pierre Henry a été conseiller municipal sous l’étiquette PS, à Provins, de 1983 à 1989. En mai 2004, il “emprunta” dans la caisse de son association, 271 000 euros pour l’achat d’un appartement privé, qu’il a, certes, remboursé peu après. Une enquête préliminaire a tout de même été diligentée par le parquet de Paris, qui a classé l’affaire sans suite… Cela ne l’a pas empêché d’être nommé au grade de chevalier de la Légion d’honneur en 2013 ! Il est intéressant de savoir que cette association a le soutien de l’État, qui paye, chaque nuit, rien qu’à Paris, l’hôtel à 30 000 clandestins. En 2013, la dépense s’est élevée à 2 milliards d’euros pour l’accueil et l’hébergement de 66 000 clandestins demandeurs d’asile. Ce montant, selon la Cour des comptes, en 2015, équivaut à peu près à la somme engagée pour les déboutés. Dont 96 % ne repartiront jamais…
Il y a en France 1 300 000 associations. Les 200 associations les plus subventionnées, qui représentent 1 % du total, touchent plus de 700 millions d’euros, quand les 99 % restants se partagent 500 millions d’euros… Sont-elles, toutes, vraiment utiles au bon fonctionnement de notre célèbre “vivre ensemble” ? Combien méritent de recevoir des subsides de la part des contribuables ? Dans un pays en dépense de guerre contre l’islamisme, qui compte 5 millions de chômeurs et de précaires, plus 8 millions de pauvres, il serait peut-être temps d’arrêter la gabegie.
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