Trierweiler… Rien appris… Rien compris… Rien écrit

Un ami a pris le risque de me prêter ce qui ressemble à un livre. L’amitié réelle résiste aux mauvais coups…. et celui-là fut rude. Je n’ose tout de même pas lui dire « Merci pour ce moment de lecture » car perdre des heures précieuses de notre vie n’est jamais anodin.

Ainsi, Trierweiler découvre que les politiques promettent, mentent, trahissent, tournent leur veste (ou leur jupe… ce qui est plus facile), couchent, s’échappent, et jettent à la poubelle leurs ami(e)s (prétendus… avec ou sans e), leur honneur (disparu), leurs promesses (qui n’engagent que ceux qui les écoutent). Combien d’années de journalisme politique ont-elles passé sur elle avant qu’elle ne comprenne la réalité de ce maquignonnage crocodilien ?

Ainsi, Trierweiler découvre ce que le premier avocat venu spécialisé en divorce connaît depuis sa première affaire : c’est moche ! Que ce soit plus moche encore lorsque le pouvoir est en jeu n’est qu’un cas de figure complémentaire. D’ailleurs ce livre en est la preuve : qu’elle se regarde dans son miroir. Elle n’y verra pas Cendrillon, mais la sorcière, celle qui autrefois embauchait des tueurs, celle qui aujourd’hui publie son torchon.

Ainsi Trierweiler nous bassine-t-elle avec ses origines populaires, ses maris précédents et leurs enfants, ensemble exemplaire, irréprochable, vrai, quasi sanctifié, qu’elle confronte à son expérience de première dame. Conseillons-lui de lire la rubrique des faits divers pour comprendre qu’aucune classe sociale n’est à l’abri des coups (de Jarnac ou autres) et que la première dame en France (en… pas de…) est celle que son mari aime profondément. Conseillons-lui aussi de savoir qu’aucun métallo n’amène sa femme au boulot pour faire ses soudures, même s’il lui en parle et l’écoute à la maison. Le reste n’est que faribole (les malheureux qui auront lu ce Moment comprendront).

Conseillons-lui aussi de réfléchir : s’il y avait eu vraiment une « première dame de France » elle aurait pensé aux premières dames en France, et spécifiquement à celles qui ne partagent pas son engagement « homosexuelolâtre », celles qu’elle classe dans la « fachosphère ». Ah ! Trierweiler clame : « J’exècre toute forme de racisme mais l’on oublie souvent le racisme social », puis conseille à son président de literie de ne pas accorder aux maires la liberté de conscience. De quelle sorte de « racisme » s’agit-il là ?

Alors, que reste-t-il ? Un président imbu de sa personne, versatile, goujat, humainement limité ? Qui ne le sait en France ? Un être qui n’a que l’envergure de ses haines, de ses déceptions, de ses revanches, de ses traverses ? Un commis-voyageur en fariboles dépassé par sa camelote ? Le résultat est là. Trierweiler, qui le découvre un peu tard, veut nous faire partager sa douche froide, ainsi que ses somnifères avalés à la hâte devant son public. Cela arrive tous les jours aux urgences des hôpitaux sans nous condamner à un livre envahissant, sans garantir 100 000 euros d’à valoir à son auteur, si l’on en croit quelques indiscrétions.

Oui, mieux vaudrait pour elle fermer le robinet doré de son aventure pitoyable.

Quant au style… connaît-elle seulement le mot ? Midinette lâchée par son julot. Pas plus.

Ah ! J’oubliais… la grammaire !

« J’essaye d’imaginer ce qu’il va se passer… Je ne comprends pas ce qu’il se passe… J’essaye de comprendre ce qu’il se passe en moi… » et autres exemples à l’appui.

Un petit retour à l’école est nécessaire pour corriger en : « J’essaye de savoir ce qui va se passer… ce qui se passe…, etc. » En quelque sorte, il faut savoir où est le sujet de la proposition relative.

Comme dans la vie : ne pas confondre le sujet normal et le président qui ne l’est peut-être pas autant.

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23 Comments

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  • 0 / 10
  • isimax , 9 septembre 2014 @ 10 h 50 min

    Grandement aidé par les merdias, moi aussi, j’ai détesté V. Trierweiler. Mais depuis sa répudiation par l’émir élyséen, elle m’est devenue moins antipathique. Pour avoir un avis personnel, j’ai acheté son livre. Dès lors, averti, je comprends moins les anathèmes en tous genre à son égard. Il me semble bien que l’agressivité générale manque sa cible. En effet, c’est bien le moi-président qui est responsable de tout ça. L’auteur de ce livre se venge, c’est sûr, mais elle nous venge, aussi, qu’on ait voté pour lui ou non. Cet homme est un imposteur, il n’est pas celui qu’il nous a décrit à longueur de campagne électorale. Avec ce livre, on découvre qu’il ne l’est pas, non plus, dans l’intimité. Mais tout ça n’est rien. Le plus grave est que Mélanchon, que je n’ apprécie pas particulièrement, avait raison: c’est un capitaine de pédalo. Or le pédalo prend l’eau de toute part et le capitaine “batifole” !

  • bécassitude , 9 septembre 2014 @ 11 h 35 min

    En fait, ces libraires avaient eu accès à des extraits bidons (JMLP piégé lui aussi) porno-scatologiques et absents de la version papier.

  • Vautrin , 9 septembre 2014 @ 14 h 09 min

    Très juste. Voir Grévisse, Le Bon Usage, article n° 674 “Ce devant une proposition relative…” page 1032 édition 1993 (DeBoecke-Duculot).

    V. Trierweiler est censée être journaliste, ce qui ne fait que confirmer que les journalistes contemporains sont fâchés avec la syntaxe. À moins qu’ils n’adoptent la syntaxe d’une langue très étrangère ? Hypothèse somme toute très vraisemblable.

  • galinette24 , 10 septembre 2014 @ 1 h 51 min

    de très bons commentaires . MOA ( je dis comme flamby : euh euh euh ) Moa je ne veux pas lire son livre même à 1 Euro sur un vide grenier . Ils ne m’intéressent pas , ni lui ni elle , c’est déjà difficile d ‘ éviter d’en entendre parler , mais je reconnais que ce que dit Isimax est assez vrai , elle se venge et nous venge ….mais c’est une garce quand même ( dit plus haut ) si elle s’était accommodée de cette vie de M……e , logée nourrie blanchie et gardée et son fils , ON NE SAURAIT RIEN ……ça pue quand même . reprocher que madame est de petite venue alors que lui ne vaut guère mieux avec une mentalité de voyou dévergondé , mal élevé et un manque de savoir vivre effarent ….un gougnafier .comment être fière de se pavaner avec “çà ” !! çà ! mal fagoté , pantalon en vrille , cravate de travers,le par- dessus qui boudine un peu partout , étriqué , comme son cerveau – lent ! elle en parle des verrues dans le livre ,??? OUPS !

  • Térésa , 10 septembre 2014 @ 1 h 57 min

    Mr Sapin : sa femme lui a coûté très cher??? et a nous imbécile vous oubliez que c’est notre argent qui vous fait vivre tous

  • Térésa , 10 septembre 2014 @ 1 h 59 min

    Inutile de l’acheter vous le recevrez dans vos courriers par vos internautes, je l’ai reçu ce soir

  • Goupille , 10 septembre 2014 @ 4 h 22 min

    Ne jamais oublier que les derniers bacheliers dignes de ce nom ont passé leur Bac en 1967.
    Ils ont plus de soixante-cinq piges.
    Tout ce qui est en-dessous a, majoritairement, reçu un enseignement approximatif.
    CQFD.

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